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Enseignement supérieur : 93 % des demandes de bourses acceptées


Rédigé par le Mardi 11 Février 2025

Le ministre de l’Enseignement Supérieur, Abdellatif Miraoui, a annoncé lundi devant la Chambre des représentants que 93 % des demandes de bourses universitaires ont été acceptées cette année.



Un taux record pour les bourses universitaires

Ce chiffre, inédit dans l’histoire du système éducatif marocain, reflète les efforts des autorités pour améliorer l’accès à l’éducation supérieure et réduire les inégalités sociales.

Avec plus de 400 000 étudiants bénéficiaires, ce programme de bourses vise à alléger le fardeau financier des familles marocaines, notamment celles issues des milieux ruraux et défavorisés. L’objectif principal est de favoriser une égalité des chances dans un contexte où le coût des études supérieures reste un obstacle majeur pour de nombreux jeunes.

L’éducation supérieure est un levier essentiel pour le développement économique et social du Maroc. En augmentant le nombre de bourses, le gouvernement cherche à encourager les jeunes à poursuivre leurs études, à réduire les taux de décrochage scolaire et à former une main-d'œuvre qualifiée pour répondre aux besoins du marché du travail.

Cependant, certains observateurs soulignent que l’octroi de bourses ne suffit pas à résoudre les problèmes structurels du système éducatif marocain, notamment le manque d’infrastructures universitaires, la surpopulation dans les facultés et la qualité de l’enseignement.

À l’échelle internationale, des pays comme la Finlande ou l’Allemagne ont mis en place des systèmes de bourses très inclusifs, combinés à des politiques d’éducation gratuite. Ces modèles montrent qu’une stratégie globale, incluant à la fois des aides financières et des réformes structurelles, est nécessaire pour garantir un accès équitable à l’éducation supérieure.

L’augmentation du taux d’acceptation des demandes de bourses est une avancée significative pour l’éducation au Maroc. À court terme, cela permettra à davantage de jeunes de poursuivre leurs études. À long terme, des réformes supplémentaires seront nécessaires pour garantir une éducation de qualité et répondre aux défis du marché du travail.

 

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Mamoune ACHARKI
Journaliste junior passionné par l'écriture, la communication, les relations internationales et la... En savoir plus sur cet auteur
Mardi 11 Février 2025

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