Politique sans filtres au siège de l’Istiqlal
La voix de la jeunesse a fait vibrer le siège central du Parti de l’Istiqlal ce samedi 4 octobre 2025. Invités par le Secrétaire général du parti, Nizar Baraka, également ministre de l’Équipement et de l’Eau, des dizaines de jeunes, issus des structures de la Jeunesse Istiqlalienne et de la toute nouvelle Académie de la Jeunesse Istiqlalienne, ont occupé le devant de la scène. Objectif : parler vrai, proposer, et tracer des voies concrètes.
Pendant plus de quatre heures, la parole a circulé sans filtre. Une trentaine de jeunes ont enchaîné interventions et témoignages, avec trois préoccupations majeures: la santé, l’éducation et les dynamiques de la génération GenZ au Maroc. Accès aux soins et qualité des services, orientation scolaire et équité des chances, compétences du futur, rapport au travail et à l’engagement : les sujets ont été abordés avec lucidité et ambition.
L’ambiance ? Franche, respectueuse et déterminée, à l’image d’une jeunesse qui veut passer du constat à l’action.
Quand il a pris la parole, Nizar Baraka a d’abord reconnu, sans détour, des retards gouvernementaux sur plusieurs dossiers. Un moment de responsabilité indéniable :
“J’assume ma part de responsabilité”, a-t-il affirmé, se disant prêt à rendre compte du mandat de son ministère. Le message est clair: la politique n’avance que si la responsabilité s’exerce. Baraka a rappelé que les valeurs : intégrité, équité, unité, sens du service public... sont le moteur de toute réforme durable.
Sur la corruption, le ton est monté d’un cran. Le Secrétaire général a dénoncé des pratiques qui “ravagent” la vie publique et freinent la confiance. “Il est temps de couper court”, a-t-il lancé, appelant à des mécanismes plus stricts de transparence, de contrôle et de sanction, mais aussi à un sursaut éthique porté par les institutions… et par la société.
Au cœur de l’échange, la jeunesse n’a pas été considérée comme un simple public, mais comme une force de consultation et de proposition. Baraka a plaidé pour l’intégration des jeunes aux espaces où se prennent les choix: comités, conseils, instances locales et nationales. L’Académie de la Jeunesse Istiqlalienne, nouvellement lancée, a été présentée comme un levier de formation, de débat et de passage à l’action, un pont entre idées et politiques publiques.
Au-delà des mots, ce meeting a donné à voir une méthode : écoute active, priorisation des sujets, engagement à rendre des comptes, et co-construction. Dans une atmosphère de liberté d’expression saluée par les participants, l’Istiqlal a voulu montrer sa démocratie interne en actes. De quoi nourrir un optimisme lucide : rien ne sera simple, mais l’énergie est là, portée par une génération décidée à peser, à proposer et à faire bouger les lignes.
Pour les Gen Z, le message est double : votre voix compte, et votre place est au centre. À condition de la prendre.
Pendant plus de quatre heures, la parole a circulé sans filtre. Une trentaine de jeunes ont enchaîné interventions et témoignages, avec trois préoccupations majeures: la santé, l’éducation et les dynamiques de la génération GenZ au Maroc. Accès aux soins et qualité des services, orientation scolaire et équité des chances, compétences du futur, rapport au travail et à l’engagement : les sujets ont été abordés avec lucidité et ambition.
L’ambiance ? Franche, respectueuse et déterminée, à l’image d’une jeunesse qui veut passer du constat à l’action.
Quand il a pris la parole, Nizar Baraka a d’abord reconnu, sans détour, des retards gouvernementaux sur plusieurs dossiers. Un moment de responsabilité indéniable :
“J’assume ma part de responsabilité”, a-t-il affirmé, se disant prêt à rendre compte du mandat de son ministère. Le message est clair: la politique n’avance que si la responsabilité s’exerce. Baraka a rappelé que les valeurs : intégrité, équité, unité, sens du service public... sont le moteur de toute réforme durable.
Sur la corruption, le ton est monté d’un cran. Le Secrétaire général a dénoncé des pratiques qui “ravagent” la vie publique et freinent la confiance. “Il est temps de couper court”, a-t-il lancé, appelant à des mécanismes plus stricts de transparence, de contrôle et de sanction, mais aussi à un sursaut éthique porté par les institutions… et par la société.
Au cœur de l’échange, la jeunesse n’a pas été considérée comme un simple public, mais comme une force de consultation et de proposition. Baraka a plaidé pour l’intégration des jeunes aux espaces où se prennent les choix: comités, conseils, instances locales et nationales. L’Académie de la Jeunesse Istiqlalienne, nouvellement lancée, a été présentée comme un levier de formation, de débat et de passage à l’action, un pont entre idées et politiques publiques.
Au-delà des mots, ce meeting a donné à voir une méthode : écoute active, priorisation des sujets, engagement à rendre des comptes, et co-construction. Dans une atmosphère de liberté d’expression saluée par les participants, l’Istiqlal a voulu montrer sa démocratie interne en actes. De quoi nourrir un optimisme lucide : rien ne sera simple, mais l’énergie est là, portée par une génération décidée à peser, à proposer et à faire bouger les lignes.
Pour les Gen Z, le message est double : votre voix compte, et votre place est au centre. À condition de la prendre.












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