Le choix de Dakhla : une carte géopolitique bien pensée
Le fait d’organiser cette rencontre à Dakhla ne sera pas anodin. Cette ville, longtemps considérée comme périphérique, est désormais au cœur de la vision royale : un port atlantique géant en construction, des projets énergétiques pionniers, une vocation touristique affirmée, et une stratégie africaine qui passe par la façade atlantique.
En choisissant Dakhla comme hôte du Forum, le Maroc va démontrer au monde que ses provinces du Sud ne sont pas seulement intégrées politiquement, mais qu’elles deviennent des moteurs économiques appelés à rayonner à l’international. Pour la France, répondre à cette invitation sera un geste fort : participer à ce forum, ce sera accepter de s’associer au Maroc dans ses projets stratégiques dans la région.
Un casting stratégique de haut niveau
Le programme officiel du Forum donne déjà la mesure de l’événement. Les intervenants attendus sont loin d’être symboliques : ce sont des décideurs capables de conclure des projets et de dessiner des trajectoires industrielles.
Côté marocain :
Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM, moteur de l’initiative patronale.
Mohamed El Kettani, co-président du Club des Chefs d’Entreprises Maroc–France, véritable courroie de transmission entre Rabat et Paris.
Karim Zidane, ministre de l’Investissement, porteur du chantier de convergence et d’évaluation des politiques publiques.
Ali Khalil, Wali de la Région Dakhla-Oued Eddahab, et Yanja El Khattat, président du Conseil régional, garants de l’ancrage territorial.
Côté français :
Fabrice Le Saché, vice-président du MEDEF, qui mènera la délégation patronale.
Ross McInnes, co-président du Club Maroc–France, figure de confiance dans les cercles économiques.
Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc, incarnation de la relance diplomatique.
Les grands groupes seront également présents :
Jean-Pierre Clamadieu (Engie),
Sébastien Daziano (Veolia),
Steven Daines (Accor),
Marie-Christine Lombard (Geodis),
Rémy Rioux (AFD).
C’est un véritable casting de premier plan : l’énergie, la logistique, le tourisme, la finance et l’agroalimentaire y seront représentés. Loin d’une simple conférence, ce forum sera une scène où se dessineront les contours d’une coopération industrielle de nouvelle génération.
Les panels : quatre chantiers d’avenir
Le forum sera rythmé par quatre panels majeurs, chacun dédié à un domaine stratégique.
L’Initiative Royale Atlantique
Avec Mohamed Methqal (Agence Marocaine de la Coopération Internationale), Nisrine Louzzi (Port Dakhla Atlantique) et Rémy Rioux (AFD), ce panel posera les bases d’une nouvelle géoéconomie atlantique. La France verra dans ce projet une opportunité de sécuriser ses corridors commerciaux vers l’Afrique de l’Ouest.
La sécurité alimentaire
Avec Abir Lemseffer, Amyra Hormatallah, Jorge Boucas et Stéphane Layani, ce panel traitera des synergies en agro-industrie. Dans un contexte mondial de crises climatiques et logistiques, Maroc et France auront intérêt à mutualiser leurs forces.
Énergie et décarbonation
Ce sera sans doute le cœur battant du forum. Majid Iraqui (Taqa Morocco), Tarik Moufaddal (Masen), Jean-Pierre Clamadieu et Sébastien Daziano présenteront les opportunités de coopération dans les énergies renouvelables, l’hydrogène vert et la gestion durable. Le Maroc s’apprête à consolider son rôle de leader régional en transition énergétique.
Tourisme, services et talents
Avec Imad Barrakad (SMIT), Thami Ghorfi (ESCA), Steven Daines (Accor) et Marie-Christine Lombard (Geodis), ce panel mettra en lumière le potentiel de Dakhla en matière de tourisme et de logistique. Le défi sera de transformer la région en destination mondiale, avec des infrastructures et une offre de services haut de gamme.
La diplomatie économique en action
Ce forum incarnera une diplomatie économique assumée. Le Maroc cherchera à ancrer la France dans ses grands projets, tout en diversifiant ses partenaires (Espagne, Chine, États-Unis, pays du Golfe). La France, pour sa part, utilisera ce forum comme un levier pour rééquilibrer sa relation avec Rabat après plusieurs années de tensions.
Il s’agira d’un véritable stress-test de la relance franco-marocaine : si les annonces se traduisent en contrats et en investissements tangibles, Dakhla deviendra l’illustration d’une coopération pragmatique et gagnant-gagnant.
En choisissant Dakhla comme hôte du Forum, le Maroc va démontrer au monde que ses provinces du Sud ne sont pas seulement intégrées politiquement, mais qu’elles deviennent des moteurs économiques appelés à rayonner à l’international. Pour la France, répondre à cette invitation sera un geste fort : participer à ce forum, ce sera accepter de s’associer au Maroc dans ses projets stratégiques dans la région.
Un casting stratégique de haut niveau
Le programme officiel du Forum donne déjà la mesure de l’événement. Les intervenants attendus sont loin d’être symboliques : ce sont des décideurs capables de conclure des projets et de dessiner des trajectoires industrielles.
