Le Maroc figure parmi les rares partenaires africains capables de tirer profit des Nouvelles routes de la soie sans tomber dans une dépendance excessive, selon une étude universitaire récente publiée dans African Studies Quarterly. L’analyse souligne la capacité du Royaume à encadrer les investissements chinois en fonction de ses priorités nationales, dans une logique de complémentarité plutôt que de substitution à ses alliances traditionnelles.
Contrairement à d’autres pays, la présence chinoise au Maroc reste régulée par des règles douanières strictes et des partenariats ciblés, illustrant une solidité institutionnelle jugée déterminante par les auteurs. Cette approche a permis une intégration progressive des capitaux chinois dans des secteurs clés, sans concessions structurelles majeures ni déséquilibres excessifs.
L’étude relève enfin que cette stratégie d’équilibre a limité les risques d’endettement et renforcé la résilience économique du pays. Avec des échanges en hausse et une dette contenue vis-à-vis de Pékin, le Maroc apparaît comme un modèle de gestion pragmatique de la BRI, fondé sur la qualité des institutions et la capacité de négociation de l’État.












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