Ce que révèle l’enquête
Premièrement, il est révélé que "le travail sur site concerne majoritairement les ouvriers/employés (61 %) tandis que 70 % des télétravailleurs sont cadres et professions intermédiaires".
Deuxièmement, " la description par les sujets de l’enquête de l’insuffisance flagrante des mesures de protection prise par les employeurs".
Troisièmement, "le confinement a été facteur de tensions pour 20 % des couples, et de violence pour 2 % d’entre eux".
Quatrièmement, "un télétravail mis en place « en mode dégradé » qui conduit à une augmentation du temps et de la charge de travail, notamment pour 40 % des encadrants".
Près de 80 % ne disposent pas de droit à la déconnexion
Même, les salariés amenés à exercer leur activité en télétravail ne sont pas mieux lotis précise ladite enquête qui indique aussi qu’ "un tiers de ceux qui ont répondu déclare ne pas avoir été doté en équipement informatique par leur employeur, près de 80 % ne disposent pas de droit à la déconnexion, 97 % n’ont pas d’équipement de travail ergonomique, un quart n’ont pas d’endroit où s’isoler… et un tiers, notamment les femmes, d’entre eux sont contraint de travailler tout en gardant les enfants".
Par Noureddine BATIJE
(1) Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens CGT
(2) Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques relevant du ministère français du Travail qui produit des analyses, des études et des statistiques sur les thèmes du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.