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Médias sociaux, de la passion à l'obsession




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Au commencement, l’homme créa Internet, il y fourra à peu près tout et n’importe quoi, quelques clicks et tout devint possible ! Qu’à cela ne tienne !

 

Aux dépens de leur temps et leur éducation, nos enfants ont vendu leur âme au démon de l’addiction et l’isolement, en se dispersant dans l’espace intersidéral qu’occupent aujourd’hui les médias sociaux. Un démon plutôt charmeur mais ô combien irrésistible qui a su les captiver en transgressant tous les codes du vivre ensemble, les coupant du monde réel pour les emmurer chacun dans sa petite bulle virtuelle ne communiquant que par écrans interposés. Les médias sociaux sont de véritables sanctuaires du fantasme qui s’accaparent les esprits faibles tout en les illuminant de l'extérieur. Ils s’invitent dans nos foyers, s’incrustent parmi nous, malgré nous, engouffrant à tous crins notre promiscuité et vie harmonieuse d’antan. Faisons le constat.

 

Internet : l’une des révolutions majeures du 21e siècle

Sans nulle crainte de tomber dans le ridicule ou l’exagération, la vulgarisation des moyens de communications à travers le monde par le biais de ce qu’on appelle familièrement aujourd’hui la toile, relève d’un niveau de bouleversement quasi-comparable au passage du paléolithique au néolithique, période de la préhistoire essentiellement marquée par la conquête du feu et ses retombées positives sur l’humanité.
 

En effet, l’essor fulgurant des procédés technologiques accompli au cours de ces trois dernières décennies, a permis l’élaboration des applications numériques qui ont conduit à l’avènement du vaste réseau Internet et sa galopante domestication à l’échelle planétaire. Une véritable prouesse  qui n’a pas manqué de conquérir les cœurs et les esprits de par son caractère novateur et stimulant. Depuis lors, ordinateurs, tablettes, Smartphones et même plus récemment des téléviseurs connectés, ont pris place centrale dans notre paysage familier et notre quotidien. D’apparence inoffensive, le nec plus ultra de la technologie informatique a de ce fait, tout simplement chambardé nos bonnes vieilles habitudes, notre espace vital et nos repères sociaux. Aujourd’hui, se connecter en un battement de cils, partout et n’importe quand, n’est ni un luxe ni un privilège réservé aux seules élites de la société. Migrer en ligne pour se fondre dans la masse virtuelle mondiale est tantôt devenu un besoin élémentaire, non seulement pour la juste cause de se sentir dans l’air du temps et de la modernité, mais aussi et surtout  pour s’informer, échanger, le cas échéant survivre si l’on découle de contrées reculées. Nous pouvons par conséquent l’affirmer haut et fort, Internet a inexorablement conduit à l’émergence d’une nouvelle ère de civilisation et tout porte à croire que nous assistons à une révolution majeure, l’une des plus merveilleuses sinon la plus remarquable de ce 21e siècle. Tenons-le pour acquis, parler d’internet revient désormais à parler essentiellement des médias sociaux au sens large incluant réseaux thématiques, forums, blogs, wikis, messageries…etc. Et à ce titre, ils sont devenus incontestablement des espaces privilégiés d’accès à l’information et de communication digitale au détriment des médias traditionnels en raison de leur gratuité et simplicité d’utilisation.
 

Cependant, nous ne pouvons faire l’économie d’une réflexion de fond sur un phénomène d’une telle envergure, qui est de nature à remettre sérieusement en cause les fondamentaux mêmes de notre condition de vie, tant et si bien que, si les philosophes et historiens pensent assister là à une mise en branle inédite dans l’histoire de l’humanité, les politiques et économistes  s’accordent à y voir de puissants aiguillons de croissance et un levier de créativité intelligente sans commune mesure.
 

Techniquement, Internet est l’alliance consommée entre l’informatique et les télécommunications donnant naissance à une ribambelle de services ouverts au grand public dans tous les domaines d’activité. Depuis lors, la fertilité insufflée par cette union sacrée n’a pas connu de répit, elle nous fait chaque jour la démonstration d’une pléthore de nouveautés toutes empreintes d’expertises et d’ingéniosités fascinantes.
 

