Le nouveau délire qui cartonne
Ce petit être velu à l’allure mi-trop-mignon, mi-flippant, ne se contente plus de squatter les vitrines de Tokyo ou Paris : il débarque doucement mais sûrement dans nos ruelles, nos stories et même… nos tenues.
Une drôle de créature venue de l'Est
Labubu, c’est un peu le rejeton improbable de Stitch et de Gollum. Né sous la plume de l’artiste belgo-hongkongais Kasing Lung, ce personnage tout droit sorti de l’univers “The Monsters” est devenu une icône du jouet design.
Distribué par Pop Mart en “blind box” (tu ne sais pas à l’avance quel modèle tu vas choper), Labubu joue sur l’effet de surprise — et sur les nerfs des collectionneurs.
Et comme à chaque fois que la rareté rencontre l’esthétique kawaii un peu dark, ça explose : ruptures de stock, files d’attente, reventes à prix indécent.
Sur TikTok, le hashtag #labubu dépasse les millions de vues. Et on ne parle même pas des versions “secrètes”, que certains s’arrachent comme des sneakers en édition limitée.
@thaniasofficial My labubus are my kids 💗💁🏼♀️ #labubu #fyp #30s #foryou @POP MART US ♬ original sound - ☆Bailey☆
Pourquoi Labubu rend tout le monde fou
Mais pourquoi un doudou qui ressemble à un Gremlin énervé fait-il autant d’effet ? Parce qu’il parle à l’enfant en nous. Parce qu’il est portable, personnalisable, et surtout instagrammable.
Dans un monde où la pression d’être sérieux pèse de plus en plus tôt, Labubu propose un petit échappatoire rigolo — un bout de tendresse grinçante à clipper sur son sac ou sa vie.
Sur les réseaux, des fans lui cousent des vêtements à la main. D'autres montent des vidéos ASMR où ils déballent leurs blind boxes. La dimension communautaire est réelle.
Et dans le fond, ce n’est pas juste une mode, c’est presque un doudou de soutien émotionnel pour adultes débordés.
Ce que ça dit de nous, version Labubu
Dans un monde qui va trop vite, Labubu nous propose de ralentir… pour mieux courir après lui. Il incarne cette contradiction moderne : on veut de l’unique, du régressif, du cool… mais en série limitée.
On veut appartenir à une communauté, mais avec une pièce que personne d’autre n’a. Et au fond, ce monstre aux dents pointues vient juste chatouiller une envie universelle : rester un peu enfant, tout en ayant l’air stylé.
Alors, est-ce qu’on se laisse mordre par la hype ? Ou on résiste en se disant que ce n’est qu’un doudou ? En attendant, si tu croises un mini monstre attaché au sac de quelqu’un dans un tram bondé… maintenant, tu sais.












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