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En 2024, les efforts du dispositif sécuritaire marocain ont porté leurs fruits avec une réduction de 10% des crimes violents par rapport à l'année précédente. Grâce à une stratégie proactive et l'utilisation de technologies avancées, comme la reconnaissance faciale et l'analyse numérique, les autorités ont efficacement démantelé des réseaux criminels et réduit les délits tels que les trafics de drogues et les agressions. Le système de surveillance numérique a également renforcé la culture de signalement, permettant aux citoyens de contribuer activement à la lutte contre la criminalité. En comparaison internationale, le Maroc affiche l'un des taux de criminalité les plus bas.

Le Maroc continue de réaliser des progrès remarquables dans le domaine de la normalisation et de la certification de conformité, grâce aux efforts de mise à disposition de ces outils aux différentes parties prenantes et à leur utilisation dans la mise en œuvre des politiques publiques liées à la protection des consommateurs, au renforcement de la compétitivité des entreprises et à la préservation de l’environnement. L’année 2024 a été marquée par l’adoption par l’Institut marocain de Normalisation d’environ 900 nouvelles normes marocaines, en plus de la révision de plus de 800 normes, portant le nombre total de normes marocaines à plus de 18.000 normes hautement compatibles avec les normes internationales.

Le processus de légalisation de l’utilisation des vélos électriques connus sous le nom de « trottinettes » a pris un nouveau tournant au Maroc. Un projet de loi modifiant et complétant la loi n° 52.05 portant Code de la route est mis en ligne par le Secrétariat général du gouvernement pour consultation publique. Ce texte comprend une nouvelle liste d’infractions des utilisateurs de trottinettes, y compris des amendes pour conduite sans port de casque de protection homologué, non-respect de panneaux de signalisation et du feu rouge et utilisation d’un téléphone portable pendant la conduite.

Une trafiquante de drogue, surnommée “Baronne de la Poufa”, a été arrêtée à Casablanca en possession de grandes quantités de drogues dures. Lors de son interpellation, elle a tenté de soudoyer les policiers avec 300.000 dirhams pour obtenir sa libération. Son affaire a été transférée à la Cour d’appel après que le tribunal correctionnel a jugé l’affaire criminelle en raison du montant du pot-de-vin. Déjà condamnée à deux ans de prison, elle risque une peine plus lourde. Son procès est prévu pour le 19 février.

Malgré les promesses d’atteindre l’autosuffisance en dattes, la production nationale a chuté de 143 000 tonnes en 2019-2020 à environ 103 000 tonnes en 2024-2025, obligeant le Maroc à importer massivement. Le pays est devenu le deuxième importateur mondial, notamment avant le Ramadan. Face à cette crise, le gouvernement a supprimé la stratégie nationale pour les oasis et l’argan, malgré un budget de 7,47 milliards de dirhams. Les professionnels dénoncent une mauvaise gestion et l’absence de protection du marché local.