C’est dans cet esprit de recherche effrénée de compétitivité et de performance, que les géants américains du numérique GAFAM(1) et ses autres rivaux de la Silicon Valley et de Chine, ont mis au point toute la constellation des médias sociaux actuellement répandus dans le Web. Leur seule motivation étant l’assemblage de données personnelles de masse à des fins d’exploitations purement commerciales et financières. Et c’est pari gagné pour les mastodontes américains au vu des vertigineux profits engrangés, les classant parmi les dix premières capitalisations boursières dans le monde : 5000 Milliards $, environ 2,4 fois la valeur du CAC 40 (Estimation BFM Bourse Janv.2020).

 

Technologie et morale

De toute évidence, une telle réussite n’aurait jamais été possible sans une virulente intrusion informatique dans nos vies privées, une sorte d’entrée par effraction au quelle nous consentons notre totale bénédiction. Or ce paradoxe à lui seul, devrait nous interpeller au plus haut niveau quant à la foultitude de dangers et contradictions consubstantiels à une utilisation outrancière de ce nouveau Graal de la communication et ses nombreuses applications difficiles à décliner.
 

 A bien des égards, la diffusion à grande échelle de contenus numériques aux quatre coins du globe via les médias sociaux en tant que vecteurs de communication, suscite nombre d’interrogations et craintes d’ordre éminemment essentiel. La plus préoccupante d’entre elles, pose l’épineuse question de la confidentialité et la protection de la vie privée au sein même de la communauté d’utilisateurs des médias sociaux. Et pour cause, des cas de dérives malveillantes avérées subséquemment à l’extraction et au détournement de données personnelles font légion. Dans ce registre hélas, l’actualité aussi bien nationale qu’internationale, abonde en procès sulfureux et retentissants pour des délits aussi abominables les uns que les autres : allégations calomnieuses (infox), chantage, harcèlement, incitation à la débauche...etc.
 

A l’origine de ces méfaits crapuleux, du chapardage de données informatiques (documents, hashtag, photos, vidéos..) potentiellement compromettantes aux yeux de jeunes larrons du web sans scrupules, qui les utilisent  à des fins d’exploitation frauduleuse en dépit des lourdes sanctions prévues par la loi dans ce domaine. Mais force est de constater que la répression à elle seule n’a jamais fait preuve d’autorité, d’où une inquiétude de plus en plus persistante, du reste bien légitime au regard de tous les agissements à caractère subversif pouvant atteindre à l’intégrité et à l’étique morale.
 

A ce propos, Tahar Benjelloun n’a pas manqué de souligner dans l’une de ses dernières chroniques (2), l’impérieuse nécessité d’une frontière séparant la technologie de la morale, la première devant être au service de la seconde pour mieux accompagner le progrès social, et ceci insiste-t-il, dans le strict respect des valeurs et libertés individuelles.
 

Le fait est qu’à l’ère de l’influence digitale, tous les médias sociaux en vogue rivalisent de convivialité à fin de favoriser au mieux le dialogue et le partage en toute liberté et mobilité. Ce qui n’est pas pour décourager tous les passionnés conquis à s’y répandre plus que de raison en toutes circonstances, et parfois même dans les endroits les plus inappropriés des espaces publics comme les lieux de culte et les musées ! Une fascination qui rime avec l’obsession, au demeurant, celle d’être soumis à une crainte permanente de ne pas être au rendez-vous d’une publication ou d’un fait d’actualité, si dérisoires soient-ils.
 

A les voir recroquevillés sur eux-mêmes, les yeux rivés sur leur petit écran tels des somnambules éveillés, complètement extirpés du monde extérieur, on devine aisément ce qui peut les maintenir aussi captifs et suspendus hors de notre espace-temps communs à tous. Une chose est sûre, la magie Internet est à l’œuvre et nul ne peut le contester !
 

