Par Adnane Benchakroun
Réunit les fidèles en liesse honorée.
Le mouton est offert, en symbole béni,
Mais l'excès souvent trouble ce jour éclairci.
Les tables se couvrent de festins abondants,
De viandes et de mets aux parfums éclatants.
Mais la chair en excès peut l'estomac peser,
Indigestions fréquentes, l'esprit alourder.
Les repas généreux, riches en goûts variés,
Parfois chargent le ventre, en maux intensifiés.
Les ballonnements viennent, et l'inconfort aussi,
En surchargeant le corps d'un fardeau adouci.
Les excès de sel dans les plats préparés,
Accentuent la pression, le cœur à surveiller.
Hypertension menace, fatigue en écho,
Les maux de tête sévères suivent le sursaut.
Pourtant, dans ces excès, l'unité se dessine,
La solidarité, dans chaque bouchée divine.
La famille se rassemble, autour du festin,
Partageant les saveurs et les rires sans fin.
Modération, clé de la fête apaisée,
Pour savourer les plats sans se voir oppressé.
Boire de l'eau en abondance, en source claire,
Aide à la digestion, au bien-être éphémère.
Légère activité après le repas pris,
Comme une douce marche sous le ciel assoupi,
Stimule la digestion, allège le fardeau,
Évite la lourdeur, préserve le repos.
Inclure des légumes, des fruits colorés,
Équilibre le festin, en santé préservée.
Pour les cœurs hypertendus, vigilance accrue,
Éviter le sel et les graisses, en vertu.
Surveiller sa tension, régulièrement pris,
Est essentiel pour tous, pour des jours adoucis.
Ainsi, en célébrant, on garde la santé,
Profiter des moments, en joie et en bonté.
La fête de l'Aïd al-Adha, si chérie,
Est un moment de grâce, de partage et d'esprit.
Mais gardons en mémoire, en festoyant en paix,
Que la modération est la clé de succès.
En somme, dans l'excès, une leçon se cache,
Pour vivre en harmonie, sans que le corps ne se fâche.
Que cette indigestion, douce et solidaire,
Nous rappelle la mesure, pour des jours plus légers.