Les parents et la technologie : un éternel malentendu ?
« Tu peux m’aider ? Mon téléphone affiche un message bizarre… » Voilà une phrase que beaucoup entendent régulièrement.
Nos parents ou grands-parents, pourtant équipés de smartphones dernier cri, peinent à comprendre les mises à jour, les nouvelles applications ou simplement la gestion du stockage.
Nous rions, un peu moqueurs, en leur expliquant pour la énième fois comment retrouver un SMS ou envoyer une photo sur WhatsApp. Mais si ce n’était pas juste une question de génération ? Et si, un jour, nous aussi nous allions galérer ?
Car en réalité, cette difficulté ne vient pas uniquement du fait qu’ils n’ont pas grandi avec les nouvelles technologies.
Elle repose sur un phénomène bien plus universel : la manière dont notre cerveau vieillit et s’adapte – ou non – aux changements constants du numérique.
Nos parents ou grands-parents, pourtant équipés de smartphones dernier cri, peinent à comprendre les mises à jour, les nouvelles applications ou simplement la gestion du stockage.
Nous rions, un peu moqueurs, en leur expliquant pour la énième fois comment retrouver un SMS ou envoyer une photo sur WhatsApp. Mais si ce n’était pas juste une question de génération ? Et si, un jour, nous aussi nous allions galérer ?
Car en réalité, cette difficulté ne vient pas uniquement du fait qu’ils n’ont pas grandi avec les nouvelles technologies.
Elle repose sur un phénomène bien plus universel : la manière dont notre cerveau vieillit et s’adapte – ou non – aux changements constants du numérique.
Un cerveau qui n’aime pas le changement
La clé de ce phénomène réside dans ce que les neurosciences appellent l’intelligence fluide : notre capacité à apprendre de nouvelles choses, à résoudre des problèmes inédits et à nous adapter à des situations inconnues.
Cette capacité est à son apogée dans l’enfance et l’adolescence, mais commence lentement à décliner dès la trentaine.
À partir de 40 ans, les changements nous demandent plus d’efforts, et nous avons tendance à nous accrocher à ce que nous connaissons déjà.
Cela explique pourquoi, même les plus technophiles d’entre nous, ressentent parfois une gêne face à une nouvelle interface ou une fonctionnalité inédite.
Vous avez peut-être déjà pesté contre un changement d’algorithme sur votre application préférée, ou contre une mise à jour qui déplace tous les boutons de votre téléphone.
Ces petites résistances sont les premiers signes d’une évolution inévitable : plus la technologie avance, plus elle nous semblera complexe.
Cette capacité est à son apogée dans l’enfance et l’adolescence, mais commence lentement à décliner dès la trentaine.
À partir de 40 ans, les changements nous demandent plus d’efforts, et nous avons tendance à nous accrocher à ce que nous connaissons déjà.
Cela explique pourquoi, même les plus technophiles d’entre nous, ressentent parfois une gêne face à une nouvelle interface ou une fonctionnalité inédite.
Vous avez peut-être déjà pesté contre un changement d’algorithme sur votre application préférée, ou contre une mise à jour qui déplace tous les boutons de votre téléphone.
Ces petites résistances sont les premiers signes d’une évolution inévitable : plus la technologie avance, plus elle nous semblera complexe.
Un rythme d’innovation devenu ingérable
Autrefois, les évolutions technologiques se faisaient sur plusieurs décennies. Aujourd’hui, tout change en quelques mois.
En deux ans, un smartphone peut voir son système d’exploitation complètement repensé, avec des interactions radicalement différentes.
Les réseaux sociaux évoluent à un rythme effréné, les tendances numériques apparaissent et disparaissent presque instantanément.
Les jeunes générations, habituées à ce rythme, pensent pouvoir s’y adapter indéfiniment. Pourtant, même les digital natives finiront par éprouver des difficultés.
Les Milléniaux, qui ont grandi avec MSN et MySpace, se sentent déjà dépassés par TikTok et BeReal. La Gen Z, elle, se retrouvera un jour dans la même situation avec les innovations du futur.
En deux ans, un smartphone peut voir son système d’exploitation complètement repensé, avec des interactions radicalement différentes.
Les réseaux sociaux évoluent à un rythme effréné, les tendances numériques apparaissent et disparaissent presque instantanément.
Les jeunes générations, habituées à ce rythme, pensent pouvoir s’y adapter indéfiniment. Pourtant, même les digital natives finiront par éprouver des difficultés.
Les Milléniaux, qui ont grandi avec MSN et MySpace, se sentent déjà dépassés par TikTok et BeReal. La Gen Z, elle, se retrouvera un jour dans la même situation avec les innovations du futur.
L’obsolescence programmée… de notre cerveau
Le véritable problème n’est donc pas tant la technologie que notre capacité à suivre son évolution. Avec le temps, nous préférons la stabilité à l’innovation.
Les nouveaux outils deviennent plus complexes à nos yeux, non pas parce qu’ils le sont réellement, mais parce que nous avons perdu l’habitude d’apprendre et de nous adapter aussi vite qu’avant.
Nous moquons nos parents, mais demain, ce seront nos enfants qui nous regarderont avec amusement lorsque nous tenterons de comprendre une technologie qui nous échappe. Peut-être qu’un jour, nous aussi, nous demanderons : « Comment on active ce truc déjà ? »
Les nouveaux outils deviennent plus complexes à nos yeux, non pas parce qu’ils le sont réellement, mais parce que nous avons perdu l’habitude d’apprendre et de nous adapter aussi vite qu’avant.
Nous moquons nos parents, mais demain, ce seront nos enfants qui nous regarderont avec amusement lorsque nous tenterons de comprendre une technologie qui nous échappe. Peut-être qu’un jour, nous aussi, nous demanderons : « Comment on active ce truc déjà ? »