Depuis l’annonce officielle de la FIFA en octobre 2023, attribuant conjointement la Coupe du monde 2030 au Maroc, à l’Espagne et au Portugal, le Royaume s’impose comme un acteur clé de cet événement mondial, avec des matches inauguraux prévus en Uruguay, Argentine et Paraguay. Pour le Maroc, cet événement représente bien plus qu’une compétition sportive : c’est un levier stratégique de développement national, de cohésion territoriale et de projection géopolitique.
Sous la direction du Roi Mohammed VI, une équipe restreinte de hauts responsables territoriaux a été désignée pour piloter cette entreprise ambitieuse. Ces figures, choisies pour leur expertise et leur ancrage régional, incarnent une gouvernance modernisée, tournée vers l’efficacité opérationnelle. Sous la coordination du Cabinet royal, elles ont pour mission de garantir la performance territoriale.
Parmi les personnalités clés figurent Mohamed Yacoubi, wali de la région Rabat-Salé-Kénitra, reconnu pour sa gestion des grandes mutations urbaines de la capitale ; Mohamed Mhidia, wali de Casablanca-Settat, qui poursuit les mégaprojets de la capitale économique ; et Said Amzazi, wali de Souss-Massa, ancien ministre et universitaire, moteur de la transformation d’Agadir.
On trouve aussi Jalal Benhayoun, gouverneur de Nouaceur, représentant d’une nouvelle génération de décideurs publics, ainsi que Mohamed Alami Ouaddane, gouverneur de Chefchaouen, connu pour son engagement social et son approche de proximité.
Afin de répondre aux exigences de la FIFA, le Maroc reconfigure en profondeur ses infrastructures, avec des programmes d’aménagement intégrés pour les villes hôtes — Rabat, Casablanca, Marrakech, Agadir, Tanger et Fès. Ces projets incluent la modernisation des stades, l’amélioration des réseaux de transport et le renforcement des capacités d’accueil.
Des destinations touristiques stratégiques comme Chefchaouen, Ouarzazate, Tétouan, Essaouira et Dakhla s’ajoutent à cette dynamique, pour un déploiement équilibré et inclusif, en ligne avec les ambitions du Nouveau Modèle de Développement. Le TGV Al Boraq, les autoroutes, les plateformes aéroportuaires et le parc hôtelier montent en gamme, selon une logique de durabilité et de respect des standards internationaux.
La Coupe du monde 2030 sera la première à revenir en Afrique depuis celle de l’Afrique du Sud en 2010 et la première coorganisée par un pays africain aux côtés de deux partenaires européens. Pour Rabat, ce rendez-vous dépasse le cadre sportif : il s’agit d’une vitrine mondiale du savoir-faire marocain, de son ambition régionale et de sa capacité à fédérer autour de projets structurants.
« Ce sera la Coupe du monde d’une nouvelle ère. Le Royaume est prêt à relever le défi, à s’inscrire dans l’histoire et à façonner un héritage durable pour les générations futures », concluent les organisateurs.