Profil type des utilisateurs
 

Il est de bon ton à présent de s'interroger sérieusement sur cette exceptionnelle force d’attractivité que les médias sociaux exercent sur tous les mordus du Net, au point de canaliser toutes leurs énergies cognitives et influer sur leur mental et leur sens des réalités. Pour bien appréhender le phénomène, intéressons-nous à la diversité et spécificité de ces adeptes si facile à conquérir.
 

D’abord, n’allons pas verser dans les amalgames en mettant tout le monde dans le même panier. Il en existe certes de braves et pertinents sujets pour qui les médias sociaux ne sont pas seulement des espaces ludiques consacrés aux divertissements et loisirs, ils représentent pour la plus part des tribunes libres de toute coercition, pouvant donner lieu à des échanges interactifs et utiles dans bien des domaines de la vie sociale. Ainsi, sur le plan culturel, les amateurs de plusieurs disciplines aussi riches que variées, telles que l’art, la littérature et la science, peuvent trouver leur bonheur en s’enrôlant dans certains réseaux thématiques en ligne, dédiés aux partages d’idées et d’expériences diverses, ce qui ne peut que contribuer à l’enrichissement de leurs connaissances et in fine, aboutir à leur épanouissement personnel. Sur le plan du volontariat, les médias sociaux peuvent mobiliser des élans de solidarité spontanés en vue d’informer, dénoncer, ou participer à des actions communes et caritatives, voire soutenir des causes revendicatives militantes et méritoires. Dans un cadre strictement professionnel, les médias sociaux sont devenus incontournables pour la recherche d’emplois et d’évolution de carrières, notamment sur la célèbre application LinkedIn connue pour être le plus grand réseau professionnel mondial en termes de valorisation de compétences et d’opportunités d’emplois. Sur un autre plan plus personnel et affectif, si la tendance générale incite à l’élargissement des cercles d’influence et d’amitiés via les plateformes sociales attitrées, d’autres sites de rencontres en ligne offrent aux célibataires endurcis l’occasion de trouver l’âme sœur et les partenaires de leur vie.
 

Signe des temps modernes et de la virtualité, ces nouveaux supports numériques d’informations et de contacts disposent de précieux atouts en comparaison de tous les médias traditionnels. Ils présentent l’avantage de mieux cerner les profils de leurs utilisateurs à travers une interactivité de plus en plus sophistiquée dans les applications numériques mises en ligne. Ce qui de prime abord, laisse apparaitre un mélange détonant de sensibilités et de comportements, tranchant totalement avec tous les schémas d’analyse consensuelle centrés sur  les critères de typologies sociales et d’appartenances sociodémographiques.
 

Parmi les profils les plus boulimiques et hyperactifs du Web, certains sont de velléités délétères et leur omniprésence en ligne s’en ressent par leur spontanéité à interférer importunément dans toutes les files d’actualité. Comme des reptiles happant leur proie, ils se tiennent toujours embusqués à l’affût de nouvelles défrayant la chronique et de forte propension virale. Leur but étant de relayer toutes sortes d'opprobres ou opinions négatives les concernant, à vocation intrinsèque de déclencher la polémique et créer la cacophonie. En manipulant l’information de la sorte, ils s’offrent à l’envi des tribunes dont ils sont sûrs de faire audience pour enflammer la toile, en déversant des contenus pour le moins illicites ou indésirables, le plus souvent associés à des discours de haine et d'amertume générale. Il va sans dire qu’une telle pratique aussi rebutante qu’irresponsable, ne rencontre pas toujours l’écho favorable espéré auprès d’un public de plus en plus méfiant, craignant d’être indigné ou choqué par la brutalité des propos diffusés. Idéalement, les auteurs de ce type de dérapage devraient être sinon bannis du moins recadrés au moyen d’algorithmes spécifiques de contrôle et de régulation, axés sur la censure ou la modération comme il est d’usage dans le plus populaire des réseaux sociaux Facebook de Mark Zuckerberg. Et pour ne citer que ce dernier, personne n’ignore aujourd’hui l’extraordinaire force de frappe dont il dispose pour propager à bon port toutes révélations scabreuses, qui plus est, sur des territoires aussi vastes qu’éloignés en des laps de temps dépassant tout entendement. A juste titre d’ailleurs, ce réseau compte à lui seul plus d’abonnés actifs disséminés dans le monde que d’habitants en Chine, USA et Europe réunis, soit un total avoisinant 2,5 milliards de personnes connectées par mois.
 

