Et le Maroc entra au conclave par la grande porte
Dans la grande compétition régionale du « qui sera le plus irrité », il faut parfois saluer la régularité d’Alger. Cette fois, la colère ne vient pas d’un caftan porté à l’ONU, d’un carreau de zellij exposé à Paris ou d’un couscous proclamé patrimoine mondial. Non. Cette fois, c’est… un cardinal. Et pas n’importe lequel : Cristobal Lopez Romero, archevêque de Rabat, qui s’apprête à participer au prochain conclave du Vatican pour élire le successeur du pape François.
Oui, un cardinal espagnol résidant au Maroc, promu à l’un des rôles les plus solennels de l’Église catholique. À Rabat, on bénit l’ouverture. À Alger, on fronce déjà les sourcils. On murmure même que certains hauts responsables se préparent à publier un communiqué indigeste pour protester contre cette « manœuvre diplomatique masquée sous l’encens ».
Car soyons clairs : le cardinal Lopez Romero n’est pas un militant, ni un agent du maroc infiltré dans les sacristies romaines. Il est simplement un homme d’Église qui assume ses convictions : selon lui, ce dont l’Église a besoin, ce n’est pas d’un sosie de François, mais d’un « bon chrétien ». Quant à savoir s’il votera pour un pape africain, asiatique, ou un moine tibétain repenti, il reste évasif. Mais entre les lignes, on sent poindre une idée : et si, au fond, le Vatican reflétait enfin la diversité du monde chrétien ?
Et pendant que certains s’angoissent d’une hypothétique montée en grade du Maroc sur l’échiquier spirituel, le cardinal, lui, confie attendre avec joie son retour à Rabat. Car c’est là, dit-il, qu’il se sent le plus utile : au service du monde musulman.
Ah, voilà qui devrait faire tousser plus d’un stratège en burnous.
Oui, un cardinal espagnol résidant au Maroc, promu à l’un des rôles les plus solennels de l’Église catholique. À Rabat, on bénit l’ouverture. À Alger, on fronce déjà les sourcils. On murmure même que certains hauts responsables se préparent à publier un communiqué indigeste pour protester contre cette « manœuvre diplomatique masquée sous l’encens ».
Car soyons clairs : le cardinal Lopez Romero n’est pas un militant, ni un agent du maroc infiltré dans les sacristies romaines. Il est simplement un homme d’Église qui assume ses convictions : selon lui, ce dont l’Église a besoin, ce n’est pas d’un sosie de François, mais d’un « bon chrétien ». Quant à savoir s’il votera pour un pape africain, asiatique, ou un moine tibétain repenti, il reste évasif. Mais entre les lignes, on sent poindre une idée : et si, au fond, le Vatican reflétait enfin la diversité du monde chrétien ?
Et pendant que certains s’angoissent d’une hypothétique montée en grade du Maroc sur l’échiquier spirituel, le cardinal, lui, confie attendre avec joie son retour à Rabat. Car c’est là, dit-il, qu’il se sent le plus utile : au service du monde musulman.
Ah, voilà qui devrait faire tousser plus d’un stratège en burnous.
Saviez-vous que l’Afrique compte aujourd’hui plus de 250 millions de catholiques, soit près de 20 % des fidèles dans le monde ?
Le continent est en plein essor spirituel, alors que l’Europe affiche une sécularisation croissante. Pourtant, aucun pape n’est jamais venu d’Afrique. L’élection à venir pourrait-elle faire mentir l’Histoire ? Le conclave à venir sera-t-il un tournant symbolique ou une reconduction des habitudes ? Suspens… et diplomatie.