Une nouvelle souche, le variant A(H3N2) sous-clade K, se propage rapidement à l’échelle mondiale, modifiant les schémas habituels des épidémies hivernales.
Depuis début décembre, les infections respiratoires telles que la grippe et la bronchiolite progressent rapidement dans plusieurs régions, notamment en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. Cette saison hivernale de 2025 est marquée par l’émergence rapide de ce variant, qui est devenu dominant en peu de temps.
En Europe, l’épidémie a commencé trois à quatre semaines plus tôt que d’habitude. Les cas augmentent dans toutes les tranches d’âge, que ce soit en médecine générale ou à l’hôpital. Au Maroc, où cette propagation inhabituelle est observée, une saison grippale difficile est redoutée.
Le sous-clade K du virus de la grippe A(H3N2), provenant d’une lignée active depuis des décennies, a développé sept mutations sur la protéine hémagglutinine durant l’été 2025, modifiant son interaction avec les cellules humaines. Son taux de reproduction accru, évalué à 1,4 contre 1,2 pour les anciens variants, illustre une transmissibilité plus élevée. Ce variant, d'abord repéré lors de la fin de la saison grippale dans l’hémisphère sud, a rapidement atteint l’hémisphère nord avec l’arrivée de l’hiver.
Au Royaume-Uni, l'épidémie a commencé cinq semaines avant la date habituelle, avec une prédominance quasi totale du sous-clade K parmi les virus H3N2. En France, les données montrent une nette hausse des cas liés au H3N2, ce variant constituant la majorité des cas de grippe A.
Selon le Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur, le Maroc sera également touché par cette vague internationale. Le nombre de syndromes grippaux augmente déjà depuis mi-novembre, signalant un début anticipé de la saison, traditionnellement à son apogée en décembre.
Comme dans d'autres pays de l'hémisphère nord, le Maroc doit se préparer à une hausse des cas, une propagation rapide et des formes graves de la maladie, particulièrement chez les populations vulnérables : les personnes âgées de plus de 65 ans, les malades chroniques, les femmes enceintes, les personnes obèses ou immunodéprimées, ainsi que les enfants de six mois à cinq ans.
Cette situation pourrait exercer une pression considérable sur le système de santé et entraîner un absentéisme marqué dans les secteurs scolaires et professionnels dans les semaines à venir.
En Europe, l’épidémie a commencé trois à quatre semaines plus tôt que d’habitude. Les cas augmentent dans toutes les tranches d’âge, que ce soit en médecine générale ou à l’hôpital. Au Maroc, où cette propagation inhabituelle est observée, une saison grippale difficile est redoutée.
Le sous-clade K du virus de la grippe A(H3N2), provenant d’une lignée active depuis des décennies, a développé sept mutations sur la protéine hémagglutinine durant l’été 2025, modifiant son interaction avec les cellules humaines. Son taux de reproduction accru, évalué à 1,4 contre 1,2 pour les anciens variants, illustre une transmissibilité plus élevée. Ce variant, d'abord repéré lors de la fin de la saison grippale dans l’hémisphère sud, a rapidement atteint l’hémisphère nord avec l’arrivée de l’hiver.
Au Royaume-Uni, l'épidémie a commencé cinq semaines avant la date habituelle, avec une prédominance quasi totale du sous-clade K parmi les virus H3N2. En France, les données montrent une nette hausse des cas liés au H3N2, ce variant constituant la majorité des cas de grippe A.
Selon le Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur, le Maroc sera également touché par cette vague internationale. Le nombre de syndromes grippaux augmente déjà depuis mi-novembre, signalant un début anticipé de la saison, traditionnellement à son apogée en décembre.
Comme dans d'autres pays de l'hémisphère nord, le Maroc doit se préparer à une hausse des cas, une propagation rapide et des formes graves de la maladie, particulièrement chez les populations vulnérables : les personnes âgées de plus de 65 ans, les malades chroniques, les femmes enceintes, les personnes obèses ou immunodéprimées, ainsi que les enfants de six mois à cinq ans.
Cette situation pourrait exercer une pression considérable sur le système de santé et entraîner un absentéisme marqué dans les secteurs scolaires et professionnels dans les semaines à venir.












L'accueil
