En marge de cette catégorie de rebelles ouvertement portés par leur exubérance à rompre les rangs des plus disciplinés du Web,  nous pouvons croiser toute une génération d’internautes particulièrement friands de contenus virtuels aussi luxuriants qu’évocateurs des nouvelles tendances se faisant jour en ligne. La plus part d’entre eux, en mal de reconnaissance sociale ou communautaire, se lancent à corps perdu dans la construction de leur univers digital, en se laissant agrippés par des bonimenteurs marchands de rêves qui infestent le Web, se proclamant experts incontournables dans tous les domaines. Programmés pour plaire par des agences de communication spécialisées dans le webmarketing, ces « influenceurs » comptent de plus en plus de « followers » surexcités, complètement obnubilés par les dernières créations qui se répandent à profusion sur Internet. A l’instar de l’addiction aux jeux en ligne, l'achat compulsif est une dépendance de même niveau d’emprise et de  fascination derrière laquelle se cache  la toute puissante mainmise de la Fashion-Actualité défilant en boucle dans les magasines people de prestige ainsi que sur les différents sites d'information des professionnels de la mode, du luxe et de la beauté.
 

Et l’on est par ailleurs tout aussi saisi par cette autre frange d’internautes d’âges incertains, particulièrement avides du sensationnel et parutions licencieuses, en s’adonnant aux jeux de miroirs entre Facebook, Snapchat et Instagram pour se façonner une image virtuelle propre tentant d’édulcorer une réalité plus basique et difficile à assumer. Pour assouvir leur soif de voyeurs impénitents, ils n’hésitent pas à user des Live Stories pour exhiber leur vie et intimité en temps et en heure, se fendant à l’occasion de quelques photos de plats exotiques chopées lors d’improbables voyages, ou de selfies arrachés auprès de quelconques bonnes figures publiques en guise de précieux sésame, qu’ils brandissent avec un brin de fierté sur leur compte, non sans demeurer follement impatients de voir tomber en retour ces fameux clics enjoliveurs, ultimes réconforts à leurs passions et délires démesurés. Ces likes constituent un véritable enjeu qui tourne à l’obsession chez tous ceux qui les affectionnent, car ils témoignent du degré d’affinité ou de popularité préexistante avec des fans en totale admiration pour les contenus publiés.
 

Tout bien considéré, si l’examen des profils ci-dessus décrits s’est focalisé sur l’observation directe des comportements pluriels adoptés en ligne, il n’a pas la prétention d’être une évaluation académique et exhaustive expressément basée sur la corrélation existante entre les différents contextes socioculturels et l’usage numérique. En revanche, l’auto-exposition de tous les usagers des médias sociaux se fait naturellement à travers la multitude des choix qui leur sont offerts ou quelques fois imposés. Ces choix déterminent leur personnalité, leur état d’esprit, leur penchant, leur religiosité…etc. Or nous savons que la règle d’inférence et les systèmes de filtrage pratiqués par tous les réseaux sociaux se servent  justement de toutes ces données pour construire à chacun de nous notre petit univers virtuel à partir de nos préférences observées. Habitudes de consommation, relations sociales et même opinions politiques ou caractéristiques biométriques, toute une mine d’informations que l’intelligence artificielle est capable d’analyser pour nous profiler individuellement à des fins de marketing digital et d’orientation vers des contenus ciblés. Et voilà que nous prenons part à cette machination dès lors que nous acceptons de fournir sans sourciller toutes sortes de renseignements d’ordre privé,  souvent bien plus qu’il n’en faut pour alimenter les Big Data que les décideurs de l’oligopole des GAFAM  mettent copieusement à profit dans leurs florissants business 

 aux multiples sous-jacents sur le marché numérique mondial.

