L’épidémie cachée progresse inexorablement.
Le diabète touche près de 2,7 millions de Marocains, et plus d’un million l’ignorent encore.
L’obésité concerne un adulte sur trois, avec une progression rapide chez les enfants.
Les troubles de la thyroïde, eux, frappent de plus en plus de femmes, souvent sans dépistage ni suivi.
Ces pathologies nourrissent infarctus, insuffisance rénale, cécité, AVC et amputations. Elles tuent lentement, mais sûrement, dans le silence des priorités sanitaires.
Le premier grand frein reste la pénurie de spécialistes.
Le Maroc compte à peine 350 endocrinologues, dont la majorité exerce dans les grandes villes marocaines. Les régions du Sud et du Centre demeurent sous-dotées, laissant des milliers de patients livrés à eux-mêmes.
Le deuxième obstacle tient au manque d’équipements et de formation dans les structures de soins de base. Les centres de santé ne disposent ni de dispositifs de mesure hormonale, ni de personnel qualifié pour reconnaître les signes précoces des maladies endocriniennes.
L’obésité concerne un adulte sur trois, avec une progression rapide chez les enfants.
Les troubles de la thyroïde, eux, frappent de plus en plus de femmes, souvent sans dépistage ni suivi.
Ces pathologies nourrissent infarctus, insuffisance rénale, cécité, AVC et amputations. Elles tuent lentement, mais sûrement, dans le silence des priorités sanitaires.
Le premier grand frein reste la pénurie de spécialistes.
Le Maroc compte à peine 350 endocrinologues, dont la majorité exerce dans les grandes villes marocaines. Les régions du Sud et du Centre demeurent sous-dotées, laissant des milliers de patients livrés à eux-mêmes.
Le deuxième obstacle tient au manque d’équipements et de formation dans les structures de soins de base. Les centres de santé ne disposent ni de dispositifs de mesure hormonale, ni de personnel qualifié pour reconnaître les signes précoces des maladies endocriniennes.
Le troisième défi est l’absence d’une vision intégrée.
Le diabète a son plan national, la nutrition ses campagnes de prévention, mais l’endocrinologie, elle, n’a toujours pas de feuille de route claire.
Dans ce paysage, la Société Marocaine d’Endocrinologie, Diabétologie et Nutrition (SMEDIAN) peut jouer un rôle moteur. Cette société savante, qui fédère les endocrinologues du pays, forme, informe et milite pour replacer les maladies hormonales et métaboliques au centre des politiques de santé.
Elle a la légitimité pour impulser une stratégie nationale cohérente, réunissant médecins, décideurs publics, chercheurs et société civile autour d’un objectif commun : détecter tôt, soigner juste et prévenir durablement.
Une telle stratégie pourrait s’appuyer sur quatre axes essentiels : la prévention, à travers des campagnes ciblant les écoles, les femmes et les zones rurales ; la formation, en renforçant la compétence des médecins généralistes et du personnel paramédical dans la détection des troubles hormonaux ; la coordination des soins, pour fluidifier la relation entre les différents niveaux de prise en charge ; et enfin, la recherche clinique nationale, afin d’adapter les protocoles thérapeutiques au profil génétique et nutritionnel marocain.
Dans ce paysage, la Société Marocaine d’Endocrinologie, Diabétologie et Nutrition (SMEDIAN) peut jouer un rôle moteur. Cette société savante, qui fédère les endocrinologues du pays, forme, informe et milite pour replacer les maladies hormonales et métaboliques au centre des politiques de santé.
Elle a la légitimité pour impulser une stratégie nationale cohérente, réunissant médecins, décideurs publics, chercheurs et société civile autour d’un objectif commun : détecter tôt, soigner juste et prévenir durablement.
Une telle stratégie pourrait s’appuyer sur quatre axes essentiels : la prévention, à travers des campagnes ciblant les écoles, les femmes et les zones rurales ; la formation, en renforçant la compétence des médecins généralistes et du personnel paramédical dans la détection des troubles hormonaux ; la coordination des soins, pour fluidifier la relation entre les différents niveaux de prise en charge ; et enfin, la recherche clinique nationale, afin d’adapter les protocoles thérapeutiques au profil génétique et nutritionnel marocain.
Mais l’endocrinologie souffre aussi d’un déficit d’image.
Peu présente dans les médias, rarement mise en avant dans les campagnes nationales, elle reste confinée aux cercles professionnels.
La SMEDIAN, en partenariat avec le ministère de la Santé et les médias, peut transformer cette invisibilité en force.
Il faut populariser la science endocrinienne, expliquer la nutrition dans les écoles, parler du dépistage à la télévision, sensibiliser aux hormones dans les zones rurales.
Une population informée est une population qui se soigne tôt.
La SMEDIAN, en partenariat avec le ministère de la Santé et les médias, peut transformer cette invisibilité en force.
Il faut populariser la science endocrinienne, expliquer la nutrition dans les écoles, parler du dépistage à la télévision, sensibiliser aux hormones dans les zones rurales.
Une population informée est une population qui se soigne tôt.
Les bénéfices d’une réforme nationale seraient considérables.
En investissant dans la prévention et le dépistage précoce, le Maroc pourrait réduire d’un tiers les complications du diabète, économiser des milliards de dirhams en soins hospitaliers et traitements lourds, et prolonger la vie active de centaines de milliers de citoyens.
Moins d’amputations, moins d’AVC, moins de souffrance : c’est la promesse d’une santé publique plus efficace et plus humaine.
Mais au-delà des chiffres, c’est un choix de société.
Investir dans l’endocrinologie, c’est investir dans la qualité de vie, la dignité du patient et l’avenir sanitaire du pays. Les endocrinologues marocains, réunis autour de la SMEDIAN, lancent aujourd’hui un appel à la mobilisation.
Le Maroc ne peut plus tolérer que le diabète ravage ses familles, que l’obésité progresse chez ses enfants, que les troubles hormonaux soient diagnostiqués trop tard. L’endocrinologie doit devenir un pilier stratégique de la santé nationale, au même titre que la néphrologie ou l’oncologie.
L’urgence est discrète, mais les bénéfices d’agir sont immenses. C’est le moment de passer de la prise de conscience à l’action.
Moins d’amputations, moins d’AVC, moins de souffrance : c’est la promesse d’une santé publique plus efficace et plus humaine.
Mais au-delà des chiffres, c’est un choix de société.
Investir dans l’endocrinologie, c’est investir dans la qualité de vie, la dignité du patient et l’avenir sanitaire du pays. Les endocrinologues marocains, réunis autour de la SMEDIAN, lancent aujourd’hui un appel à la mobilisation.
Le Maroc ne peut plus tolérer que le diabète ravage ses familles, que l’obésité progresse chez ses enfants, que les troubles hormonaux soient diagnostiqués trop tard. L’endocrinologie doit devenir un pilier stratégique de la santé nationale, au même titre que la néphrologie ou l’oncologie.
L’urgence est discrète, mais les bénéfices d’agir sont immenses. C’est le moment de passer de la prise de conscience à l’action.












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