Des pluies tardives mais salvatrices
Bonne nouvelle côté champs ! Après des mois de stress hydrique, les pluies récentes relancent l’espoir d’une belle moisson au Maroc. Une récolte de 2,9 millions de tonnes est dans le viseur. Après plusieurs saisons plombées par la sécheresse et des pluies quasi absentes, les dernières précipitations sont arrivées comme une baraka. Résultat : les cultures de blé ont repris des couleurs, surtout dans les régions agricoles clés comme Fès-Meknès, Chaouia ou encore le Saïss.
D’après une note récente de BMI-Fitch Solutions, la production nationale de blé ne retrouvera pas encore ses sommets, mais elle grimpera quand même pour atteindre environ 2,9 millions de tonnes cette année. Pas suffisant pour couvrir toute la demande nationale, mais assez pour éviter une tension trop forte sur les prix.
Or, en 2022 et 2023, le Maroc a dû importer massivement, souvent à prix fort. Cette année, on garde l’importation comme roue de secours, mais le royaume va diversifier ses fournisseurs pour éviter les mauvaises surprises liées aux conflits ou aux prix sur les marchés mondiaux.












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