Rachid Boufous / Écrivain et Observateur politique.
Au-delà de la politique, Boufous braque les projecteurs sur le Plan Maroc Vert, programme censé assurer l’autosuffisance agricole. Les sécheresses successives, les erreurs de déclaration sur les cheptels, et les cafouillages administratifs ont fragilisé sa mise en œuvre. Au point que le ministère de l’Intérieur a repris la main sur la gestion des chiffres, signe d’un manque de fiabilité chronique au sein de l’écosystème agricole.
À l’approche des législatives de 2026, Boufous sonne l’alerte : si les partis d’opposition n’offrent ni cohérence ni projets crédibles, ils ne feront qu’accompagner leur propre marginalisation. L’absence de leadership fort, la fragmentation idéologique, et le manque d’unité risquent de détourner davantage encore les citoyens d’un processus démocratique déjà fragilisé.
Maroc : une motion de censure ratée, un signal d’alarme pour la démocratie
L’Aïd approche, et avec lui les tensions sur les prix du bétail. Malgré les appels à la modération, la demande reste forte. Boufous souligne ici un déséquilibre structurel : offre irrégulière, importations mal coordonnées, et absence de stratégie de régulation à long terme. Une situation qui reflète le désordre ambiant dans les politiques publiques.
Le Premier ministre, plus discret mais stratégiquement actif, continue de piloter les grandes décisions sans réelle opposition. Pendant ce temps, le RNI s'affiche uni et calme, contrastant avec le tumulte des rangs adverses. Mais derrière cette apparente stabilité, des décisions majeures – comme celles liées aux hydrocarbures ou aux subventions – cristallisent les critiques.
Enfin, Boufous plaide pour une régionalisation profonde et concrète. Pas seulement pour le Sahara, mais pour toutes les régions. Une meilleure distribution du pouvoir pourrait restaurer la confiance des citoyens, encourager l’investissement local, et faire émerger une nouvelle dynamique démocratique. À condition toutefois que cela dépasse les discours de façade.
Le constat est amer : les Marocains ne croient plus en leurs partis. Ces derniers peinent à se réinventer, à s’ouvrir, à écouter. La motion de censure n’a été qu’un révélateur d’un malaise profond. Pour Boufous, le débat sur cette motion n’est qu’un écran de fumée qui masque des problématiques bien plus graves : la rupture entre les institutions et les citoyens.
À l’approche des législatives de 2026, Boufous sonne l’alerte : si les partis d’opposition n’offrent ni cohérence ni projets crédibles, ils ne feront qu’accompagner leur propre marginalisation. L’absence de leadership fort, la fragmentation idéologique, et le manque d’unité risquent de détourner davantage encore les citoyens d’un processus démocratique déjà fragilisé.
Maroc : une motion de censure ratée, un signal d’alarme pour la démocratie
L’Aïd approche, et avec lui les tensions sur les prix du bétail. Malgré les appels à la modération, la demande reste forte. Boufous souligne ici un déséquilibre structurel : offre irrégulière, importations mal coordonnées, et absence de stratégie de régulation à long terme. Une situation qui reflète le désordre ambiant dans les politiques publiques.
Le Premier ministre, plus discret mais stratégiquement actif, continue de piloter les grandes décisions sans réelle opposition. Pendant ce temps, le RNI s'affiche uni et calme, contrastant avec le tumulte des rangs adverses. Mais derrière cette apparente stabilité, des décisions majeures – comme celles liées aux hydrocarbures ou aux subventions – cristallisent les critiques.
Enfin, Boufous plaide pour une régionalisation profonde et concrète. Pas seulement pour le Sahara, mais pour toutes les régions. Une meilleure distribution du pouvoir pourrait restaurer la confiance des citoyens, encourager l’investissement local, et faire émerger une nouvelle dynamique démocratique. À condition toutefois que cela dépasse les discours de façade.
Le constat est amer : les Marocains ne croient plus en leurs partis. Ces derniers peinent à se réinventer, à s’ouvrir, à écouter. La motion de censure n’a été qu’un révélateur d’un malaise profond. Pour Boufous, le débat sur cette motion n’est qu’un écran de fumée qui masque des problématiques bien plus graves : la rupture entre les institutions et les citoyens.