Starmer et l'IA : un pari audacieux pour transformer la main-d'œuvre britannique
Pour réaliser cet objectif, le gouvernement a établi des partenariats stratégiques avec des géants de la technologie tels que Google, Microsoft et Amazon. Ces entreprises s'engagent à fournir des ressources et des contenus de formation adaptés aux besoins des entreprises britanniques. L'accent sera mis sur l'utilisation des modèles de langage avancés, comme ChatGPT, afin d'améliorer la productivité et l'efficacité des employés. Ce programme de formation s'inscrit dans un contexte où l'économie britannique de l'IA, évaluée à 72 milliards de livres, croît à un rythme impressionnant, 30 fois plus vite que le reste de l'économie.
En parallèle, le programme TechFirst, doté de 187 millions de livres, vise à intégrer l'IA dans les cursus scolaires, permettant aux jeunes générations de se familiariser avec cette technologie dès le collège. Starmer a souligné l'importance des compétences dans cette transformation, affirmant que le Royaume-Uni doit devenir un acteur majeur de l'IA, capable de rivaliser sur le plan international.
Cependant, cette volonté de progrès technologique n'est pas sans controverse. De nombreux artistes, dont des figures emblématiques comme Elton John et Dua Lipa, s'opposent à un projet de loi qui pourrait assouplir les droits d'auteur, craignant que cela ne nuise à la création artistique en facilitant l'utilisation commerciale de leurs œuvres par les entreprises d'IA. Ainsi, le Royaume-Uni se trouve à un carrefour, cherchant à équilibrer innovation et protection des droits des créateurs.