En 2025, la croissance du PIB marocain est attendue à 3,9%, en hausse par rapport à 2024 (3,2%). Une performance tirée notamment par le tourisme qui cartonne et l’industrie qui monte en puissance.
Sur le plan budgétaire, les signaux sont au vert : les déficits se réduisent, et la dette publique amorce une baisse progressive, même si elle reste au-dessus des niveaux d’avant-Covid. Côté extérieur, le pays est serein : réserves de change solides, dette extérieure stable, accès facilité aux marchés financiers… Sans oublier le soutien du FMI à travers sa ligne de crédit flexible.
Malgré cette dynamique positive, le Royaume reste vulnérable. Le climat, en particulier, est le talon d’Achille de l’économie marocaine. L’agriculture – encore centrale dans le PIB et pour l’emploi – est plombée par les sécheresses à répétition. Cinq des six dernières années ont été marquées par des pénuries d’eau, ce qui freine la productivité et limite la mise en œuvre des réformes.
À cela s’ajoute un contexte géopolitique tendu : les tensions commerciales entre grandes puissances compliquent l’export, et pèsent sur des filières clés comme l’automobile ou l’électronique.