Surprise, embarras, les enseignants marocains de la langue arabe affectés depuis le 16 février 2023, auprès de la communauté marocaine installée en Wallonie (Belgique francophone), ne savent plus à quel saint se vouer depuis que cette institution leur a adressé une missive signifiant la rupture de leurs contrats, pourtant valides jusqu’au 31 août 2027.
D’après les termes de ladite missive, leurs contrats prennent fin le 31 août de l’année en cours, à charge pour eux de se présenter dès début septembre auprès du ministère de l’éducation nationale pour recevoir leurs nouvelles affectations au Maroc.
La justification avancée semble tirée par les cheveux. Il est signifié aux 16 enseignants concernés par cette décision que la partie belge ne voulant plus voir les enseignants marocains exercer auprès d’associations, outre leurs heures de travail dans les établissements scolaires, le nombre d’enseignants marocains a été revu à la baisse et la présence en Belgique de ceux qui affectés en 2023 n’a plus de raison d’être.
Les dits enseignants concernés par cette mesure soudaine et brutale tiennent un tout autre discours.
D’après les termes de ladite missive, leurs contrats prennent fin le 31 août de l’année en cours, à charge pour eux de se présenter dès début septembre auprès du ministère de l’éducation nationale pour recevoir leurs nouvelles affectations au Maroc.
La justification avancée semble tirée par les cheveux. Il est signifié aux 16 enseignants concernés par cette décision que la partie belge ne voulant plus voir les enseignants marocains exercer auprès d’associations, outre leurs heures de travail dans les établissements scolaires, le nombre d’enseignants marocains a été revu à la baisse et la présence en Belgique de ceux qui affectés en 2023 n’a plus de raison d’être.
Les dits enseignants concernés par cette mesure soudaine et brutale tiennent un tout autre discours.
Le problème des associations
Il est d’abord important de souligner le cadre dans lequel les enseignants marocains de la langue arabe exercent auprès d’établissements scolaires de la Fédération de Wallonie Bruxelles, c’est-à-dire en Belgique francophone.
Le Maroc est l’un des dix pays qui ont conclu un accord avec la Fédération de Wallonie Bruxelles dans le cadre de son programme d’ouverture aux langues et aux cultures, les autres pays étant la Chine, la Corée du sud, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, le Portugal, la Roumanie, la Tunisie et la Turquie.
Les 16 enseignants marocains partis en 2023 ont tous été affectés dans des établissements scolaires belges et y disposent jusqu’à présent de postes, contrairement à ce que prétend la Fondation.
Lesdits enseignants devaient, par ailleurs, dispenser également des cours auprès des associations de marocains résidants en Belgique, dont certaines liées à des mosquées, ce qui n’est pas du tout du goût des autorités de la Fédération de Wallonie Bruxelles.
Ces dernières ont clairement signifié à la partie marocaine que ces pratiques devaient cesser, seule l’instruction de la langue arabe dans des établissements scolaires belges était autorisée.
Le Maroc est l’un des dix pays qui ont conclu un accord avec la Fédération de Wallonie Bruxelles dans le cadre de son programme d’ouverture aux langues et aux cultures, les autres pays étant la Chine, la Corée du sud, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, le Portugal, la Roumanie, la Tunisie et la Turquie.
Les 16 enseignants marocains partis en 2023 ont tous été affectés dans des établissements scolaires belges et y disposent jusqu’à présent de postes, contrairement à ce que prétend la Fondation.
Lesdits enseignants devaient, par ailleurs, dispenser également des cours auprès des associations de marocains résidants en Belgique, dont certaines liées à des mosquées, ce qui n’est pas du tout du goût des autorités de la Fédération de Wallonie Bruxelles.
Ces dernières ont clairement signifié à la partie marocaine que ces pratiques devaient cesser, seule l’instruction de la langue arabe dans des établissements scolaires belges était autorisée.
Plus d’enseignants que de postes vacants
Il existerait également des défaillances dans l’estimation quantitative des besoins de la partie belge en matière d’enseignants. Alors que la Fédération de Wallonie Bruxelles n’avait pas plus de 12 postes à pourvoir au sein de ses établissements scolaires, en 2024, la Fondation leur a envoyé 22 enseignants !
Cette année, la Fondation a signé des contrats avec pas moins de 45 enseignants marocains, dans l’espoir de convaincre la partie belge de leur permettre d’exercer auprès des associations, ce dont les Belges ne veulent pas entendre parler, comme souligné plus haut.
