Des stars, du sable et du sang-froid : Marrakech se transforme en décor de télé-réalité musclée pour la version luxe et choc d’un show australien culte.

Qui aurait cru que les palmiers du Palmeraie serviraient un jour de toile de fond à un bootcamp militaire façon Hollywood ?

“SAS Australia: Who Dares Wins” est un show de survie qui cartonne en Australie et au Royaume-Uni.

À l’origine, on y voyait des célébrités tenter de survivre à un entraînement militaire ultra-intense, encadrées par d’anciens soldats des forces spéciales. Mais pour la nouvelle saison, la production a décidé de revoir sa copie — et son décor.

Rebaptisé “SAS Hotel”, le programme prend un virage plus cinématographique, entre défis extrêmes et décorum raffiné.

Un peu comme si The White Lotus rencontrait Koh-Lanta, mais version paillettes et sueur froide.

Les douze candidats (moitié Britanniques, moitié Australiens) doivent affronter des épreuves physiques redoutables… tout en logeant dans des hôtels de luxe dignes d’un shooting Vogue.

Et c’est Marrakech qui a été choisie comme terrain d’expérimentation grandeur nature. Pas étonnant : entre désert, médina labyrinthique et riads design, la ville rouge coche toutes les cases du décor parfait.

Sauf que cette fois, pas de hammam détente au programme. Ici, on transpire, on grimpe, on résiste — et parfois, on craque.

Depuis quelques jours, plusieurs figures médiatiques australiennes ont été repérées entre le parking de l’aéroport Menara et les salons confidentiels d’un palace local.

Parmi elles : Jessica Power, queen de la télé-réalité australienne, Natalie Bassingthwaighte, actrice-chanteuse, et Ryan Maloney, visage emblématique de la série Neighbours.

Les stars britanniques restent, elles, sous embargo pour le moment — mais des fuites parlent déjà de sportifs de haut niveau et de visages familiers de la BBC.

Voir une émission de téléréalité militaire s’installer au pays du thé à la menthe, c’est un peu comme croiser un commando dans une boutique de babouches. Et pourtant, ça colle.

Marrakech joue ici une carte inattendue, entre authenticité brute et glamour exotique. Est-ce le début d’une nouvelle tendance ?

En tout cas, les yeux du monde sont braqués sur nous — et cette fois, ce ne sont pas que des influenceurs en babouches qui filment le Koutoubia au drone.