- La vision royale pour le développement des provinces du Sud a transformé toute la région. Quelle lecture faites-vous de cette perspective d’avenir pour le Sahara marocain ?
Depuis le lancement, en 2015, du modèle de développement des provinces du Sud, sous la vision clairvoyante et la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que dieu l’assiste, ces régions ont connu une transformation qualitative sans précédent dans leur histoire contemporaine.
Ce modèle s’est appuyé sur une approche holistique visant à valoriser les potentialités naturelles et humaines, et à ériger les provinces du Sud en pôle économique intégré reliant le Maroc à sa profondeur africaine.
Ce modèle a englobé de vastes projets stratégiques, au premier rang desquels figure le Port Atlantique de Dakhla, l’un des plus grands projets structurants du Royaume durant la dernière décennie, ainsi que l’autoroute reliant Tiznit à Dakhla, les zones industrielles de Laâyoune et de Dakhla, les programmes dédiés aux énergies renouvelables, le soutien au secteur de la pêche maritime, et la création de centres de formation professionnelle et universitaire.
Ces projets n’ont pas seulement amélioré les infrastructures , ils ont également relevé le niveau de vie, créé de nouvelles opportunités d’emploi, renforcé les services de santé et d’enseignement, facilité l’accès aux équipements essentiels et consolidé une régionalisation avancée authentique.
L’ensemble de ces réalisations confirme, une fois de plus, que la vision de Sa Majesté le Roi a toujours été anticipatrice, et que le développement des provinces du Sud n’est pas un simple plan économique, mais un choix royal immuable et une volonté politique profonde visant à garantir la dignité et la prospérité des populations locales.
Ce modèle s’est appuyé sur une approche holistique visant à valoriser les potentialités naturelles et humaines, et à ériger les provinces du Sud en pôle économique intégré reliant le Maroc à sa profondeur africaine.
Ce modèle a englobé de vastes projets stratégiques, au premier rang desquels figure le Port Atlantique de Dakhla, l’un des plus grands projets structurants du Royaume durant la dernière décennie, ainsi que l’autoroute reliant Tiznit à Dakhla, les zones industrielles de Laâyoune et de Dakhla, les programmes dédiés aux énergies renouvelables, le soutien au secteur de la pêche maritime, et la création de centres de formation professionnelle et universitaire.
Ces projets n’ont pas seulement amélioré les infrastructures , ils ont également relevé le niveau de vie, créé de nouvelles opportunités d’emploi, renforcé les services de santé et d’enseignement, facilité l’accès aux équipements essentiels et consolidé une régionalisation avancée authentique.
L’ensemble de ces réalisations confirme, une fois de plus, que la vision de Sa Majesté le Roi a toujours été anticipatrice, et que le développement des provinces du Sud n’est pas un simple plan économique, mais un choix royal immuable et une volonté politique profonde visant à garantir la dignité et la prospérité des populations locales.
- La diplomatie royale arrive à fédérer toute la communauté internationale autour de la proposition marocaine pour régler le faux conflit du Sahara marocain.
Tout à fait. La diplomatie royale, telle qu’érigée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI que dieu l’assiste, s’impose aujourd’hui comme une école à part entière, elle est fondée sur la clarté, la légitimité et le respect, et repose sur une vision stratégique faisant du Royaume un acteur influent et un partenaire crédible sur la scène internationale.
L’adoption, par le Conseil de sécurité, du choix de l’autonomie dans sa résolution 2797 n’est nullement un événement fortuit , il s’agit de l’aboutissement de décennies de travail diplomatique patient et rigoureux, ayant permis à la communauté internationale d’embrasser l’approche marocaine comme la seule solution réaliste et viable au différend régional autour du Sahara.
La diplomatie royale a su ériger l’initiative marocaine en référence onusienne, marginaliser les thèses séparatistes et rallier un soutien croissant de puissances
majeures et d’acteurs économiques mondiaux.
C’est une diplomatie sereine mais efficace, constante mais résolument progressiste, fondée sur une légitimité historique et juridique, et portée par une vision royale qui fait du Maroc un État respecté grâce à sa crédibilité, non par la seule force de ses discours.
L’adoption, par le Conseil de sécurité, du choix de l’autonomie dans sa résolution 2797 n’est nullement un événement fortuit , il s’agit de l’aboutissement de décennies de travail diplomatique patient et rigoureux, ayant permis à la communauté internationale d’embrasser l’approche marocaine comme la seule solution réaliste et viable au différend régional autour du Sahara.
