Un incident surréaliste à bord d’un Airbus A321
Non, ce n’est pas une scène coupée de “Y’a-t-il un pilote dans l’avion ?”. C’est la vraie vie. Et ça s’est passé le 17 février 2024, entre Francfort et Séville, à bord d’un Airbus A321 de la compagnie Lufthansa. L’appareil transportait 205 passagers et tout roulait pépère jusqu’à ce que... le commandant parte aux toilettes. Jusque-là, rien d’insolite (on est humains hein). Sauf que dans le cockpit restait le copilote, seul, quand soudain… il fait un malaise. Genre grosse syncope. Résultat ? L’avion vole pendant près de 10 minutes sans personne aux commandes. Juste le pilote automatique en mode “je gère”.
D’après le rapport officiel de la CIAIAC, l’autorité espagnole des enquêtes aériennes (pas des rigolos), le commandant revient et tente de rentrer dans le cockpit. Sauf que la porte est bloquée. Le système de sécurité exige que le copilote valide l’accès… sauf qu’il est dans les vapes. Ni les appels du commandant, ni ceux de l’hôtesse via le téléphone de bord ne réveillent notre homme. Panique ? Pas encore. Le commandant s’apprête à débloquer la porte avec le code d’urgence quand – miracle – le copilote rouvre finalement la porte, groggy mais vivant. Entre-temps, des bruits bizarres avaient été enregistrés dans la cabine, compatibles avec une urgence médicale sévère, selon les boîtes noires.
Le copilote a été pris en charge à Madrid, où l’avion a été dérouté en urgence. Aucun blessé, aucun dégât, mais une bonne frayeur pour tout le monde. Et un point pour le pilote automatique, ce vrai MVP de l’ombre.
Lufthansa a confirmé l’info, précisé avoir lancé une enquête, puis... silence radio. Pas question d’en dire plus sur ce "WTF moment" en plein ciel. De notre côté, on se pose quelques questions existentielles. Est-ce que les pilotes devraient signer une charte "pas de pause pipi en solo" ? Est-ce qu’on peut offrir un café et une médaille au pilote automatique ? Est-ce que les passagers ont reçu un bon de réduction ou juste un cookie sec ?
En tout cas, plus de peur que de mal, mais ce genre d’histoire rappelle qu’à 10.000 mètres d’altitude, mieux vaut ne pas tout miser sur la chance... ou sur la vessie d’un pilote. Morale : la prochaine fois que tu entends "ce vol sera opéré en mode automatique", tu sauras que ce n’est pas une métaphore.