La FIFA est directement visée par les plaintes croissantes des footballeurs et de leurs représentants, accusée de privilégier les retombées économiques générées par l'augmentation des matchs au détriment de la santé des joueurs.
Rodri, milieu de terrain de Manchester City et récemment sacré champion d’Europe avec l'Espagne, est devenu malgré lui le symbole de cette fronde. En septembre, il a secoué l’opinion en évoquant la possibilité d’une grève des joueurs face à la multiplication des matchs. Interrogé avant un match de Ligue des champions, il avait répondu : « Oui, je pense qu’on en est proche. »
Peu après cette déclaration, Rodri a subi une grave blessure au genou, renforçant encore la portée de ses propos, d'autant plus que le calendrier international s’est alourdi avec l’annonce de la Coupe du monde des clubs de la FIFA, prévue de juin à juillet 2025 aux États-Unis.
Lors de la saison 2023-2024, Rodri a disputé une soixantaine de matchs toutes compétitions confondues, et pourrait potentiellement en jouer une dizaine de plus dans les saisons à venir.
D’autres joueurs de renom, tels que Virgil Van Dijk, Aurélien Tchouaméni et Dayot Upamecano, se sont joints à Rodri, exprimant des préoccupations similaires concernant les cadences infernales et amplifiant ainsi le débat.
La Fifpro, fédération internationale des syndicats de footballeurs, a réagi en lançant deux plaintes contre la FIFA. La première en juin, concernant l’établissement unilatéral du calendrier international et la création de la Coupe du monde des clubs, et la deuxième en octobre devant la Commission européenne, concernant la concurrence entre ligues européennes et compétitions internationales.
La Fifpro a également proposé des solutions concrètes, telles que « un minimum de trois semaines de vacances », pas plus de « cinq matchs tous les trois jours », et un maximum de « 55 matchs par saison ». Elle souligne que la multiplication des matchs nuit à la performance des joueurs, ce qui affecte la qualité du spectacle.
Cependant, le dialogue entre la Fifpro et la FIFA est actuellement rompu, la FIFA se défendant en affirmant qu'elle est responsable d’une faible part des matchs des clubs et qu'elle cherche avant tout à générer des revenus pour les fédérations. Malgré cela, la FIFA a monté un groupe de travail dirigé par Arsène Wenger pour étudier le bien-être des joueurs, bien que la Fifpro ait refusé d’y participer, préférant discuter directement avec l’UEFA.
David Terrier, président de la branche européenne de la Fifpro, résume la situation en soulignant que les cadences actuelles sont « en train de détruire la poule aux œufs d’or qu’est le football », et plaide pour la préservation de ce qui fait la force du sport : le spectacle et les joueurs.
Rodri, milieu de terrain de Manchester City et récemment sacré champion d’Europe avec l'Espagne, est devenu malgré lui le symbole de cette fronde. En septembre, il a secoué l’opinion en évoquant la possibilité d’une grève des joueurs face à la multiplication des matchs. Interrogé avant un match de Ligue des champions, il avait répondu : « Oui, je pense qu’on en est proche. »
Peu après cette déclaration, Rodri a subi une grave blessure au genou, renforçant encore la portée de ses propos, d'autant plus que le calendrier international s’est alourdi avec l’annonce de la Coupe du monde des clubs de la FIFA, prévue de juin à juillet 2025 aux États-Unis.
Lors de la saison 2023-2024, Rodri a disputé une soixantaine de matchs toutes compétitions confondues, et pourrait potentiellement en jouer une dizaine de plus dans les saisons à venir.
D’autres joueurs de renom, tels que Virgil Van Dijk, Aurélien Tchouaméni et Dayot Upamecano, se sont joints à Rodri, exprimant des préoccupations similaires concernant les cadences infernales et amplifiant ainsi le débat.
La Fifpro, fédération internationale des syndicats de footballeurs, a réagi en lançant deux plaintes contre la FIFA. La première en juin, concernant l’établissement unilatéral du calendrier international et la création de la Coupe du monde des clubs, et la deuxième en octobre devant la Commission européenne, concernant la concurrence entre ligues européennes et compétitions internationales.
La Fifpro a également proposé des solutions concrètes, telles que « un minimum de trois semaines de vacances », pas plus de « cinq matchs tous les trois jours », et un maximum de « 55 matchs par saison ». Elle souligne que la multiplication des matchs nuit à la performance des joueurs, ce qui affecte la qualité du spectacle.
Cependant, le dialogue entre la Fifpro et la FIFA est actuellement rompu, la FIFA se défendant en affirmant qu'elle est responsable d’une faible part des matchs des clubs et qu'elle cherche avant tout à générer des revenus pour les fédérations. Malgré cela, la FIFA a monté un groupe de travail dirigé par Arsène Wenger pour étudier le bien-être des joueurs, bien que la Fifpro ait refusé d’y participer, préférant discuter directement avec l’UEFA.
David Terrier, président de la branche européenne de la Fifpro, résume la situation en soulignant que les cadences actuelles sont « en train de détruire la poule aux œufs d’or qu’est le football », et plaide pour la préservation de ce qui fait la force du sport : le spectacle et les joueurs.