La Fondation Hassan II s’est retrouvée alors coincée. Faute de pouvoir rajouter les 45 nouveaux enseignants à ceux déjà en poste en Wallonie Bruxelles, elle a, de toute évidence, décidé de sacrifier les 16 déjà installés depuis 2023, même si leurs contrats n’arrivaient à échéance que fin août 2027.
Une décision qui n’est pas du tout réfléchie et pose problème autant qu’aux 16 enseignants concernés qu’aux autorités de Wallonie Bruxelles.
Cette année, la Fondation a signé des contrats avec pas moins de 45 enseignants marocains, dans l’espoir de convaincre la partie belge de leur permettre d’exercer auprès des associations, ce dont les Belges ne veulent pas entendre parler, comme souligné plus haut.
La Fondation Hassan II s’est retrouvée alors coincée. Faute de pouvoir rajouter les 45 nouveaux enseignants à ceux déjà en poste en Wallonie Bruxelles, elle a, de toute évidence, décidé de sacrifier les 16 déjà installés depuis 2023, même si leurs contrats n’arrivaient à échéance que fin août 2027.
Une décision qui n’est pas du tout réfléchie et pose problème autant qu’aux 16 enseignants concernés qu’aux autorités de Wallonie Bruxelles.
Un délai ultra-court
D’abord, il a été convenu dans l’accord que les autorités marocaines devaient informer leurs homologues de Wallonie Bruxelles de tout changement d’enseignants, les listes des partants et des nouveaux arrivants devant être présentée à la partie belge au mois d’avril, alors que les partants n’ont été prévenus de leur départ qu’à la fin du mois de juillet.
Une décision prise à la va-vite qui ne va pas manquer de donner une image peu reluisante de l’administration marocaine auprès de la partie belge.
Il est à préciser que les autorités belges ont déjà renouvelés aux 16 enseignants marocains susmentionnés leur permis de résidence et de travail en Wallonie Bruxelles, ce qui dément les prétentions de la Fondation Hassan II sur l’absence de postes pour ces derniers dans les établissements scolaires belges.
Les 16 enseignants touchés par cette décision inexpliquée ont adressé une plainte à la Fondation pour lui explique qu’ils sont engagés dans des contrats de location, de fournitures de services et autres qu’ils ne peuvent rompre du jour au lendemain, un délai minimum de trois mois étant exigé.
Une décision prise à la va-vite qui ne va pas manquer de donner une image peu reluisante de l’administration marocaine auprès de la partie belge.
Il est à préciser que les autorités belges ont déjà renouvelés aux 16 enseignants marocains susmentionnés leur permis de résidence et de travail en Wallonie Bruxelles, ce qui dément les prétentions de la Fondation Hassan II sur l’absence de postes pour ces derniers dans les établissements scolaires belges.
Les 16 enseignants touchés par cette décision inexpliquée ont adressé une plainte à la Fondation pour lui explique qu’ils sont engagés dans des contrats de location, de fournitures de services et autres qu’ils ne peuvent rompre du jour au lendemain, un délai minimum de trois mois étant exigé.
Indifférence envers les difficultés créées
Par ailleurs, et le plus grave, ceux qui ont des enfants, qui ont déjà été inscrits auprès d’établissements scolaires en Belgique, se doivent de les réinscrire, en un très bref délai, auprès d’établissements marocains.
Après avoir été scolarisés pendant 2 ans en Belgique, ces enfants doivent de se réadapter, à l’improviste, au système marocain.
Les 16 enseignants marocains victimes de cette décision à l’emporte-pièce ne cachent pas leur désarroi, surtout que la Fondation Hassan II pour les Marocains résidants à l’étranger semble insensible à leur doléance.
Contactée par nos soins pour obtenir des éclaircissements à ce sujet, il nous a été dit à la Fondation que son secrétaire général est en déplacement.
Affaire à suivre.
Après avoir été scolarisés pendant 2 ans en Belgique, ces enfants doivent de se réadapter, à l’improviste, au système marocain.
Les 16 enseignants marocains victimes de cette décision à l’emporte-pièce ne cachent pas leur désarroi, surtout que la Fondation Hassan II pour les Marocains résidants à l’étranger semble insensible à leur doléance.
Contactée par nos soins pour obtenir des éclaircissements à ce sujet, il nous a été dit à la Fondation que son secrétaire général est en déplacement.
Affaire à suivre.












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