🚘 Le véhicule d’occasion s’installe dans la cour des grands
Dans un contexte économique marqué par la flambée des prix du neuf et l’accès au crédit de plus en plus contraint, l’occasion n’est plus un choix par défaut, mais une solution intelligente, économique et responsable. Mais pour que ce marché inspire confiance, il doit sortir de l’ombre. C’est tout l’objectif du Salon Auto Occasion : offrir un espace formel, sécurisé et transparent, loin des circuits informels.
Un salon utile, un marché en mutation
Sur plus de 10 000 m², une trentaine d’exposants proposeront un large éventail de services : véhicules testés et garantis, solutions de financement sur mesure, contrats d’assurance, accessoires, conseils juridiques et techniques. Que vous soyez acheteur, vendeur, curieux ou professionnel, tout est pensé pour vous accompagner, vous rassurer et vous faire gagner du temps.
Car les chiffres parlent d’eux-mêmes : 775 121 mutations en 2024, un record absolu en hausse de 28,5 %. Plus de 537 000 véhicules particuliers changent de mains, dans un marché qui s’organise… mais reste encore trop souvent livré à lui-même.
Autonews veut changer la donne
En initiant ce salon, Autonews s’engage pour un marché structuré et digne de la confiance des Marocains. L’enjeu n’est pas que commercial : c’est aussi une affaire de sécurité, de traçabilité et de respect des consommateurs. Avec cette 4e édition, l’ambition est claire : professionnaliser durablement l’occasion et en faire un vrai levier de mobilité accessible à tous.
📍 Rendez-vous à Anfa Park, du 13 au 22 juin. L’entrée est libre.
📌 Encadré : Le boom silencieux de l’occasion au Maroc
Alors que les projecteurs sont souvent braqués sur les ventes de véhicules neufs, le marché de l’occasion explose en coulisses. En 2024, il a largement dépassé les ventes de neuf, révélant un profond changement dans les habitudes de consommation des Marocains. Pour beaucoup, acheter une voiture d’occasion est aujourd’hui un choix rationnel et assumé, qui mêle économie, écologie et praticité. Pourtant, l’absence de cadre légal unifié laisse la porte ouverte à des abus : véhicules accidentés, documents falsifiés, défauts non signalés… Ce boom appelle une réponse institutionnelle et sectorielle. Le Salon Auto Occasion n’est pas seulement un événement commercial : c’est le début d’une réforme par la base.