L'ODJ Média

Deux incidents récents à Huelva en Espagne ravivent les inquiétudes sur les conditions de travail des ouvrières marocaines employées dans la cueillette des fraises.

Une femme atteinte d’un cancer a été renvoyée au Maroc malgré un traitement en cours, tandis qu’un groupe d’ouvrières a été laissé sans contrat ni ressources pendant plus d’un mois.

Si le syndicat CCOO a permis une régularisation in extremis, ces cas soulèvent des doutes sur le respect du programme GECCO et menacent l’image du secteur agricole andalou.

Selon le rapport 2025 du Réseau mondial contre les crises alimentaires, le Maroc ne présente pas de situation d’insécurité alimentaire aiguë, contrairement à ses voisins.

L’Algérie, la Libye et la Mauritanie figurent parmi les pays touchés par des déplacements forcés, une instabilité structurelle et une forte exposition aux chocs économiques et climatiques.

Bien que moins affectée que d’autres régions africaines, l’Afrique du Nord reste fragile face aux crises globales de la faim.

L’Association marocaine des propriétaires d’auto-écoles interpelle le ministère du Transport sur l’inexistence de dispositifs adaptés à la formation et à l’examen du permis EB, dédié aux véhicules avec remorque.

Malgré un cadre légal existant, l’absence d’infrastructures et de reconnaissance officielle freine son activation.

Ce vide réglementaire met en danger la sécurité routière, selon l’Association, qui appelle à une réforme urgente, inspirée d’exemples européens comme la France ou l’Allemagne.

Un accident tragique a coûté la vie à sept personnes dimanche sur la route nationale N23, près de Sour El Aaz (province d’El Kelâa des Sraghna), après le renversement d’un triporteur transportant 14 passagers en route vers un site d’estivage.

Les blessés, certains dans un état critique, ont été transférés à l’hôpital local. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie royale pour faire la lumière sur les circonstances du drame.

À Meknès, la quasi-totalité des blocs opératoires publics tourne au ralenti, victime d’une pénurie alarmante d’anesthésistes-réanimateurs.

Le nombre de ces spécialistes est passé de près de 200 à une trentaine depuis la pandémie, rendant la prise en charge chirurgicale extrêmement difficile. À l’hôpital Mohammed V comme ailleurs, un seul médecin peut être chargé de plusieurs spécialités.

Les syndicats dénoncent une fuite massive vers le privé, tandis que les élus interpellent le ministère de la Santé. Les solutions temporaires mises en place restent insuffisantes face à une crise structurelle menaçant directement la santé des patients.