Côté marocain :
Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM, moteur de l’initiative patronale.
Mohamed El Kettani, co-président du Club des Chefs d’Entreprises Maroc–France, véritable courroie de transmission entre Rabat et Paris.
Karim Zidane, ministre de l’Investissement, porteur du chantier de convergence et d’évaluation des politiques publiques.
Ali Khalil, Wali de la Région Dakhla-Oued Eddahab, et Yanja El Khattat, président du Conseil régional, garants de l’ancrage territorial.
Côté français :
Fabrice Le Saché, vice-président du MEDEF, qui mènera la délégation patronale.
Ross McInnes, co-président du Club Maroc–France, figure de confiance dans les cercles économiques.
Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc, incarnation de la relance diplomatique.
Les grands groupes seront également présents :
Jean-Pierre Clamadieu (Engie),
Sébastien Daziano (Veolia),
Steven Daines (Accor),
Marie-Christine Lombard (Geodis),
Rémy Rioux (AFD).
C’est un véritable casting de premier plan : l’énergie, la logistique, le tourisme, la finance et l’agroalimentaire y seront représentés. Loin d’une simple conférence, ce forum sera une scène où se dessineront les contours d’une coopération industrielle de nouvelle génération.
Les panels : quatre chantiers d’avenir
Le forum sera rythmé par quatre panels majeurs, chacun dédié à un domaine stratégique.
L’Initiative Royale Atlantique
Avec Mohamed Methqal (Agence Marocaine de la Coopération Internationale), Nisrine Louzzi (Port Dakhla Atlantique) et Rémy Rioux (AFD), ce panel posera les bases d’une nouvelle géoéconomie atlantique. La France verra dans ce projet une opportunité de sécuriser ses corridors commerciaux vers l’Afrique de l’Ouest.
La sécurité alimentaire
Avec Abir Lemseffer, Amyra Hormatallah, Jorge Boucas et Stéphane Layani, ce panel traitera des synergies en agro-industrie. Dans un contexte mondial de crises climatiques et logistiques, Maroc et France auront intérêt à mutualiser leurs forces.
Énergie et décarbonation
Ce sera sans doute le cœur battant du forum. Majid Iraqui (Taqa Morocco), Tarik Moufaddal (Masen), Jean-Pierre Clamadieu et Sébastien Daziano présenteront les opportunités de coopération dans les énergies renouvelables, l’hydrogène vert et la gestion durable. Le Maroc s’apprête à consolider son rôle de leader régional en transition énergétique.
Tourisme, services et talents
Avec Imad Barrakad (SMIT), Thami Ghorfi (ESCA), Steven Daines (Accor) et Marie-Christine Lombard (Geodis), ce panel mettra en lumière le potentiel de Dakhla en matière de tourisme et de logistique. Le défi sera de transformer la région en destination mondiale, avec des infrastructures et une offre de services haut de gamme.
La diplomatie économique en action
Ce forum incarnera une diplomatie économique assumée. Le Maroc cherchera à ancrer la France dans ses grands projets, tout en diversifiant ses partenaires (Espagne, Chine, États-Unis, pays du Golfe). La France, pour sa part, utilisera ce forum comme un levier pour rééquilibrer sa relation avec Rabat après plusieurs années de tensions.
Il s’agira d’un véritable stress-test de la relance franco-marocaine : si les annonces se traduisent en contrats et en investissements tangibles, Dakhla deviendra l’illustration d’une coopération pragmatique et gagnant-gagnant.
De l’effet vitrine aux projets concrets
Bien sûr, l’attente sera forte : il faudra passer de l’effet d’annonce aux réalisations concrètes. Les habitants de Dakhla et les acteurs économiques marocains jugeront le forum non pas à la qualité des discours, mais aux chantiers ouverts dans les mois suivants.
Si les promesses se traduisent en usines, hôtels, zones logistiques et parcs solaires, le forum du 9 octobre sera vu comme un jalon historique. S’il ne reste qu’un événement de communication, l’opportunité sera manquée. Tout l’enjeu sera là.
Si les promesses se traduisent en usines, hôtels, zones logistiques et parcs solaires, le forum du 9 octobre sera vu comme un jalon historique. S’il ne reste qu’un événement de communication, l’opportunité sera manquée. Tout l’enjeu sera là.
Le Forum Économique Maroc–France de Dakhla sera plus qu’une simple rencontre patronale.
Il deviendra un test de crédibilité pour la relance des relations bilatérales, un symbole d’intégration des provinces du Sud dans les grandes chaînes de valeur mondiales, et un signal géopolitique adressé à la région.
Pour Rabat, ce sera une confirmation de sa stratégie atlantique. Pour Paris, une réintégration dans le jeu économique marocain et africain avec à un Maroc qui attire, qui investit, et qui avance.
Pour Rabat, ce sera une confirmation de sa stratégie atlantique. Pour Paris, une réintégration dans le jeu économique marocain et africain avec à un Maroc qui attire, qui investit, et qui avance.












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