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2030: Le Royaume chérifien en chantier de développement tous azimut

Réponse au séisme et coupes d’Afrique et du Monde de football :


Rédigé par La Rédaction le Samedi 7 Octobre 2023



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Par Jamal HAJJAM

La réponse au tremblement de terre d’Al Haouz, l’organisation de la coupe d’Afrique 2025 en solo et de la coupe du Monde 2030 en association avec l’Espagne et le Portugal ; ces trois évènements majeurs : le premier certes malheureux mais déclencheur de tout un processus de développement rural et régional (à quelque chose malheur et bon), et les deux autres, particulièrement heureux, sont à même de sceller le Maroc du progrès et de la prospérité, avec à la clé, la consécration du nouveau modèle de développement voulu par le Souverain et mis au point avec choix stratégiques, mécanismes de mise en oeuvre et de suivi et mobilisation des différents acteurs. 

Par les projets grandioses et les fonds colossaux de ces trois grands chantiers, le Maroc trouvera l’opportunité de donner forme à son nouveau modèle de développement tout en engrangeant d’énormes bénéfices tant sur le plan infrastructurel que celui économique, humain, social, touristique et culturel, outre le rayonnement du pays et son ancrage parmi les nations qui comptent de par le monde. 

Tout d’abord le chantier de reconstruction et d’équipement post-séisme étalé sur cinq ans. Avec son enveloppe annoncée de 120 milliards de dirhams, il constituera un levier primordial pour la mise à niveau et le développement d'une vaste zone montagneuse du Grand Atlas, majoritairement rurale, de plusieurs dizaines de kilomètres carrés (2930 douars touchés) et pour l'épanouissement d'une population estimée à 4,3 millions d'âmes (2,8 millions de sinistrés). 

Entreprise titanesque, la réponse impressionnante au tremblement de terre, dûment planifiée et quantifiée, est une aubaine pour notre pays en matière de développement humain, d'infrastructures routières en zones difficiles d’accès, d'équipements sociaux (écoles, hôpitaux... ) et de désenclavement de centaines de villages et de douars dont la situation a toujours compté parmi les plus précaires du pays.

Outre le fait de permettre, à court terme, aux habitants de revenir dans leurs villages avec dignité, il est question de reconstruction d’habitations sûres dans le respect de la culture locale, mais de façon plus structurante et plus accueillante, ce qui ne manquera pas de se répercuter sur les échanges et l’activité touristique et de stimuler le développement économique et humain de la région. 

Reconstruire, désenclaver, renforcer les infrastructures, tout en respectant la sociologie des zones montagneuses et en répondant aux besoins de la population en matière d'emploi, d'activités économiques et d'intégration des jeunes et des femmes, tel est l’enjeu qui servira à coup sûr de modèle qui ne manquera pas à son tour, de s’imposer dans les programmes et les stratégies spatiales en zones montagneuses, en zones reculées et en celles difficiles d’accès.

Au chapitre des évènements sportifs mondiaux, l’apport des deux grandes fêtes du football, continentale et mondiale, et leurs retombées sur le macro et le micro économiques ne sont pas à démontrer. Le secteur du BTP en premier, aura à se déployer tout au long des années qui nous séparent de ces deux échéances, particulièrement celle du Mondial de 2030 qui est la plus exigeante en matière de réalisation de projets d’envergure (stades à construire, à parachever ou à transformer, infrastructures, routes, autoroutes et voies express…), ce qui boostera le marché de l’emploi et renforcera le taux d’utilisation des opérateurs (cimentiers, sidérurgistes pour la production de fer à béton, et autres métiers d’accompagnement).

Le secteur du transport sera fortement sollicité exigeant le renforcement du transport routier, ferroviaire, aérien et maritime, l’élargissement et la modernisation du transport urbain dans les villes hôtes, qu’il s’agisse du transport par bus, tramway ou taxis.

Le tourisme sera aussi positivement impacté grâce à un flux significatif de visiteurs pendant et après les évènements sportifs avec amélioration de l’offre hôtelière nationale, conformément d’ailleurs aux cahiers des charges régissant l’organisation des deux compétitions.

Tout cela nécessitera d’importants investissements que les spécialistes estiment à 50 milliards de DH, dont 20 Mds de DH pour le seul secteur du BTP. Le financement devra être assuré par l’Etat pour la grosse part, les entreprises publiques, les prêts bancaires et, à un degré moindre, les aides et dons.

Dans la foulée, le secteur bancaire profitera forcément de l’opportunité à travers la hausse de l’encours des financements dédiés aux projets d’infrastructure, de la bonne dynamique des autres secteurs (tourisme et transport entre autres), ainsi que de l’utilisation intense des différents services bancaires. Même chose pour le secteur des télécoms pour qui l’organisation des évènements sportifs d'envergure engendre automatiquement la hausse du trafic voix et data. 

Au bout du compte, pour les trois échéances pré-citées, cela nous ferait quelque chose comme 200 milliards de dirhams d’investissement, ce qui est énorme et ne manquera pas de booster l’économie du pays et de favoriser l’envol vers le progrès et la prospérité dans la sérénité et la modernité créatrice de richesses et de bien être. Autant de gains qui feront accéder le Maroc au rang des pays émergents à fort potentiel.

L’opportunité est en or pour un pays comme le Maroc, prédisposé, prêt à relever les défis et qui ne chômait par ailleurs pas. Un pays en développement visible à l’oeil nu, qui a réussi, durant les 20 dernières années, à gagner beaucoup de terrain à une vitesse soutenue, à se transformer en puissance africaine reconnue comme telle, tout en faisant preuve d’une rare résilience face aux nombreux défis économiques mondiaux qui ont jalonné cette période. 

Et comme il est notoire que les manifestations mondiales, la coupe du monde de football en premier lieu, constituent un facteur certain de développement, notre pays saura en faire une rampe de lancement supplémentaire à l’instar de ce qu’avait fait l’Espagne en 1982. Grâce à l’organisation de la coupe du monde, l’économie espagnole avait été carrément propulsée pour figurer aujourd’hui parmi les économies mondiales les plus prospères. 

Si on prend en compte que l’économie du Maroc d’aujourd’hui se porte bien mieux que celle de l’Espagne en 1982, l’on réalise à quel point l’opportunité qui s’offre au Maroc sous la conduite de son roi visionnaire et persévérant, est à même de le hisser dans le proche avenir parmi les économies mondiales les plus en vue. C’est tout-à-fait dans les cordes du Maroc de Mohammed VI qui a démontré, depuis son intronisation, que les volontés fortes se traduisent, non pas par des discours creux, mais par des actes. C'est ce à quoi nous assistons en tout cas depuis 23 ans...





Samedi 7 Octobre 2023

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