L'accueil
Entretien réalisé par Dr Driss Louaradi, président du MILSET avec KARIM BOUMEDIENE
Dr Driss Louaradi : Quel a été l’élément déclencheur de votre vocation scientifique ?
KARIM BOUMEDIENE : Ce sont mes enseignants de sciences, au lycée puis à l’université, qui m’ont transmis le goût de la rigueur, de la curiosité et de la recherche. Ils m’ont montré que la science est avant tout une aventure intellectuelle et humaine extraordinaire.
Dr Driss Louaradi : Parmi vos découvertes, quelle a été votre plus grande fierté ?
KARIM BOUMEDIENE : Ma plus grande fierté est de voir des idées issues de la recherche fondamentale aboutir à des approchesthérapeutiques innovantes. L’équipe BioConnecT, le laboratoire que je dirige a réalisé récemment une première mondiale en utilisant des matrices végétales de pomme décellularisées comme support pour la reconstruction de cartilage humain. Cette approche innovante ouvre la voie à des biomatériaux durables et alternatifs, publiés en 2025 et largement diffusés auprès du grand public. (https://theconversation.com/fabriquer-du-cartilage-humain-a-partir-de-pommes-267914). Accompagner de jeunes chercheurs vers leur autonomie scientifique représente aussi une fierté pour moi.
Dr Driss Louaradi : Pourquoi la science est-elle importante pour le Maroc, un pays encore jeune et plein de promesses ?
KARIM BOUMEDIENE : La science est un levier fondamental de souveraineté, de santé et de développement économique pour tous les pays. Pour le Maroc, investir durablement dans la recherche et la formation scientifique est essentiel afin de répondre aux enjeux de santé, d’innovation et de compétitivité internationale. Les défis sont multiples : un financement encore insuffisant par rapport aux besoins, une fuite des talents due à des conditions parfois difficiles, et la nécessité de mieux connecter la recherche universitaire aux besoins socio-économiques du pays. Il faut renforcer les partenariats public-privé, valoriser les carrières scientifiques et créer un écosystème favorable à l'innovation. Le Maroc a un énorme potentiel humain ; il faut lui donner les moyens pour qu'il rayonne pleinement.
Dr Driss Louaradi : Comment vous imaginez la science dans 50 ans et quels conseils donneriez-vous aux jeunes, en particulier les filles, qui veulent devenir de grand-e-s scientifiques ?
KARIM BOUMEDIENE : Dans 50 ans, la science sera plus interdisciplinaire, plus collaborative et étroitement liée aux enjeux environnementaux et sociétaux. Les frontières entre biologie, ingénierie et numérique continueront de s’estomper.
Message aux jeunes générations : Osez la curiosité, la persévérance et l’ambition. Aux jeunes, et particulièrement aux filles, je dirais que la science a besoin de toutes les intelligences. Croyez en vos capacités et n’ayez pas peur des parcours longs ou exigeants : ils sont porteurs de sens et d’avenir. Message aux décideurs :
La science n'est pas réservée à une élite : elle est un bien commun qui construit l'avenir. Au Maroc, comme ailleurs, encourageons les vocations dès l'école, soutenons les femmes et les jeunes des milieux modestes, et investissons dans la connaissance. C'est ce qu’il faut pour un pays prospère, souverain et tourné vers le progrès humain.
KARIM BOUMEDIENE : Ce sont mes enseignants de sciences, au lycée puis à l’université, qui m’ont transmis le goût de la rigueur, de la curiosité et de la recherche. Ils m’ont montré que la science est avant tout une aventure intellectuelle et humaine extraordinaire.
Dr Driss Louaradi : Parmi vos découvertes, quelle a été votre plus grande fierté ?
KARIM BOUMEDIENE : Ma plus grande fierté est de voir des idées issues de la recherche fondamentale aboutir à des approchesthérapeutiques innovantes. L’équipe BioConnecT, le laboratoire que je dirige a réalisé récemment une première mondiale en utilisant des matrices végétales de pomme décellularisées comme support pour la reconstruction de cartilage humain. Cette approche innovante ouvre la voie à des biomatériaux durables et alternatifs, publiés en 2025 et largement diffusés auprès du grand public. (https://theconversation.com/fabriquer-du-cartilage-humain-a-partir-de-pommes-267914). Accompagner de jeunes chercheurs vers leur autonomie scientifique représente aussi une fierté pour moi.
Dr Driss Louaradi : Pourquoi la science est-elle importante pour le Maroc, un pays encore jeune et plein de promesses ?
KARIM BOUMEDIENE : La science est un levier fondamental de souveraineté, de santé et de développement économique pour tous les pays. Pour le Maroc, investir durablement dans la recherche et la formation scientifique est essentiel afin de répondre aux enjeux de santé, d’innovation et de compétitivité internationale. Les défis sont multiples : un financement encore insuffisant par rapport aux besoins, une fuite des talents due à des conditions parfois difficiles, et la nécessité de mieux connecter la recherche universitaire aux besoins socio-économiques du pays. Il faut renforcer les partenariats public-privé, valoriser les carrières scientifiques et créer un écosystème favorable à l'innovation. Le Maroc a un énorme potentiel humain ; il faut lui donner les moyens pour qu'il rayonne pleinement.
Dr Driss Louaradi : Comment vous imaginez la science dans 50 ans et quels conseils donneriez-vous aux jeunes, en particulier les filles, qui veulent devenir de grand-e-s scientifiques ?
KARIM BOUMEDIENE : Dans 50 ans, la science sera plus interdisciplinaire, plus collaborative et étroitement liée aux enjeux environnementaux et sociétaux. Les frontières entre biologie, ingénierie et numérique continueront de s’estomper.
Message aux jeunes générations : Osez la curiosité, la persévérance et l’ambition. Aux jeunes, et particulièrement aux filles, je dirais que la science a besoin de toutes les intelligences. Croyez en vos capacités et n’ayez pas peur des parcours longs ou exigeants : ils sont porteurs de sens et d’avenir. Message aux décideurs :
La science n'est pas réservée à une élite : elle est un bien commun qui construit l'avenir. Au Maroc, comme ailleurs, encourageons les vocations dès l'école, soutenons les femmes et les jeunes des milieux modestes, et investissons dans la connaissance. C'est ce qu’il faut pour un pays prospère, souverain et tourné vers le progrès humain.
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