Ah, nos chers voisins algériens ! Leur imagination débordante et leur capacité à voir la main invisible du Maroc partout mériteraient un prix Nobel de la fiction géopolitique. Hélas, ce prix n'existe pas encore, mais à ce rythme, il suffira d'un ou deux nouveaux « dossiers explosifs » pour que l'Académie suédoise s'y penche sérieusement.

Nous avons déjà tout entendu : le Maroc serait responsable des feux de forêt, de la sécheresse, du mauvais temps, et peut-être même de la disparition du sucre des rayons de certains magasins algériens. Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Nous attendons avec impatience la prochaine révélation fracassante : le Maroc aurait-il un lien avec le réchauffement climatique ? Après tout, si le Sahara s’étend, c’est sûrement un complot rabati. Si les températures augmentent, c’est sûrement un sort jeté depuis Fès. Et si l’Algérie reçoit trop de pluie, c’est peut-être une vengeance météorologique calculée dans les laboratoires secrets de Casablanca !

Mieux encore, pourquoi ne pas accuser le Maroc d’être responsable de la disparition de la couche d’ozone ? Avec tout ce couscous que nous préparons, la vapeur générée doit sûrement affecter l’atmosphère… Sans parler du phénomène El Niño ! Il est fort probable que quelque part, un communiqué officiel algérien soit en préparation pour révéler que les vagues de chaleur en Amérique du Sud sont en fait une conséquence directe d’une manipulation marocaine.

Et si nous allions encore plus loin ? Peut-être que Rabat est secrètement à l’origine du triangle des Bermudes, des bugs informatiques, et des embouteillages à Alger. Qui sait, avec un peu d’effort, nos voisins pourraient même prouver que le Maroc influence la rotation de la Terre. Il suffit d’un petit communiqué et d’un analyste en « géopolitique quantique » pour démontrer que notre pays aurait réussi à ralentir l’orbite terrestre, juste pour perturber la stabilité régionale.

Finalement, nous devons admettre que cette obsession frôle le génie. Elle nous rappelle que, malgré les tensions, nos voisins de l'Est passent plus de temps à penser au Maroc qu'à leur propre avenir. En guise de remerciement, nous devrions peut-être leur envoyer une médaille d’honneur pour « obsession diplomatique continue ».

En attendant la prochaine accusation sensationnelle, une chose est sûre : si le ridicule tuait, il y aurait déjà un sérieux problème démographique de l’autre côté de la frontière.

Oui, chers voisins, vous aviez raison depuis le début ! Le Maroc contrôle bel et bien la météo, et nous avons un département secret spécialisé dans la manipulation des courants d'air. C’est nous qui soufflons sur vos parapluies pour les retourner, nous qui décidons si vous aurez trop de soleil ou pas assez. D’ailleurs, la disparition de la couche d’ozone ? C’était un test. Juste pour voir si quelqu’un allait s’en rendre compte.

Quant à El Niño, c’est effectivement un projet expérimental de nos chercheurs en océanographie ésotérique. Ils se sont un peu laissés emporter, on l’admet, et maintenant il faut gérer les conséquences. Et ne parlons même pas du réchauffement climatique : si la planète chauffe, c’est parce qu’on a voulu tester un tajine géant. Malheureusement, la sauce a un peu débordé, et on a perdu le contrôle des températures mondiales.

Mais le plus grave dans tout cela, c'est que nous avons oublié d’informer le reste du monde de notre pouvoir. On aurait pu monétiser nos talents, vendre des services de modification climatique, influencer les marchés de l’énergie, et même faire pousser des dattiers sur la Lune. Mais non, on a préféré garder ça pour nous, juste pour le plaisir de voir votre réaction à chaque « révélation ».

Alors, à vous de voir : voulez-vous un hiver plus doux ? Une pluie sur commande ? Une brise légère pour rafraîchir vos soirées d’été ? Il suffit de demander… mais attention, nos services ne sont pas gratuits ! Peut-être en échange d’un peu moins d’obsession marocaine dans vos discours ?

Allez, sans rancune. Après tout, si le Maroc est si puissant, autant en profiter, non ?