Le choix du Maroc comme pays hôte n’est pas anodin. Il s’inscrit dans une continuité diplomatique et économique portée personnellement par le Souverain, qui a fait de la coopération Sud-Sud, et plus particulièrement africaine, un axe structurant de la politique étrangère du Royaume. Les nombreuses visites royales sur le continent et les discours appelant à une Afrique qui se prend en main trouvent ici une traduction économique tangible
Cette édition a rassemblé plus de 1 000 participants, dont près de 30 % issus de pays africains, témoignant d’un réel intérêt continental. Trente-et-un délégations officielles ont pris part aux travaux, parmi lesquelles quinze ministres africains en charge du commerce, ainsi que de nombreux ambassadeurs. Un niveau de représentation qui illustre la montée en puissance institutionnelle de la ZLECAf, mais aussi l’urgence ressentie par les États face aux défis de compétitivité et de souveraineté économique
Au-delà des chiffres, le forum a surtout marqué par la densité des échanges. Dix fédérations professionnelles marocaines, représentant l’ensemble des régions du Royaume, ont été mobilisées aux côtés de huit exposants africains et de neuf unions africaines d’employeurs. Cette configuration traduit une volonté affirmée de dépasser le cadre des déclarations politiques pour impliquer directement les acteurs économiques, seuls capables de transformer les accords en flux commerciaux réels
Les débats ont porté sur les opportunités offertes par un marché continental de plus de 1,3 milliard de consommateurs, mais aussi sur les obstacles persistants à son effectivité. Logistique, normes, financement, chaînes de valeur, accès à l’information : autant de freins identifiés, mais également de leviers à activer. Le forum a ainsi permis de partager des expériences réussies en matière de commerce et d’investissement, tout en esquissant des pistes concrètes pour accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf
Un accent particulier a été mis sur l’inclusion. En parallèle des sessions plénières, une workshop interactive dédiée aux jeunes et aux femmes entrepreneurs a été organisée, sous la supervision conjointe d’experts de la Secrétairerie d’État chargée du commerce extérieur et du Secrétariat général de la ZLECAf. L’objectif : démystifier l’accord, faciliter l’accès aux marchés africains et encourager une nouvelle génération d’opérateurs économiques à s’inscrire dans une dynamique panafricaine
Le forum a également pris une dimension très concrète grâce à l’organisation d’un vaste espace d’exposition. Produits du terroir, artisanat, industrie, économie sociale et solidaire : toutes les régions du Maroc y étaient représentées, aux côtés d’exposants venus de plusieurs pays africains. Une vitrine qui a permis de valoriser le potentiel exportable marocain et africain, tout en favorisant les rencontres B2B entre chefs d’entreprise, dans une logique de partenariats gagnant-gagnant, chère à la vision royale
Les participants ont unanimement souligné l’importance de renforcer la confiance dans le capital humain africain. Innovation, transfert de technologie, amélioration des chaînes d’approvisionnement et réduction des barrières non tarifaires ont été identifiés comme des priorités pour faire de la ZLECAf un véritable moteur de croissance et de création d’emplois, notamment pour la jeunesse du continent
Sur le plan institutionnel, le forum s’est conclu par la signature de plusieurs accords de coopération et mémorandums d’entente, visant notamment à renforcer l’ancrage territorial de la ZLECAf et à faire du digital un levier central du commerce intra-africain. Un signal fort dans un contexte où la compétitivité passe de plus en plus par la maîtrise des outils numériques
Moment politique clé de cette édition : la tenue d’une reunion des ministres africains du commerce, qui a abouti à l’élaboration d’une position commune du continent en vue de la prochaine conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce, prévue en mars 2026 au Cameroun. Une étape supplémentaire vers une Afrique plus coordonnée sur la scène commerciale mondiale