 

Emergence d’un nouvel ordre social

Ne nous-fourvoyons pas de notre véritable petite nature si frêle et complexe à la fois, assumons nos incohérences et modérons nos élans impulsifs aux désirs et passions les plus addictogènes, sans quoi nous concéderions à l’invasion numérique ce que nous avons de plus noble et humain : notre liberté de penser, choisir entre le bien et le mal, la raison ou le sentiment. Et comme nous l’enseigne le grand philosophe et écrivain français Frédéric Lenoir (3) dans sa longue quête sur l'art de vivre et la sagesse, le sage est celui qui lutte en permanence pour la reconquête de sa liberté intérieure afin de délivrer son âme de toutes ses tentations et passions dévorantes.
 

Ceci étant dit, il serait difficile d’ignorer les motivations profondes qui amènent ces jeunes et irréductibles surfeurs à arpenter la toile, en dépit de leur asservissement dont ils ont pleinement conscience. Les nouvelles technologies ont donné naissance à un nouvel ordre social favorisant l’expression des besoins communautaires latents de sociabilité et de rencontres autour de thèmes fédérateurs, un ordre qui dicte un changement radical de notre organisation sociale, du tribalisme classique des temps anciens vers celui virtuel des temps modernes.
 

Vous l’aurez compris, avec la montée en puissance des médias sociaux, notre avenir et en particulier celui de nos enfants, est bel et bien pris en étau entre deux mondes en pleine mutation sociétale. Nous, en tant que parents avisés, nous devons relever le défi en hissant au plus haut notre capacité d’adaptation face à ces changements de valeurs, tout en gardant un œil vigilant sur le temple sacré de la moralité et l’authenticité de notre condition humaine.
 

Pour finir, il faut savoir rendre à César ce qui est à César : les médias sociaux ont indéniablement réussis à libérer la parole là où pendant des lustres les grands médias étaient les seuls réceptacles de l’expression publique au sens large. Mais, si tenté que l’on puisse considérer qu’ils ont pour autant aboli toutes les frontières entre nos différences ethniques, religieuses ou culturelles dans le seul but de rapprochements et d’échanges, alors le grand miracle tant convoité ne s’est pas encore produit. Plus que jamais, ils ne cesseront de foisonner dans cet univers enchanteur, où ils continueront sans cesse de nous bercer d’illusions, de fantasmes et de passions jusqu’à l’obsession.

Je vous laisse méditer cette maxime de François duc de La Rochefoucauld (classiciste littéraire 17e siècle) : 

 

«Peu de gens sont assez sages pour préférer le blâme qui leur est utile à la louange qui les trahit»

 

Par Jamal Benaddou Idrissi

(1) Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft - (2) Technologie et morale (Le360.ma-20.01.20) - (3) Méditer à cœur ouvert (Nil, 2018)

 

A propos de l’auteur :

Jamal Benaddou Idrissi est artiste peintre autodidacte et essayiste dans divers domaines de l’actualité économique, sociale et culturelle. Se servant de sa plume comme de son pinceau, il use de la même force et rigueur pour nous parler aujourd’hui d’un phénomène de société qui l’interpelle plus qu'il ne le fascine, celui de la prolifération des médias sociaux en ligne et leur redoutable incursion dans notre mode de vie et notre quotidien. Apparus à leur début comme moyen de démocratisation du savoir et de libération de la parole au delà  des tabous et des frontières, ils prennent de plus en plus de pouvoir pour s’enraciner définitivement dans nos habitudes au point de conditionner aussi bien notre liberté que notre épanouissement et bien-être personnel. Jamal Benaddou Idrissi  fait un décryptage de ce nouveau paradigme, et nous met en garde contre les limites et dangers d’une addiction non contrôlée en particulier de la part des jeunes en phase de découverte et d’insertion économique et sociale dans un monde en devenir plus virtuel que jamais.




Mercredi 9 Septembre 2020


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