Aujourd’hui, face à l’attrait irrésistible du combat sur les stades et terrains, ses codes et ses mœurs, les autorités réagissent en optant pour la solution des huis clos. Le dernier épisode de hooliganisme à Khénifra, survenu dimanche dernier, a brutalement rappelé à quel point le football marocain peine à se débarrasser de ses démons. Les mesures prises jusqu’ici, notamment les huis clos imposés par la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) ou les municipalités, ressemblent davantage à des pansements sur une plaie infectée, alors que l’urgence serait de procéder à une solution en profondeur.
Khénifra : Un signal d’alarme urgent Les incidents survenus à Khénifra, où des actes de violence entre supporters ont été accompagnés de dégradations matérielles, viennent s’ajouter à une longue liste de dérives. Ces scènes récurrentes ont poussé les autorités à recourir systématiquement à la solution du huis clos, mais cette approche semble ne faire qu’aggraver la situation. Les clubs, privés de leurs supporters, subissent une chute de leurs recettes et un moral en berne. Quant aux supporters, frustrés de ne plus pouvoir assister aux matchs, leur mécontentement s’exprime parfois de manière encore plus virulente.
Le huis clos : une solution temporaire mais déstabilisante Bien que le huis clos soit souvent présenté comme une mesure temporaire face aux problèmes de sécurité et de discipline, ses effets sur la qualité du jeu sont loin d’être neutres. Si cette solution peut offrir une pause temporaire, elle porte en elle des conséquences négatives importantes, affectant le spectacle et l’intensité des matchs. L’essence même du football réside dans la communion entre joueurs et supporters, et l’absence de ce dernier va à l’encontre de cette dynamique.
Cependant, le huis clos ne doit pas être considéré comme une solution à long terme aux problèmes structurels du football marocain. Le véritable défi est de trouver un juste équilibre entre sécurité et ferveur, afin que la magie des stades puisse pleinement s’exprimer sans risques.
Infrastructures et sécurité : des enjeux cruciaux Outre la violence, l’état des infrastructures sportives au Maroc constitue un frein à la progression du football national. Beaucoup de stades sont en rénovation, obligeant les clubs à jouer dans des équipements de petite capacité, ce qui réduit l’accès du public et impacte les revenus des équipes. Ce contraste est d’autant plus frappant à l’approche de la Coupe du Monde 2030, alors que plusieurs infrastructures restent insuffisantes pour des compétitions internationales.
Des solutions concrètes à mettre en œuvre L’urgence de la situation impose une réponse coordonnée. Parmi les mesures immédiates, la numérotation des sièges et la personnalisation des tickets sont essentielles pour organiser l’afflux des supporters et améliorer la sécurité. L’installation de systèmes de surveillance vidéo avancés, accompagnée de sanctions adéquates, pourrait transformer les stades marocains en lieux sûrs.
Les exemples européens, notamment en Grande-Bretagne, montrent que la lutte contre le hooliganisme passe par des actions de sensibilisation, des mesures sécuritaires innovantes et une collaboration active entre tous les acteurs du football. Toutefois, en dépit des nombreuses idées, les réactions restent souvent limitées à des condamnations verbales. Les clubs, les supporters et les médias peinent encore à adopter une approche proactive.
Une image à reconstruire avant 2030 Le phénomène du hooliganisme, largement médiatisé, dépasse désormais l’entendement. Le retour à un football plus humain passe par la responsabilisation des clubs et des supporters. Plutôt que de multiplier les huis clos, il serait pertinent d’explorer des solutions plus inclusives, comme des matchs réservés aux familles et aux enfants, pour restaurer la confiance et réconcilier le public avec les stades.
