Peut-on être une star hollywoodienne et rêver de cinéma français ? Jodie Foster prouve que oui. À 62 ans, l’actrice oscarisée joue son premier grand rôle en français dans "Vie Privée", un drame psychologique signé Rebecca Zlotowski, présenté hors compétition au Festival de Cannes.  

Francophile assumée, Jodie Foster n’a pas choisi la facilité. Elle interprète une psychiatre tourmentée, plongée dans une enquête complexe sur la mort subite d’une patiente. Une performance qui mêle intensité et subtilité, portée par un casting prestigieux : Daniel Auteuil, Virginie Efira, Mathieu Amalric ou encore Vincent Lacoste.  

Jodie Foster n’est pas étrangère à la langue de Molière. Elle l’a apprise adolescente au lycée français de Los Angeles et l’a déjà pratiquée dans des rôles secondaires, comme dans "Un long dimanche de fiançailles" en 2004. Mais cette fois, c’est différent. Elle voulait un "vrai film français", loin des grosses productions hollywoodiennes.  

"Je cherchais un film d’auteur avec une vision forte", confie-t-elle. Et Rebecca Zlotowski, réalisatrice de "Les enfants des autres", était l’élue parfaite. Foster compare même son style à celui de David Fincher : "Tout est pensé avant le tournage, c’est sa vision totale."  

Si Jodie Foster admire le cinéma français, elle ne manque pas de souligner ses spécificités. "Les équipes sont beaucoup plus petites qu’à Hollywood, même pour les films indépendants", remarque-t-elle avec humour. Mais pour elle, c’est aussi ce qui fait le charme de ces productions intimistes.  

Un clin d’œil au cinéma et à la francophilie  

Avec "Vie Privée", Jodie Foster offre bien plus qu’une performance : elle incarne un pont entre deux cultures cinématographiques. Ce film, profondément français dans son essence, montre que les frontières entre Hollywood et le cinéma d’auteur peuvent s’effacer pour laisser place à des œuvres universelles. Alors, prêts à découvrir une Jodie Foster comme vous ne l’avez jamais vue ?