A lire ou à écouter en podcast :
Le français, un passeport culturel réservé ?
Cette domination n’est pas toujours volontaire, mais elle fonctionne comme une sorte de sélection implicite. Celui ou celle qui ne maîtrise pas le français se retrouve à la périphérie du débat, marginalisé, parfois même ridiculisé. Ce n’est plus du bilinguisme, c’est un filtre.
Une hiérarchie linguistique qui ne dit pas son nom
Cette hiérarchie tacite des langues contribue à forger une élite linguistique, où le mérite est trop souvent confondu avec l’élocution. Une forme de “soft exclusion” où ne pas parler français équivaut à ne pas exister dans certains cercles.
Un risque assumé d’exclusion... en le dénonçant
Mais faut-il se taire pour rester “fréquentable” ? Ou assumer que ce débat est sain, nécessaire, et porteur d’un espoir : celui d’un pays qui accepte enfin que penser en arabe, en amazighe ou en français, c’est d’abord penser pour tous.
Vers une francophonie maroco-marocaine plurielle, non exclusive
Faut-il vraiment dramatiser ? Après tout, n’est-ce pas un signe de modernité que de parler français dans un monde globalisé ? Ne risque-t-on pas, à force de dénoncer l’exclusion, de renforcer un discours identitaire fermé ? Et surtout, si le français ouvre des portes, pourquoi faudrait-il les refermer ?
La vraie question, peut-être, n’est pas de rejeter le français, mais de construire un écosystème où aucune langue ne ferme l’accès à la pensée.












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