Aucune candidature déposée à ce stade
Depuis quelques jours, le nom du Maroc circule avec insistance dans les discussions autour de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2028. Certains médias évoquent même un retour quasi acté du Royaume dans la course. En coulisses, le discours est beaucoup plus prudent.
Selon une source fédérale contactée, la FRMF ne s’est officiellement positionnée sur rien. Aucun dossier n’est en préparation, aucun arbitrage n’a été rendu, et surtout, la Confédération africaine de football (CAF) n’a pas encore ouvert le processus de candidatures ni communiqué sur les critères exigés. En clair : parler de CAN 2028 aujourd’hui, c’est aller trop vite.
CAN 2025 : le chantier prioritaire, sans distraction
Du côté de la Fédération, la ligne est claire : toute l’énergie est concentrée sur la CAN 2025. L’objectif est simple mais ambitieux : livrer une édition irréprochable, aussi bien sur le plan sportif que logistique, sécuritaire et organisationnel.
Et pour l’instant, le pari semble tenu. Les sélections participantes saluent unanimement la qualité des infrastructures, l’accueil et la fluidité de l’organisation. Stades modernes, déplacements maîtrisés, hébergement, sécurité : le Maroc déroule, sans fausse note. Dans ce contexte, se projeter officiellement sur 2028 serait perçu comme une distraction inutile.
Pourquoi les rumeurs ont pris de l’ampleur
Si ces spéculations ont autant circulé, ce n’est pas un hasard. La CAF a récemment décidé de faire passer la CAN à un rythme quadriennal, faisant de 2028 la première édition sous ce nouveau format. Un tournant majeur, qui a relancé les calculs et les conjectures.
À cela s’ajoute la crédibilité acquise par le Maroc ces dernières années. Le Royaume est désormais perçu comme une valeur sûre du football africain, capable d’organiser des événements majeurs sans improvisation. Résultat : même sans candidature officielle, le Maroc est systématiquement cité.
Un poids lourd africain, même sans se déclarer
Officiellement silencieux, le Maroc reste néanmoins un acteur central dans les équilibres du football continental. Les investissements massifs dans les infrastructures sportives et de transport parlent d’eux-mêmes. Le futur stade Hassan II de Casablanca, annoncé à 115.000 places et prévu pour 2028, symbolise cette ambition. À cela s’ajoutent l’extension du TGV, la modernisation des aéroports, le renforcement de l’offre hôtelière et, en ligne de mire, la Coupe du monde 2030, coorganisée avec l’Espagne et le Portugal.
Pour l’instant, le Maroc avance sans se presser. Pas de candidature annoncée, pas de calendrier précipité. La CAN 2025 d’abord, le reste ensuite. Mais une chose est sûre : le jour où la CAF ouvrira officiellement la porte, le Royaume aura toutes les cartes en main. À suivre de très près.












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