Une vaste étude internationale menée par le QIMR Berghofer Institute en Australie vient bouleverser notre compréhension de la dépression. Publiée dans Nature Communications, elle révèle que les femmes présentent deux fois plus de variantes génétiques associées à cette maladie que les hommes.

Ce “fardeau génétique féminin” expliquerait en partie pourquoi elles sont davantage touchées par les troubles dépressifs. Les chercheurs évoquent aussi un lien entre ces gènes et certains marqueurs métaboliques, comme le poids ou l’énergie.

Ces découvertes ouvrent la voie à des traitements mieux adaptés selon le sexe, une première dans la recherche sur la santé mentale.