Jusqu’ici, rien de nouveau. L’Afrique a toujours attiré les investisseurs à la recherche du “next big thing” local. Ce qui interpelle ici, c’est le flou : quels secteurs sont prioritaires ? Quels critères d’impact sont réellement valorisés ? Et surtout, à qui profitent les orientations stratégiques du fonds : aux économies locales, ou aux logiques globales d’extraction de croissance à bas coût ?
La parole des fondateurs est bien rodée. Le storytelling, inspirant. Mais les projets financés ? Majoritairement des plateformes B2B SaaS, des fintechs, des solutions urbaines. Peu de ruralité. Peu d’économie sociale. Et très peu de femmes fondatrices.
👹 L’avocat du diable : L’Afrique comme terrain de jeu du capital flexible ?
Et si ce nouveau fonds n’était qu’un véhicule d’optimisation néolibérale, maquillé aux couleurs de l’inclusion ? On parle d’impact, mais on mesure la rentabilité. On évoque l’Afrique, mais on cible les hubs connectés. Et les “startups à potentiel” deviennent souvent celles qui parlent le langage du capital-risque mondial : pitch en anglais, croissance rapide, exit en ligne de mire. Le fonds devient un instrument d’alignement plus que d’émancipation. Il formate les porteurs de projets à penser selon les logiques du capital, et non selon celles de leur territoire. Alors, oui, Yango Ventures injecte des liquidités. Mais l’Afrique a-t-elle besoin de fonds qui financent vite, ou de fonds qui comprennent profondément ?
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