En clôture, une motion de fidélité et de loyalisme a été adressée à Sa Majesté le Roi Mohammed VI par les principaux responsables institutionnels et économiques présents, consacrant symboliquement le rôle central du Maroc dans la construction économique africaine. Plus qu’un forum, Marrakech aura été, durant deux jours, un laboratoire de l’Afrique économique en devenir
Cette édition a rassemblé plus de 1 000 participants, dont près de 30 % issus de pays africains, témoignant d’un réel intérêt continental. Trente-et-un délégations officielles ont pris part aux travaux, parmi lesquelles quinze ministres africains en charge du commerce, ainsi que de nombreux ambassadeurs. Un niveau de représentation qui illustre la montée en puissance institutionnelle de la ZLECAf, mais aussi l’urgence ressentie par les États face aux défis de compétitivité et de souveraineté économique
Au-delà des chiffres, le forum a surtout marqué par la densité des échanges. Dix fédérations professionnelles marocaines, représentant l’ensemble des régions du Royaume, ont été mobilisées aux côtés de huit exposants africains et de neuf unions africaines d’employeurs. Cette configuration traduit une volonté affirmée de dépasser le cadre des déclarations politiques pour impliquer directement les acteurs économiques, seuls capables de transformer les accords en flux commerciaux réels
Les débats ont porté sur les opportunités offertes par un marché continental de plus de 1,3 milliard de consommateurs, mais aussi sur les obstacles persistants à son effectivité. Logistique, normes, financement, chaînes de valeur, accès à l’information : autant de freins identifiés, mais également de leviers à activer. Le forum a ainsi permis de partager des expériences réussies en matière de commerce et d’investissement, tout en esquissant des pistes concrètes pour accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf
Un accent particulier a été mis sur l’inclusion. En parallèle des sessions plénières, une workshop interactive dédiée aux jeunes et aux femmes entrepreneurs a été organisée, sous la supervision conjointe d’experts de la Secrétairerie d’État chargée du commerce extérieur et du Secrétariat général de la ZLECAf. L’objectif : démystifier l’accord, faciliter l’accès aux marchés africains et encourager une nouvelle génération d’opérateurs économiques à s’inscrire dans une dynamique panafricaine
Le forum a également pris une dimension très concrète grâce à l’organisation d’un vaste espace d’exposition. Produits du terroir, artisanat, industrie, économie sociale et solidaire : toutes les régions du Maroc y étaient représentées, aux côtés d’exposants venus de plusieurs pays africains. Une vitrine qui a permis de valoriser le potentiel exportable marocain et africain, tout en favorisant les rencontres B2B entre chefs d’entreprise, dans une logique de partenariats gagnant-gagnant, chère à la vision royale
Les participants ont unanimement souligné l’importance de renforcer la confiance dans le capital humain africain. Innovation, transfert de technologie, amélioration des chaînes d’approvisionnement et réduction des barrières non tarifaires ont été identifiés comme des priorités pour faire de la ZLECAf un véritable moteur de croissance et de création d’emplois, notamment pour la jeunesse du continent
Sur le plan institutionnel, le forum s’est conclu par la signature de plusieurs accords de coopération et mémorandums d’entente, visant notamment à renforcer l’ancrage territorial de la ZLECAf et à faire du digital un levier central du commerce intra-africain. Un signal fort dans un contexte où la compétitivité passe de plus en plus par la maîtrise des outils numériques
Moment politique clé de cette édition : la tenue d’une reunion des ministres africains du commerce, qui a abouti à l’élaboration d’une position commune du continent en vue de la prochaine conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce, prévue en mars 2026 au Cameroun. Une étape supplémentaire vers une Afrique plus coordonnée sur la scène commerciale mondiale
En clôture, une motion de fidélité et de loyalisme a été adressée à Sa Majesté le Roi Mohammed VI par les principaux responsables institutionnels et économiques présents, consacrant symboliquement le rôle central du Maroc dans la construction économique africaine. Plus qu’un forum, Marrakech aura été, durant deux jours, un laboratoire de l’Afrique économique en devenir












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