En première partie, nous traitons les réalisations des équipes nationales. S’agissant  de l’équipe nationale Sénior, le rapport retient trois phases différentes sur un quart de siècles. Si ces dernières sont différentes dans leur approche et leurs réalisations, il n’en demeure pas moins qu’elle se rejoignent autour d’un gros fiasco : Aucun titre de champions CAN des nations ! on ne retient en effet que deux faits majeurs : Une finale CAN en 2004 et un grand exploit en 2022 : demi-finale de la coupe du monde Qatar 2022. Toutefois, en catégories inférieures, nos U23 ont pu remporter une CAN et une médaille olympique. Un exploit en or.

Cependant, il y a un succès indéniable, à dimension continentale et internationale, à créditer à notre équipe nationale de football en salle. Plusieurs titres de champion d’Afrique, de champion Arabe et quart-finaliste de deux coupes du monde. Une réussite à retentissement planétaire. 

Dans cette synthèse, nous retenons que le football féminin a réussi sa mue et est en train de réussir une mini révolution. Jadis chasse gardée des pays subsahariens, aujourd’hui, il faut compter sur le nouveau standing des différentes catégories du Maroc. Le football féminin regorge de potentialités et prédit un bel avenir si la FRMF arrive à mobiliser certains prérequis.

En deuxième partie, nous relevons les réalisations des clubs marocains et mettons en lumière le contraste entre les résultats techniques et le modèle de gouvernance qui prévaut.

Globalement, les clubs marocains se sont bien comportés sur le plan des compétitions extérieures au vu des budgets alloués. Avec 16 titres africains (et 9 finales perdues), 2 coupes arabes, 6 participations en coupe du monde des clubs. Le Maroc est le deuxième pays africain en terme du nombre de titres, derrière l’Égypte et devant la Tunisie. Sur le plan internationale, l’édition de la coupe du monde Morocco 2013 restera dans les mémoires pour avoir permis à un club marocain de se hisser en finale : le Raja Club Athletic.

En compétitions internes, force est de constater que neuf clubs marocains ont remporté tous les titres de Botola, et 11 clubs se sont adjugés la Coupe du trône. 

Une concentration encore plus flagrante si nous prenons ensemble les titres nationaux et internationaux. 51 titres remportés par 4 clubs marocains. Révélateur !

En revanche, les clubs marocains ont pêché par manque de professionnalisme en termes de gouvernance et de gestion financière. Un fiasco total, en dépit de quelques bribes de contrôle, qui menace la majorité des clubs de cessation de paiement si les strictes règles d’orthodoxie financière étaient appliquées. Les clubs marocains gagneraient à être restructurés, ils peuvent atteindre un meilleur niveau car le potentiel y est.

Qu'est-ce qui caractérise le bilan global du football marocain entre 2000 et 2025, et quelles sont les principales réussites et déceptions ?
Comment la stratégie de la FRMF a-t-elle évolué pour les équipes nationales masculines seniors, et quels en ont été les impacts ?
Quelles sont les avancées majeures dans le développement des catégories inférieures, du futsal et du football féminin au Maroc ?
Quel est le bilan des clubs marocains dans les compétitions africaines et arabes depuis l'an 2000 ?
Quelle a été la performance des clubs marocains en Coupe du Monde des Clubs de la FIFA ?
Quels sont les clubs dominants au niveau national en Botola et en Coupe du Trône sur la période 2000-2025 ?
Quels sont les défis structurels et financiers auxquels sont confrontés les clubs de football marocains malgré le professionnalisme ?
Comment la FRMF a-t-elle contribué à la restructuration et au développement du football national au-delà des équipes seniors masculines ?