Alors que le Maroc se prépare à coorganiser la Coupe du Monde 2030, il est impératif de redorer l’image de son football. Les récentes violences, comme celles de Khénifra, doivent servir de catalyseur pour amorcer une transformation profonde. Ce chantier ne pourra aboutir sans la collaboration de tous les acteurs concernés : la FRMF, les clubs, les municipalités, et bien sûr, les supporters eux-mêmes. Il est temps de réconcilier le sport roi avec ses valeurs fondamentales : la passion, le respect et l’unité.
Khénifra : Un signal d’alarme urgent Les incidents survenus à Khénifra, où des actes de violence entre supporters ont été accompagnés de dégradations matérielles, viennent s’ajouter à une longue liste de dérives. Ces scènes récurrentes ont poussé les autorités à recourir systématiquement à la solution du huis clos, mais cette approche semble ne faire qu’aggraver la situation. Les clubs, privés de leurs supporters, subissent une chute de leurs recettes et un moral en berne. Quant aux supporters, frustrés de ne plus pouvoir assister aux matchs, leur mécontentement s’exprime parfois de manière encore plus virulente.
Le huis clos : une solution temporaire mais déstabilisante Bien que le huis clos soit souvent présenté comme une mesure temporaire face aux problèmes de sécurité et de discipline, ses effets sur la qualité du jeu sont loin d’être neutres. Si cette solution peut offrir une pause temporaire, elle porte en elle des conséquences négatives importantes, affectant le spectacle et l’intensité des matchs. L’essence même du football réside dans la communion entre joueurs et supporters, et l’absence de ce dernier va à l’encontre de cette dynamique.
Cependant, le huis clos ne doit pas être considéré comme une solution à long terme aux problèmes structurels du football marocain. Le véritable défi est de trouver un juste équilibre entre sécurité et ferveur, afin que la magie des stades puisse pleinement s’exprimer sans risques.
Infrastructures et sécurité : des enjeux cruciaux Outre la violence, l’état des infrastructures sportives au Maroc constitue un frein à la progression du football national. Beaucoup de stades sont en rénovation, obligeant les clubs à jouer dans des équipements de petite capacité, ce qui réduit l’accès du public et impacte les revenus des équipes. Ce contraste est d’autant plus frappant à l’approche de la Coupe du Monde 2030, alors que plusieurs infrastructures restent insuffisantes pour des compétitions internationales.
Des solutions concrètes à mettre en œuvre L’urgence de la situation impose une réponse coordonnée. Parmi les mesures immédiates, la numérotation des sièges et la personnalisation des tickets sont essentielles pour organiser l’afflux des supporters et améliorer la sécurité. L’installation de systèmes de surveillance vidéo avancés, accompagnée de sanctions adéquates, pourrait transformer les stades marocains en lieux sûrs.
Les exemples européens, notamment en Grande-Bretagne, montrent que la lutte contre le hooliganisme passe par des actions de sensibilisation, des mesures sécuritaires innovantes et une collaboration active entre tous les acteurs du football. Toutefois, en dépit des nombreuses idées, les réactions restent souvent limitées à des condamnations verbales. Les clubs, les supporters et les médias peinent encore à adopter une approche proactive.
Une image à reconstruire avant 2030 Le phénomène du hooliganisme, largement médiatisé, dépasse désormais l’entendement. Le retour à un football plus humain passe par la responsabilisation des clubs et des supporters. Plutôt que de multiplier les huis clos, il serait pertinent d’explorer des solutions plus inclusives, comme des matchs réservés aux familles et aux enfants, pour restaurer la confiance et réconcilier le public avec les stades.
Alors que le Maroc se prépare à coorganiser la Coupe du Monde 2030, il est impératif de redorer l’image de son football. Les récentes violences, comme celles de Khénifra, doivent servir de catalyseur pour amorcer une transformation profonde. Ce chantier ne pourra aboutir sans la collaboration de tous les acteurs concernés : la FRMF, les clubs, les municipalités, et bien sûr, les supporters eux-mêmes. Il est temps de réconcilier le sport roi avec ses valeurs fondamentales : la passion, le respect et l’unité.