Un nouvel épisode sanglant entre deux voisins sous haute tension
Du côté indien, le gouvernement accuse "des groupes soutenus par Islamabad" d’être à l’origine de l’attentat qui a déclenché les représailles. Le Pakistan, lui, dénonce une "provocation" de New Delhi. Sur X (anciennement Twitter), les hashtags #PrayForKashmir et #NuclearNeighbours explosent. Des célébrités comme Malala Yousafzai ont appelé à la désescalade, tandis que certains experts redoutent une montée incontrôlable.
Pourquoi c’est chaud ? Deux puissances nucléaires, une vieille plaie
L’Inde et le Pakistan, c’est un peu comme deux voisins qui ne se supportent pas depuis 1947, mais qui possèdent chacun la bombe nucléaire. Le Cachemire, région montagneuse partagée entre les deux pays, est la principale pomme de discorde. Trois guerres, des centaines d’escarmouches, et toujours la même question : à qui appartient ce territoire ?
Ce dernier épisode est préoccupant. Non seulement les pertes humaines sont lourdes, mais un barrage, infrastructure vitale dans cette région, a été visé. Si le barrage cède ou s’il est repris pour cible, les dégâts pourraient toucher des millions de personnes. Même nous, au Maroc, on doit surveiller ce qui se passe là-bas : ça peut faire bouger les marchés, agiter l’ONU, ou même impacter les prix du blé indien.
La communauté internationale appelle à la retenue. Les États-Unis, la Chine et l’ONU ont exhorté les deux puissances à dialoguer. Mais sur le terrain, personne ne veut reculer. Si la tension continue de monter, on pourrait assister à un face-à-face encore plus explosif.