L'ODJ Média




Les légendes ne meurent jamais




A lire ou à écouter en podcast :

Les légendes ne meurent jamais
les_legendes_ne_meurent_jamais.mp3 mp3  (2.24 Mo)

Il a incarné la gloire et la décadence, le vice et la vertu, la beauté et la disgrâce, le sérieux et l’espièglerie. Il a incarné le talent pur. Il a incarné le peuple. Il a incarné le football dans toute sa complexité, avec sa face sombre et sa face lumineuse.

Tel est Maradona qui ne fut pas, mais qui est encore et qui le restera, l’icône mondiale d’un sport roi dont il est devenu le dieu vivant et éternel.

Partout dans le monde, il a volé les cœurs avec sa bouille de «petit gros» mais ô combien véloce, gracieux et magicien sur les pelouses. Il a gagné le respect des couches populaires et désargentées avec ses origines pauvres qui ne l’ont pas empêché de gravir les échelons de la réussite, depuis son bidonville de Villa Fiorito dans la banlieue Sud de Buenos Aires, jusqu’au firmament de la gloire footballistique mondiale.

Il est entré dans la légende lorsqu’en 1986, au Mondial du Mexique, il a permis à son pays, humilié quatre années auparavant lors de la guerre éclair des Malouines, de prendre sa revanche sur la puissante armada du Royaume-Uni, grâce à une embardée solitaire depuis le milieu du terrain, jusqu’aux bois de Peter Shilton, semant dans le vent la moitié d’une équipe britannique complètement en déroute. Lors du même match, il a surpris son monde en faisant preuve d’une roublardise qu’on ne lui connaissait pas encore, avec son historique «main de Dieu» qui restera à jamais gravée dans les mémoires comme l’une des escroqueries les plus abouties de l’Histoire du football.

En Italie, alors qu’il était au faîte de sa gloire, il a signé avec le club pauvre et populaire de Naples, déclinant au passage les offres alléchantes de clubs prestigieux et se jetant par la même dans les bras de la Cosa Nostra.
Au Maroc, en dépit du poids de l’âge et des kilo de trop qui n’ont jamais entamé ni réduit de sa superbe de toujours, le Pibe de Oro nous a ravi avec ses touches de balles, ses contrôles et ses passes lors de sympathiques matchs de Gala organisés en l’honneur de la marocanité du Sahara, de Sakia El Hamra jusqu’au Rio de Oro. Les Marocains ne l’oublieront jamais, comme ils n’oublieront pas son soutien à la candidature du Royaume pour l’organisation de la Coupe du Monde 2026. Adieu l’artiste.

Rédigé par Hamid YAHYA le Jeudi 26 Novembre 2020 sur www.lopinion.ma  




Mercredi 9 Décembre 2020


Dans la même rubrique :
< >

Mercredi 3 Avril 2024 - 07:54 Au Sénégal, le jour d’après

Experts invités | Coup de cœur | Quartier libre | Replay vidéo & podcast outdoor




A mag created with Madmagz.




Avertissement : Les textes publiés sous l’appellation « Quartier libre » ou « Chroniqueurs invités » ou “Coup de cœur” ou "Communiqué de presse" doivent être conformes à toutes les exigences mentionnées ci-dessous.

1-L’objectif de l’ODJ est de d’offrir un espace d’expression libre aux internautes en général et des confrères invités (avec leurs accords) sur des sujets de leur choix, pourvu que les textes présentés soient conformes à la charte de l’ODJ.

2-Cet espace est modéré  par les membres de la rédaction de lodj.ma, qui conjointement assureront la publication des tribunes et leur conformité à la charte de l’ODJ

3-L’ensemble des écrits publiés dans cette rubrique relève de l’entière responsabilité de leur(s) auteur(s).la rédaction de lodj.ma ne saurait être tenue responsable du contenu de ces tribunes.

4-Nous n’accepterons pas de publier des propos ayant un contenu diffamatoire, menaçant, abusif, obscène, ou tout autre contenu qui pourrait transgresser la loi.

5-Tout propos raciste, sexiste, ou portant atteinte à quelqu’un à cause de sa religion, son origine, son genre ou son orientation sexuelle ne sera pas retenu pour publication et sera refusé.

Toute forme de plagiat est également à proscrire.

 




Recherche

















Revue de presse










Menu collant à droite de la page