Les intervenants, comme Yassine Laghzioui, soulignent que l’IA peut accélérer l’émergence de solutions novatrices. Les discussions se sont orientées vers la nécessité de bâtir des ponts entre le milieu académique et le secteur industriel, favorisant ainsi la coopération et l’innovation. Loin des traditionnelles conférences, l’événement a mis l’accent sur des interactions directes entre startups et investisseurs, avec des présentations innovantes et des échanges ciblés.

Cependant, des voix critiques ont rappelé que l'IA, si elle est mal encadrée, pourrait renforcer les inégalités d'accès à la technologie. Jalal Charaf a plaidé pour une formation accessible à grande échelle, permettant aux jeunes de développer des solutions adaptées à leurs réalités. L’initiative Africa 100 vise à former cent millions d’Africains aux usages avancés de l’IA, favorisant ainsi un développement inclusif et durable.

Lors de cette édition du DeepTech Summit, trois startups africaines se disputent un prix de 150.000 dollars, une opportunité précieuse pour les jeunes entrepreneurs. Chaque lauréat, sélectionné dans des domaines clés tels que les sciences de la vie et l’économie verte, recevra une dotation de 50.000 dollars ainsi qu’un accès privilégié à l’écosystème de l’UM6P. Moncef Belkhayat, président de H&S Invest Holding, a souligné l'importance de cette collaboration entre le secteur industriel et l'académie pour stimuler l'innovation.

Cette synergie vise non seulement à établir des bureaux sur le campus, mais aussi à initier des projets concrets en recherche et développement. L’accent est mis sur la co-innovation, notamment dans le domaine pharmaceutique et dermocosmétique, démontrant ainsi que l’avenir de l’innovation en Afrique repose sur des partenariats solides et des initiatives locales.