La diplomatie royale a su ériger l’initiative marocaine en référence onusienne, marginaliser les thèses séparatistes et rallier un soutien croissant de puissances
majeures et d’acteurs économiques mondiaux.
C’est une diplomatie sereine mais efficace, constante mais résolument progressiste, fondée sur une légitimité historique et juridique, et portée par une vision royale qui fait du Maroc un État respecté grâce à sa crédibilité, non par la seule force de ses discours.
- Que faut-il faire aujourd’hui après le 31 octobre 2025 et les orientations royales?
La réunion tenue au Palais royal entre les Conseillers de Sa Majesté le Roi et les chefs des partis politiques s’inscrit dans la réponse directe aux orientations formulées par le Souverain dans son dernier discours, où il a affirmé que le Maroc procéderait à l’actualisation de l’initiative d’autonomie en vue de sa présentation aux Nations unies, particulièrement à la lumière de la dernière résolution du Conseil de sécurité, qui a confirmé l’initiative marocaine comme unique cadre de négociation.
Les partis politiques ont effectivement entamé la soumission de leurs propositions, dont la majorité a été déposée au cours des derniers jours , il s’agit d’une première étape qui sera suivie d’autres démarches dans la même trajectoire.
Quant aux défis, je considère qu’ils se sont réduits à leur stricte expression, puisque Sa Majesté a clairement affirmé que l’après 31 octobre n’est pas comme l’avant, cela signifie que le Maroc est entré dans une nouvelle phase marquée par davantage de clarté, de force et de confiance.
Les défis véritables, aujourd’hui, ne se posent plus au Maroc, mais aux autres parties, désormais contraintes de présenter leurs propositions dans le cadre du
seul référentiel reconnu : l’autonomie.
Celle-ci n’est plus une initiative marocaine seulement, mais une position onusienne.
Le Maroc, quant à lui, se trouve dans le carré gagnant, avançant d’un pas ferme, guidé par une vision royale d’une remarquable lucidité, vers la concrétisation de cette solution sur le terrain.
Les partis politiques ont effectivement entamé la soumission de leurs propositions, dont la majorité a été déposée au cours des derniers jours , il s’agit d’une première étape qui sera suivie d’autres démarches dans la même trajectoire.
Quant aux défis, je considère qu’ils se sont réduits à leur stricte expression, puisque Sa Majesté a clairement affirmé que l’après 31 octobre n’est pas comme l’avant, cela signifie que le Maroc est entré dans une nouvelle phase marquée par davantage de clarté, de force et de confiance.
Les défis véritables, aujourd’hui, ne se posent plus au Maroc, mais aux autres parties, désormais contraintes de présenter leurs propositions dans le cadre du
seul référentiel reconnu : l’autonomie.
Celle-ci n’est plus une initiative marocaine seulement, mais une position onusienne.
Le Maroc, quant à lui, se trouve dans le carré gagnant, avançant d’un pas ferme, guidé par une vision royale d’une remarquable lucidité, vers la concrétisation de cette solution sur le terrain.
- Quel rôle joue le Conseil Royal Consultatif pour les affaires sahariennes ?
Le Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes, institué par le dahir chérifien numéro 1.06.81, a été créé par nomination royale explicite. L’article premier du dahir définit sa mission en ces termes :
« Il est institué auprès de Notre Majesté Chérifienne, par le présent dahir, un Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes, chargé d’assister Notre Majesté dans toutes les questions relatives à la défense de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale du Royaume, au développement économique, social et culturel des provinces du Sud et à la préservation de leur identité.»
Les prérogatives étant exclusivement conférées par Sa Majesté, les missions futures du Conseil demeurent intrinsèquement liées aux orientations royales.
Concernant M. Khalihenna Ould Errachid, il fut le premier à présenter la version initiale du projet d’autonomie au sein du CORCAS, et le premier à parcourir les villes des provinces du Sud pour tenir des rencontres d’explication et de sensibilisation auprès des habitants et des notables tribaux.
Une simple recherche de son nom suffit pour découvrir des dizaines d’enregistrements où il expose, avec une précision et une clarté remarquables, les contours de l’autonomie, des vidéos que beaucoup ont cru récentes, alors que certaines datent de plusieurs années.
Il a démontré une capacité singulière à convaincre et à communiquer, phénomène observé tant dans les provinces du Sud qu’au-delà, y compris parmi des populations
vivant dans les camps de Tindouf.
