L'ODJ Média

Portail L'ODJ Média



Le déficit budgétaire se creuse à 21,1 MMDH à fin février 2025


Rédigé par La Rédaction le Jeudi 13 Mars 2025



La situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 21,1 milliards de dirhams (MMDH) à fin février 2025 contre un déficit budgétaire de 3,8 MMDH un an auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR).
Ce déficit tient compte d’un solde positif de 14,2 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA), précise la TGR dans son récent Bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BMSFP).

Pour leur part, les recettes ordinaires brutes se sont établies à 56,6 MMDH contre 51,6 MMDH à fin février 2024, en hausse de 9,7%, fait savoir la même source.

Ceci s’explique par l’augmentation des impôts directs de 48,1%, des impôts indirects de 7,1%, des droits d’enregistrement et de timbre de 2,8% et par la baisse des droits de douane de 6% et des recettes non fiscales de 58,5%.

Concernant les dépenses ordinaires, elles ont augmenté de 50,5% provenant de la hausse de 49,6% des dépenses de biens et services, due à l’augmentation de 130,2% des autres dépenses de biens et services, conjuguée à la baisse de 0,8% des dépenses de personnel, de l’augmentation de 37,2% des charges en intérêts de la dette, du recul des émissions de dépenses au titre de la compensation d’un montant de 500 millions de dirhams (MDH), ainsi que de la hausse de 363,4% des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux.

Sur la base des recettes encaissées et des dépenses émises, le solde ordinaire enregistré à fin février 2025 a été négatif de 18,2 MMDH contre un solde ordinaire positif de 1,9 MMDH un an auparavant.

S’agissant des dépenses émises au titre du budget général, elles se sont chiffrées à 96 MMDH à fin février 2025, en hausse de 41,6% par rapport à leur niveau à fin février 2024, en raison de l’augmentation de 52,2% des dépenses de fonctionnement, de 1,3% des dépenses d’investissement et de 73,9% des charges de la dette budgétisée.

Par ailleurs, les recettes des CST ont atteint 43,6 MMDH. Ces recettes tiennent compte des versements reçus des charges communes d’investissement du budget général pour 11,3 MMDH contre 11,4 MMDH à fin février 2024.

Les dépenses émises ont été de 29,8 MMDH. Elles intègrent la part des CST au titre des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux pour 1,3 MMDH. Le solde de l’ensemble des comptes spéciaux du Trésor s’élève à 13,8 MMDH.

Quant aux SEGMA, leurs recettes ont atteint 456 MDH contre 282 MDH à fin février 2024, en hausse de 61,7%. Les dépenses ont été de 11 MDH à fin février 2025 contre 17 MDH à fin février 2024, en diminution de 35,3%.

Avec MAP





Jeudi 13 Mars 2025

Dans la même rubrique :
< >

Mardi 15 Avril 2025 - 15:49 L’AMMC publie un guide du Crowdfunding

Flash Actu Bourse


Avertissement : Ces analyses sont fournies à titre purement informatif et ne constitue en aucun cas un conseil en investissement. Elle a été réalisée par la rédaction de L'ODJ Média, sur la base des données publiées par la société et des tendances du marché. Les investisseurs sont invités à effectuer leurs propres recherches et à consulter des experts financiers avant toute prise de décision.


Bannière Lodj DJ

Bannière Réseaux Sociaux





Inscription à la newsletter

Plus d'informations sur cette page : https://www.lodj.ma/CGU_a46.html

Last publication

Parution de L'Eco Business du 27 Avril 2025

L'Eco Business du 28 04 2025 offre un panorama de l'économie de la région MENA, en mettant en lumière les défis structurels et les opportunités de croissance. les articles analysent en profondeur des problématiques clés telles que la faiblesse du secteur privé, le rôle des femmes, l'importance de l'économie informelle, le manque d'investissement et les divergences de productivité entre le Maroc et la Tunisie. Cet Hebdo explore également les enjeux de la reconstruction en Syrie, l'efficacité des politiques industrielles, la situation économique en Égypte, et la résilience du secteur privé face aux conflits et au climat. Enfin, il souligne le rôle crucial des données pour éclairer les décisions économiques et met en avant des initiatives et des réflexions spécifiques au Maroc, notamment dans les secteurs naval, énergétique (GNL et chromite), et social (dialogue social).


À feuilleter en ligne sans modération, la version PDF à télécharger et le podcasts des news économiques de cette semaine sont ci-dessous