Selon l'agence Ecofin
Cette situation marque le 7ème mois consécutif de repli des prix depuis le sommet historique atteint en mars 2022 dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Si en octobre, les prix des huiles végétales, des produits laitiers, de la viande ou encore du sucre ont tous reculé, la tendance est à la hausse du côté des céréales. Sur fond d’incertitudes sur l’accord céréalier signé en juillet dernier en Turquie sous l’égide de l’ONU, les prix des graminées ont augmenté de 3 %.
Alors que la Russie a déclaré mercredi 2 novembre qu’elle reprendrait sa participation sur ladite entente, de nombreux observateurs soulignent que sa reconduction n’est pas encore acquise d’ici le 19 novembre, date de son expiration.
Cet accord, instaurant un corridor maritime sur la mer Noire, a permis l’exportation de près de 10 millions de tonnes de céréales depuis les ports ukrainiens, selon le Centre de coordination conjointe (JCC).
Si cette incertitude supplémentaire est de nature à attiser la volatilité sur le marché, la FAO souligne toutefois que les perspectives sont positives du côté de la production de blé. Celle-ci, portée par une récolte russe historique, devrait atteindre 783,8 millions de tonnes en 2022, un record absolu.
Pour rappel, le blé est la céréale la plus échangée dans le monde, avec 25 % de sa production qui est commercialisée, contre 15 % pour le maïs et 10 % pour le riz.