Ainsi, il possède indéniablement les aptitudes nécessaires pour contribuer efficacement à la mise en œuvre de l’autonomie, lorsque Sa Majesté en jugera le moment opportun. Comme il aime à le répéter : « Je suis le serviteur loyal de Sa Majesté, une flèche de son carquois, et je vais là où il m’ordonne d’aller. »
« Il est institué auprès de Notre Majesté Chérifienne, par le présent dahir, un Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes, chargé d’assister Notre Majesté dans toutes les questions relatives à la défense de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale du Royaume, au développement économique, social et culturel des provinces du Sud et à la préservation de leur identité.»
Les prérogatives étant exclusivement conférées par Sa Majesté, les missions futures du Conseil demeurent intrinsèquement liées aux orientations royales.
Concernant M. Khalihenna Ould Errachid, il fut le premier à présenter la version initiale du projet d’autonomie au sein du CORCAS, et le premier à parcourir les villes des provinces du Sud pour tenir des rencontres d’explication et de sensibilisation auprès des habitants et des notables tribaux.
Une simple recherche de son nom suffit pour découvrir des dizaines d’enregistrements où il expose, avec une précision et une clarté remarquables, les contours de l’autonomie, des vidéos que beaucoup ont cru récentes, alors que certaines datent de plusieurs années.
Il a démontré une capacité singulière à convaincre et à communiquer, phénomène observé tant dans les provinces du Sud qu’au-delà, y compris parmi des populations
vivant dans les camps de Tindouf.
Ainsi, il possède indéniablement les aptitudes nécessaires pour contribuer efficacement à la mise en œuvre de l’autonomie, lorsque Sa Majesté en jugera le moment opportun. Comme il aime à le répéter : « Je suis le serviteur loyal de Sa Majesté, une flèche de son carquois, et je vais là où il m’ordonne d’aller. »
- Comment de déclinera donc cette autonomie dans les territoires du Sahara marocain ?
En résumé, l’autonomie n’est nullement une délégation illimitée, mais un système rigoureusement encadré par la Constitution et par la loi. Ses garanties reposent notamment sur :
• la primauté de la Constitution marocaine,
• l’unité et la souveraineté indivisible de l’État sur l’ensemble
de son territoire,
• les institutions nationales de contrôle,
• le cadre onusien qui érige l’autonomie en référence unique,
• les lois organiques prohibant toute formation politique fondée sur des critères tribaux ou confessionnels.
Ainsi, l’autonomie sera un instrument de consolidation de la démocratie locale, et non une plateforme pour quelque velléité séparatiste que ce soit, puisque son plafond demeure la souveraineté marocaine, intangible et non négociable.
• la primauté de la Constitution marocaine,
• l’unité et la souveraineté indivisible de l’État sur l’ensemble
de son territoire,
• les institutions nationales de contrôle,
• le cadre onusien qui érige l’autonomie en référence unique,
• les lois organiques prohibant toute formation politique fondée sur des critères tribaux ou confessionnels.
Ainsi, l’autonomie sera un instrument de consolidation de la démocratie locale, et non une plateforme pour quelque velléité séparatiste que ce soit, puisque son plafond demeure la souveraineté marocaine, intangible et non négociable.
- Comment voyez-vous l’avenir du Sahara marocain ?
À la suite de l’adoption officielle par le Conseil de sécurité de l’autonomie comme seule solution réaliste, les provinces du Sud sont appelées à devenir une plateforme stratégique de coopération régionale et internationale à plusieurs niveaux :
- Renforcement des investissements étrangers notamment dans les énergies renouvelables, la pêche maritime et la logistique.
- Consolidation des relations maroco-africaines autour du pôle de Dakhla.
- Création de zones d’échanges avec l’Afrique subsaharienne et attractivité accrue pour les entreprises mondiales désireuses de tirer profit de la position géographique des provinces du Sud.
L’expérience internationale offer de nombreuses sources d’inspiration : les Açores au Portugal, les Canaries en Espagne, le Groenland au Danemark, ainsi que divers autres modèles d’autonomie réussie ayant su conjuguer spécificité locale et souveraineté étatique.
Ces exemples démontrent que l’autonomie n’est pas seulement viable, mais constitue souvent le prélude à une ère de prospérité authentique — ce que vivra le
Maroc en dépassant un différend artificiel ayant trop longtemps perduré.
