Un cap assumé vers la transition
Dans ce contexte, Dakhla, Laâyoune et les autres pôles en plein essor se positionnent comme territoires pilotes pour les énergies renouvelables et les services qui les accompagnent, à l’image de ce que la stabilité institutionnelle a déjà permis d’enclencher dans les provinces du Sud : valorisation des ressources, logistique portuaire, ancrage africain.
Sortie du charbon: trajectoire et financements
L’équation sociale : formation, mobilité, protection des revenus sera capitale pour garantir l’acceptabilité de la transition et éviter des fractures territoriales. En outre, le démantèlement progressif du charbon nécessitera accompagné de formations de reconversion professionnelle, notamment pour les techniciens et ingénieurs du secteur thermique.
Coopérations euro méditerranéennes en montée en puissance
- Un accord Maroc‑UE salué par la CGEM, avec une meilleure valorisation des entreprises marocaines dans les renouvelables.
- Le Pacte pour la Méditerranée, en cours d’adoption, qui renforce les coopérations en transition énergétique et technologies vertes.
- Des partenariats en préparation sur l’hydrogène vert avec des acteurs européens, complétant l’axe solaire‑éolien.
Emplois, territoires et chaîne de valeur
-Installation,
-maintenance,
-efficacité énergétique,
-rénovation,
-stockage.
Cette granularité peut réduire les disparités, ancrer des emplois non délocalisables et structurer des PME capables d’exporter des services, certifications et solutions numériques.
Si les grands projets d’énergie renouvelable traduisent très souvent des architectures lourdes, le solaire distribué et les services associés sont essentiellement labours intensifs en main-d’œuvre locale. Cela pourrait alléger la concentration des retombées dans les zones déjà industrialisées, en les diffusant vers les zones secondaires.
2025 s’annonce comme l’année de la bascule. Entre ambition politique, attractivité des investissements et montée en puissance industrielle, le Maroc entre dans la phase décisive de sa transition énergétique.
Si la stratégie se traduit en projets concrets, le Royaume pourra non seulement renforcer sa souveraineté énergétique, mais aussi se positionner comme fournisseur clé pour l’Europe. L’enjeu n’est plus de rêver l’énergie de demain, mais de la produire, l’exporter et en faire un levier durable de croissance nationale.












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