L’IA générative n’est pas un sujet épistémique.
C’est ici que je rejoins Ganascia, tout en prolongeant son propos. Le danger n’est pas seulement éthique, il est épistémologique.
Une science qui délègue la formulation de ses hypothèses, la structuration de ses raisonnements ou la discussion de ses résultats à des systèmes génératifs risque de perdre ce qui fonde sa légitimité.
Appliquée au contexte marocain, cette question prend une résonance particulière. Le système de recherche est confronté à la pression à la publication, à la rareté des ressources et à l’alignement sur des standards internationaux parfois déconnectés des réalités locales.
L’intelligence artificielle ne pose pas seulement une question d’outils. Elle nous oblige à reposer la question du savoir, de sa production et de sa responsabilité.
Pour le Maroc, l’enjeu est clair : faire de l’IA un levier de souveraineté cognitive, et non un accélérateur de dépendance épistémique.
Par Dr Az-Eddine Bennani












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CAN 2025 : le numérique et l’intelligence artificielle comme leviers systémiques de performance, de confiance et de souveraineté











