Une start-up américaine, myLuma, a développé un test sanguin capable de prédire dans 80 % des cas le risque de dépression post-partum chez les femmes après l’accouchement.

Ce trouble, bien plus grave que le « baby blues », peut durer plusieurs mois et provoquer anxiété, irritabilité ou rejet de l’enfant. Le test repose sur l’analyse de signatures chimiques spécifiques à deux gènes, identifiées chez les femmes prédisposées.

Cette innovation pourrait permettre un dépistage précoce et un accompagnement psychologique dès la naissance. Les chercheurs espèrent ainsi déstigmatiser la dépression post-partum en la rattachant à des causes biologiques mesurables.