La conquête de Gaza

Blindés israéliens de type Merkava aux alentours de la bande de Gaza, le 4 mai 2025. AFP - MENAHEM KAHANA
Six pays européens, dont l'Espagne, l'Irlande et la Norvège, ont dénoncé mercredi le nouveau plan de conquête de Gaza présenté par Israël, disant rejeter « fermement tout changement démographique ou territorial » dans le territoire palestinien, qui constituerait selon eux « une violation du droit international ».
« Une nouvelle escalade militaire à Gaza ne fera qu'aggraver une situation déjà catastrophique pour la population civile palestinienne et mettra en danger la vie des otages qui restent captifs », insistent dans une déclaration commune également signée par la Slovénie, l'Islande et le Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères de ces pays.
La France a par ailleurs fait savoir son opposition à ce plan israélien qui viole le droit international.
Le cabinet politico-sécuritaire a approuvé l'expansion de l'offensive israélienne qui comprendra notamment la «conquête de la bande de Gaza».
Les médias israéliens l' annonçaient, cela est désormais confirmé : des dizaines de milliers de réservistes seront appelés par l'armée. C'est ce qui ressort du Conseil de sécurité réuni dimanche 4 mai par Benyamin Netanyahu.
Les dirigeants israéliens ont aussi évoqué une reprise de l'aide humanitaire, bloquée aux portes de Gaza depuis plus de deux mois. Ces projets ne devraient toutefois pas voir le jour immédiatement.
Le cabinet de sécurité israélien avait donné le feu vert à une intensification de l’offensive militaire à Gaza, qui comprendra notamment la « conquête de la bande de Gaza » et la promotion du « départ volontaire des Gazaouis » du territoire palestinien.
Cela se fera en plusieurs phases et en plusieurs parties de la bande de Gaza et devrait prendre des mois ont encore indiqué les ministres. Ces derniers ont adopté ce plan l’unanimité. Ce dernier prévoit « des frappes puissantes contre le Hamas », selon une source officielle israélienne.
Le Forum des familles, la plus grande association de proches d'otages en Israël, a accusé de son côté le gouvernement israélien de « sacrifier » les otages à Gaza.
Ce plan mérite le nom de « plan Smotrich-Netanyahu » car il « sacrifie les otages », selon un communiqué de l'association, en référence à l'influence du ministre des Finances d'extrême droite, Bezalel Smotrich, sur le gouvernement du Premier ministre, Benyamin Netanyahu.
« Ce matin, le gouvernement admet qu'il choisit le territoire plutôt que les otages contrairement aux souhaits de plus de 70% de la population », ajoute le texte.
Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé pendant la réunion qu'il « continuait à promouvoir le plan Trump visant à permettre le départ volontaire des habitants de Gaza et que les négociations à ce sujet se poursuivaient », selon la même source. Ce projet avait suscité un tollé à l'international.
« Une nouvelle escalade militaire à Gaza ne fera qu'aggraver une situation déjà catastrophique pour la population civile palestinienne et mettra en danger la vie des otages qui restent captifs », insistent dans une déclaration commune également signée par la Slovénie, l'Islande et le Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères de ces pays.
La France a par ailleurs fait savoir son opposition à ce plan israélien qui viole le droit international.
Le cabinet politico-sécuritaire a approuvé l'expansion de l'offensive israélienne qui comprendra notamment la «conquête de la bande de Gaza».
Les médias israéliens l' annonçaient, cela est désormais confirmé : des dizaines de milliers de réservistes seront appelés par l'armée. C'est ce qui ressort du Conseil de sécurité réuni dimanche 4 mai par Benyamin Netanyahu.
Les dirigeants israéliens ont aussi évoqué une reprise de l'aide humanitaire, bloquée aux portes de Gaza depuis plus de deux mois. Ces projets ne devraient toutefois pas voir le jour immédiatement.
Le cabinet de sécurité israélien avait donné le feu vert à une intensification de l’offensive militaire à Gaza, qui comprendra notamment la « conquête de la bande de Gaza » et la promotion du « départ volontaire des Gazaouis » du territoire palestinien.
Cela se fera en plusieurs phases et en plusieurs parties de la bande de Gaza et devrait prendre des mois ont encore indiqué les ministres. Ces derniers ont adopté ce plan l’unanimité. Ce dernier prévoit « des frappes puissantes contre le Hamas », selon une source officielle israélienne.
Le Forum des familles, la plus grande association de proches d'otages en Israël, a accusé de son côté le gouvernement israélien de « sacrifier » les otages à Gaza.
Ce plan mérite le nom de « plan Smotrich-Netanyahu » car il « sacrifie les otages », selon un communiqué de l'association, en référence à l'influence du ministre des Finances d'extrême droite, Bezalel Smotrich, sur le gouvernement du Premier ministre, Benyamin Netanyahu.
« Ce matin, le gouvernement admet qu'il choisit le territoire plutôt que les otages contrairement aux souhaits de plus de 70% de la population », ajoute le texte.
Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé pendant la réunion qu'il « continuait à promouvoir le plan Trump visant à permettre le départ volontaire des habitants de Gaza et que les négociations à ce sujet se poursuivaient », selon la même source. Ce projet avait suscité un tollé à l'international.

Des milliers de manifestants devant la Knesset contre le plan de «conquête» de la bande de Gaza