Quand une mamie de Khémisset joue les apprenties sorcières avec une plante asiatique aux pouvoirs WTF.
À Khémisset, une paisible grand-mère vient de déclencher une mini-panique de quartier en plantant dans son jardin… une mystérieuse plante asiatique appelée Gynostemma pentaphyllum, alias "herbe de l’immortalité". Résultat : le voisin appelle la commune, persuadé qu’elle prépare un sortilège ou une drogue. On vous raconte cette histoire vraie digne d’un épisode de “Stranger Things version beldi”.
Tout commence avec Aïcha, 67 ans, une retraitée fan de médecine naturelle et de vidéos YouTube chelou. En scrollant un forum sur les plantes miracles, elle tombe sur le Jiaogulan, une vigne asiatique surnommée l’herbe de l’immortalité parce qu’elle est consommée par les anciens du Guizhou, une région chinoise connue pour ses centenaires. Ni une, ni deux, Aïcha commande des graines sur un site chinois au nom douteux (genre “PlantZilla999”) et se met en tête de "rebooster sa longévité" en l’intégrant à ses infusions beldi.
Mais la plante, grimpante et aux feuilles qui ressemblent un peu trop à celles du cannabis, commence à faire jaser dans le voisinage.
À peine les tiges sortent de terre que le voisin direct, Si Abdelkader, 74 ans, déclenche l’alerte. Depuis sa terrasse, il aperçoit “une plante verte suspecte avec des feuilles diaboliques en étoile” et pense direct à un trafic de shit version bio. Il en parle à l’agent communal qui, visiblement influencé par TikTok plus que par ses cours de botanique, décide de venir inspecter le jardin de mamie Aïcha.
Mais surprise : au lieu de tomber sur une culture illégale, il découvre un jardin zen avec des pancartes en bois : "Respectez l’immortalité", "Infusez la vie", "Propriétés antioxydantes only". La légende raconte qu’un des agents a même goûté une infusion et a dit se sentir “plus jeune d’un mois”.
Depuis, Aïcha est devenue une star locale. Son Jiaogulan est la vedette d’un groupe Facebook appelé “Khémisset Vibes” où les jeunes la surnomment affectueusement “Mamie Xiancao”. Même les sceptiques ont fini par venir goûter la fameuse tisane, entre deux selfies dans le jardin.
Morale de l’histoire ? Ne jugez jamais une plante à ses feuilles. Et si votre voisine vous dit qu’elle a planté “l’herbe de l’immortalité”, ne partez pas en courant. Prenez une tasse, ça fait digérer.
Tout commence avec Aïcha, 67 ans, une retraitée fan de médecine naturelle et de vidéos YouTube chelou. En scrollant un forum sur les plantes miracles, elle tombe sur le Jiaogulan, une vigne asiatique surnommée l’herbe de l’immortalité parce qu’elle est consommée par les anciens du Guizhou, une région chinoise connue pour ses centenaires. Ni une, ni deux, Aïcha commande des graines sur un site chinois au nom douteux (genre “PlantZilla999”) et se met en tête de "rebooster sa longévité" en l’intégrant à ses infusions beldi.
Mais la plante, grimpante et aux feuilles qui ressemblent un peu trop à celles du cannabis, commence à faire jaser dans le voisinage.
À peine les tiges sortent de terre que le voisin direct, Si Abdelkader, 74 ans, déclenche l’alerte. Depuis sa terrasse, il aperçoit “une plante verte suspecte avec des feuilles diaboliques en étoile” et pense direct à un trafic de shit version bio. Il en parle à l’agent communal qui, visiblement influencé par TikTok plus que par ses cours de botanique, décide de venir inspecter le jardin de mamie Aïcha.
Mais surprise : au lieu de tomber sur une culture illégale, il découvre un jardin zen avec des pancartes en bois : "Respectez l’immortalité", "Infusez la vie", "Propriétés antioxydantes only". La légende raconte qu’un des agents a même goûté une infusion et a dit se sentir “plus jeune d’un mois”.
Depuis, Aïcha est devenue une star locale. Son Jiaogulan est la vedette d’un groupe Facebook appelé “Khémisset Vibes” où les jeunes la surnomment affectueusement “Mamie Xiancao”. Même les sceptiques ont fini par venir goûter la fameuse tisane, entre deux selfies dans le jardin.
Morale de l’histoire ? Ne jugez jamais une plante à ses feuilles. Et si votre voisine vous dit qu’elle a planté “l’herbe de l’immortalité”, ne partez pas en courant. Prenez une tasse, ça fait digérer.
Le jiaogulan , appelé aussi Gynostemma pentaphyllum, alias "herbe de l'immortalité", est connu depuis longtemps en Asie ; son utilisation est mentionnée au temps de la dynastie Ming dans un livre sur la « Médecine contre la Famine ». Elle est utilisée dans la médecine chinoise traditionnelle et comme édulcorant au Japon.
Le goût sucré de ses feuilles leur permet de sucrer le café ou le thé, d'en faire un thé sucré appelé Amachazuru ou une boisson alcoolisée.
Une croyance populaire dit que ceux qui boivent régulièrement cette plante en infusion ont une espérance de vie supérieure à la moyenne. Des saponines apparentées à celles du ginseng se retrouvent également dans le jiaogulan. C'est pour cela qu'elle est aussi appelée « gingembre bleu ». Les feuilles de jiaogulan contiennent entre autres de nombreux hétérosides de la famille chimique des dammaranes tels que le gypenoside LXIX, le gylongiposide I, le gypenoside XLVIII et la vitexine, plus une carbamide, l'allantoïne. La science moderne a démontré les nombreuses propriétés thérapeutiques de cette plante.
Le goût sucré de ses feuilles leur permet de sucrer le café ou le thé, d'en faire un thé sucré appelé Amachazuru ou une boisson alcoolisée.
Une croyance populaire dit que ceux qui boivent régulièrement cette plante en infusion ont une espérance de vie supérieure à la moyenne. Des saponines apparentées à celles du ginseng se retrouvent également dans le jiaogulan. C'est pour cela qu'elle est aussi appelée « gingembre bleu ». Les feuilles de jiaogulan contiennent entre autres de nombreux hétérosides de la famille chimique des dammaranes tels que le gypenoside LXIX, le gylongiposide I, le gypenoside XLVIII et la vitexine, plus une carbamide, l'allantoïne. La science moderne a démontré les nombreuses propriétés thérapeutiques de cette plante.