Un nouveau partenariat entre le Maroc et la coopération allemande GIZ ambitionne de former 30 000 jeunes d’ici 2026. Au-delà des chiffres, ce programme s’inscrit dans une stratégie plus large : adapter la jeunesse marocaine aux métiers d’avenir, renforcer son employabilité et accompagner la transition vers une économie plus durable.
Un programme structurant pour l’emploi et le développement durable
Le Maroc a franchi un nouveau cap dans sa politique en faveur de la jeunesse et de l’emploi en scellant un partenariat stratégique avec la coopération allemande au développement, la GIZ. L’objectif affiché est ambitieux : former 30 000 jeunes Marocaines et Marocains à l’horizon 2026, dans des secteurs considérés comme porteurs, à la fois sur le plan économique et environnemental. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des programmes déjà menés par la GIZ au Maroc, notamment en matière de formation professionnelle, d’appui à l’entrepreneuriat et de promotion de l’économie verte. Elle vient répondre à une réalité bien connue : un marché du travail en tension, marqué par un chômage des jeunes élevé et un décalage persistant entre les compétences disponibles et les besoins des entreprises.
Au cœur de ce partenariat, l’idée est de passer d’une logique de formation classique à une approche par compétences, étroitement connectée aux besoins réels du tissu productif. Les jeunes ciblés ne seront pas seulement formés de manière théorique, mais accompagnés dans des parcours intégrés comprenant des modules techniques, des compétences transversales (communication, numérique, gestion de projet) et parfois un soutien à l’insertion professionnelle ou à la création d’entreprise. Les secteurs visés sont ceux qui connaissent une dynamique particulière au Maroc : les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, l’industrie, les services numériques, ainsi que certaines filières liées à l’agro-industrie et à l’économie circulaire. Il s’agit de miser sur des domaines où le pays investit lourdement et où la demande en profils qualifiés est appelée à croître.
Ce partenariat s’inscrit également dans la stratégie marocaine de montée en gamme de son capital humain. Ces dernières années, les autorités ont multiplié les réformes de la formation professionnelle et les initiatives pour rapprocher l’école du monde du travail. L’apport de la GIZ se situe à plusieurs niveaux : expertise technique, co-construction de programmes avec les acteurs locaux, soutien à la qualité pédagogique, et mise en réseau avec des entreprises allemandes et internationales implantées au Maroc. En filigrane, ce programme traduit la profondeur de la relation maroco-allemande dans le domaine du développement durable et de la transition énergétique, deux champs dans lesquels le Maroc est souvent cité comme exemple régional.
Pour les jeunes bénéficiaires, l’enjeu est concret : acquérir des compétences immédiatement valorisables, tant au niveau national qu’international. La montée des métiers liés au solaire, à l’éolien, au management de l’énergie dans l’industrie, ou encore au développement de solutions numériques, ouvre des perspectives nouvelles. Le programme devrait aussi accorder une attention particulière aux jeunes femmes, souvent confrontées à des obstacles spécifiques d’accès à la formation et à l’emploi, ainsi qu’aux jeunes des régions éloignées des grands centres urbains, pour éviter que les opportunités se concentrent uniquement sur quelques pôles.
Enfin, ce partenariat ne se limite pas à l’horizon 2026. Il a vocation à servir de modèle pour d’autres programmes et à inspirer une manière différente de penser la formation : plus flexible, plus proche de l’entreprise, et plus sensible aux enjeux environnementaux. Dans un contexte où le Maroc veut consolider sa place comme hub régional dans les énergies renouvelables, l’industrie et les services, parier sur 30 000 jeunes formés dans les métiers d’avenir, c’est investir dans la colonne vertébrale de cette ambition.
Au cœur de ce partenariat, l’idée est de passer d’une logique de formation classique à une approche par compétences, étroitement connectée aux besoins réels du tissu productif. Les jeunes ciblés ne seront pas seulement formés de manière théorique, mais accompagnés dans des parcours intégrés comprenant des modules techniques, des compétences transversales (communication, numérique, gestion de projet) et parfois un soutien à l’insertion professionnelle ou à la création d’entreprise. Les secteurs visés sont ceux qui connaissent une dynamique particulière au Maroc : les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, l’industrie, les services numériques, ainsi que certaines filières liées à l’agro-industrie et à l’économie circulaire. Il s’agit de miser sur des domaines où le pays investit lourdement et où la demande en profils qualifiés est appelée à croître.
Ce partenariat s’inscrit également dans la stratégie marocaine de montée en gamme de son capital humain. Ces dernières années, les autorités ont multiplié les réformes de la formation professionnelle et les initiatives pour rapprocher l’école du monde du travail. L’apport de la GIZ se situe à plusieurs niveaux : expertise technique, co-construction de programmes avec les acteurs locaux, soutien à la qualité pédagogique, et mise en réseau avec des entreprises allemandes et internationales implantées au Maroc. En filigrane, ce programme traduit la profondeur de la relation maroco-allemande dans le domaine du développement durable et de la transition énergétique, deux champs dans lesquels le Maroc est souvent cité comme exemple régional.
Pour les jeunes bénéficiaires, l’enjeu est concret : acquérir des compétences immédiatement valorisables, tant au niveau national qu’international. La montée des métiers liés au solaire, à l’éolien, au management de l’énergie dans l’industrie, ou encore au développement de solutions numériques, ouvre des perspectives nouvelles. Le programme devrait aussi accorder une attention particulière aux jeunes femmes, souvent confrontées à des obstacles spécifiques d’accès à la formation et à l’emploi, ainsi qu’aux jeunes des régions éloignées des grands centres urbains, pour éviter que les opportunités se concentrent uniquement sur quelques pôles.
Enfin, ce partenariat ne se limite pas à l’horizon 2026. Il a vocation à servir de modèle pour d’autres programmes et à inspirer une manière différente de penser la formation : plus flexible, plus proche de l’entreprise, et plus sensible aux enjeux environnementaux. Dans un contexte où le Maroc veut consolider sa place comme hub régional dans les énergies renouvelables, l’industrie et les services, parier sur 30 000 jeunes formés dans les métiers d’avenir, c’est investir dans la colonne vertébrale de cette ambition.












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