Sébastien Delogu et ses propos controversés sur l'Algérie
Invité le 30 juin sur le plateau du média étatique « Canal Algérie », le député LFI Sébastien Delogu a littéralement servi la soupe au régime d’Alger, en énonçant des énormités, notamment en ce qui concerne le Sahara marocain. Très ému d’être accueilli par ce média, il a expliqué s’être rendu en Algérie avec sa mère d’origine algérienne pour se recueillir sur la tombe de ses ancêtres.
Ses liens avec l’Algérie, où il brigue la mairie de Marseille, sont évidents. En juin 2024, il avait même embrassé le drapeau algérien lors d’une manifestation pro-palestinienne, geste qu'il revendique avec fierté. Dans son interview, il a critiqué le gouvernement français, affirmant qu'il « invective le peuple algérien et le méprise », tout en relançant des thèses complotistes.
Interrogé sur la question du Sahara, Delogu a relayé de fausses informations, affirmant que l’ONU cherchait à relancer un référendum pour l’autodétermination des peuples. Il a également exprimé sa déception quant à la visite de Gérard Larcher, président du Sénat français, à Laâyoune, qualifiant les actions des officiels français de contraires à la légalité internationale. Cependant, son affirmation selon laquelle l’ONU serait en train de relancer ce référendum est erronée, les résolutions du Conseil de sécurité plaidant plutôt pour une solution politique pragmatique, axée sur l’autonomie.
Delogu a omis de mentionner la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara, une décision prise par Emmanuel Macron en juillet 2024. Ce silence est d'autant plus frappant qu'il pourrait embarrasser le régime algérien, qui cherche à améliorer ses relations avec la France.
Face à la tempête de contestation suscitée par cette interview, LFI a dérogé à la règle qui était la sienne en prenant ses distances avec ce très proche collaborateur de Jean-Luc Mélenchon. Sur les réseaux sociaux, le parti a déclaré que Sébastien Delogu s’était exprimé de manière personnelle et que ses propos n’engageaient ni les groupes parlementaires de LFI ni le mouvement. De plus, LFI a profité de l’occasion pour protester contre l'arrestation du journaliste Christophe Gleizes et demander sa libération immédiate, tout en renouvelant son exigence de voir libérer Boualem Sansal.
Cette situation pourrait avoir des répercussions durables sur LFI et ses relations avec la communauté marocaine. Alors que la polémique continue de faire couler de l'encre, il reste à savoir comment le parti de Jean-Luc Mélenchon va gérer cette crise interne et la perception de ses élus à l'étranger. Les prochaines semaines seront cruciales pour comprendre si LFI parviendra à tourner la page ou si cette affaire marquera un tournant dans son histoire.
Ses liens avec l’Algérie, où il brigue la mairie de Marseille, sont évidents. En juin 2024, il avait même embrassé le drapeau algérien lors d’une manifestation pro-palestinienne, geste qu'il revendique avec fierté. Dans son interview, il a critiqué le gouvernement français, affirmant qu'il « invective le peuple algérien et le méprise », tout en relançant des thèses complotistes.
Interrogé sur la question du Sahara, Delogu a relayé de fausses informations, affirmant que l’ONU cherchait à relancer un référendum pour l’autodétermination des peuples. Il a également exprimé sa déception quant à la visite de Gérard Larcher, président du Sénat français, à Laâyoune, qualifiant les actions des officiels français de contraires à la légalité internationale. Cependant, son affirmation selon laquelle l’ONU serait en train de relancer ce référendum est erronée, les résolutions du Conseil de sécurité plaidant plutôt pour une solution politique pragmatique, axée sur l’autonomie.
Delogu a omis de mentionner la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara, une décision prise par Emmanuel Macron en juillet 2024. Ce silence est d'autant plus frappant qu'il pourrait embarrasser le régime algérien, qui cherche à améliorer ses relations avec la France.
Face à la tempête de contestation suscitée par cette interview, LFI a dérogé à la règle qui était la sienne en prenant ses distances avec ce très proche collaborateur de Jean-Luc Mélenchon. Sur les réseaux sociaux, le parti a déclaré que Sébastien Delogu s’était exprimé de manière personnelle et que ses propos n’engageaient ni les groupes parlementaires de LFI ni le mouvement. De plus, LFI a profité de l’occasion pour protester contre l'arrestation du journaliste Christophe Gleizes et demander sa libération immédiate, tout en renouvelant son exigence de voir libérer Boualem Sansal.
Cette situation pourrait avoir des répercussions durables sur LFI et ses relations avec la communauté marocaine. Alors que la polémique continue de faire couler de l'encre, il reste à savoir comment le parti de Jean-Luc Mélenchon va gérer cette crise interne et la perception de ses élus à l'étranger. Les prochaines semaines seront cruciales pour comprendre si LFI parviendra à tourner la page ou si cette affaire marquera un tournant dans son histoire.