- Renforcement des investissements étrangers notamment dans les énergies renouvelables, la pêche maritime et la logistique.
- Consolidation des relations maroco-africaines autour du pôle de Dakhla.
- Création de zones d’échanges avec l’Afrique subsaharienne et attractivité accrue pour les entreprises mondiales désireuses de tirer profit de la position géographique des provinces du Sud.
L’expérience internationale offer de nombreuses sources d’inspiration : les Açores au Portugal, les Canaries en Espagne, le Groenland au Danemark, ainsi que divers autres modèles d’autonomie réussie ayant su conjuguer spécificité locale et souveraineté étatique.
Ces exemples démontrent que l’autonomie n’est pas seulement viable, mais constitue souvent le prélude à une ère de prospérité authentique — ce que vivra le
Maroc en dépassant un différend artificiel ayant trop longtemps perduré.
- Qu’est-ce qui caractérise cette dynamique dans le Sahara marocain aujourd’hui?
La situation actuelle dans les provinces du Sud se distingue par une vitalité politique et sociale notable, les conseils régionaux et élus locaux jouent un rôle déterminant dans l’appui aux petites et moyennes entreprises portées par les jeunes, l’octroi de subventions et l’accompagnement à la création de projets autonomes, ainsi que le renforcement de la formation professionnelle spécialisée, notamment dans les domaines des énergies maritimes et de la logistique.
Ils veillent également à la mise en place de programmes de leadership et de gouvernance, au soutien des initiatives de la société civile, à l’encouragement de la participation des jeunes à la vie politique locale et régionale, et à la création d’opportunités d’emploi via les grands projets en cours.
Ces démarches ont permis aux provinces du Sud de figurer parmi les régions les plus attractives du Royaume en termes d’investissement, et parmi celles affichant les taux les plus élevés d’accès des jeunes aux dispositifs de soutien et d’accompagnement.
Ils veillent également à la mise en place de programmes de leadership et de gouvernance, au soutien des initiatives de la société civile, à l’encouragement de la participation des jeunes à la vie politique locale et régionale, et à la création d’opportunités d’emploi via les grands projets en cours.
Ces démarches ont permis aux provinces du Sud de figurer parmi les régions les plus attractives du Royaume en termes d’investissement, et parmi celles affichant les taux les plus élevés d’accès des jeunes aux dispositifs de soutien et d’accompagnement.
- Parlez-nous de votre sentiment en tant que jeune marocain sahraoui ?
En tant que jeune issu des provinces du Sud, j’ai aujourd’hui la conviction que le Maroc traverse une phase historique où l’espoir de renouveau converge avec la reconnaissance internationale d’une cause juste, portée par les Marocains génération après génération.
La jeunesse aspire désormais à davantage d’opportunités, à une justice territoriale renforcée, et à un développement garantissant à chacun dignité, travail et stabilité.
La décision du 31 octobre, que Sa Majesté a élevée au rang de Fête de l’Unité, n’est pas un simple acte symbolique ; elle constitue un message puissant : l’avenir se construit par la cohésion, non par la division ; par l’espérance, non par le désenchantement.
Quant à mon message à ceux qui vivent dans les camps, il se veut profondément humain : une invitation sincère à la sérénité, à l’aspiration à une vie digne et à un
avenir meilleur pour leurs enfants.
Nul ne mérite de vivre dans l’attente ou l’isolement. Chacun mérite un foyer, un lieu où il est accueilli, entouré des siens, où il peut bâtir, rêver et s’accomplir.
La jeunesse aspire désormais à davantage d’opportunités, à une justice territoriale renforcée, et à un développement garantissant à chacun dignité, travail et stabilité.
La décision du 31 octobre, que Sa Majesté a élevée au rang de Fête de l’Unité, n’est pas un simple acte symbolique ; elle constitue un message puissant : l’avenir se construit par la cohésion, non par la division ; par l’espérance, non par le désenchantement.
Quant à mon message à ceux qui vivent dans les camps, il se veut profondément humain : une invitation sincère à la sérénité, à l’aspiration à une vie digne et à un
avenir meilleur pour leurs enfants.
Nul ne mérite de vivre dans l’attente ou l’isolement. Chacun mérite un foyer, un lieu où il est accueilli, entouré des siens, où il peut bâtir, rêver et s’accomplir.












L'accueil

















