Présentée au GITEX Africa 2025 comme un modèle d’edtech efficiente, la plateforme combine collecte de données comportementales, scoring d’intérêt, accompagnement semi-automatisé et scripts de persuasion. L’idée est séduisante : fluidifier l’expérience des étudiants, raccourcir le délai entre le clic et l’inscription, et garantir aux universités un meilleur “remplissage”.
Mais derrière l’efficacité, une inquiétude : où est passé le libre arbitre ? Peut-on automatiser un acte aussi intime que le choix d’une orientation académique ? Les filtres algorithmiques ne risquent-ils pas d’enfermer les jeunes dans des profils prédéfinis ? L’orientation devient un tunnel UX : fluide, oui, mais sans vrai détour possible.
Mais derrière l’efficacité, une inquiétude : où est passé le libre arbitre ? Peut-on automatiser un acte aussi intime que le choix d’une orientation académique ? Les filtres algorithmiques ne risquent-ils pas d’enfermer les jeunes dans des profils prédéfinis ? L’orientation devient un tunnel UX : fluide, oui, mais sans vrai détour possible.
👹 L’avocat du diable : Optimiser l’orientation ou orienter l’optimisation ?
Et si Admissions Center n’était que l’ultime raffinement d’un monde où l’éducation devient un produit à vendre, et l’étudiant un client à capturer ? On habille ça d’algorithmes bienveillants, mais il s’agit surtout de rentabiliser des places vides. Le jeune devient une cible. On ne l’écoute plus, on le dirige subtilement là où il y a de la place… ou de la marge. Et plus on le guide, plus il perd sa capacité à se tromper, à bifurquer, à douter. Le libre choix, dans ce modèle, devient une illusion UX. L’éducation devrait former des citoyens, pas des clients de parcours optimisés. Si l’on commence à scorer les ambitions dès 17 ans, il ne faudra pas s’étonner qu’ils deviennent adultes sans jamais oser sortir du script.
Veezen – Intelligence artificielle – Émotions – Surveillance – Bien-être – Burn-out – Management – Dialogue – Analyse comportementale – Risques psychosociaux