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​Hamas aurait déjoué une tentative d’assassinat de Khaled Mechaal et Khalil al-Hayya


Rédigé par La rédaction le Jeudi 11 Septembre 2025



Un récit qui circule dans les coulisses diplomatiques

Selon des informations qui resteraient à confirmer, le mouvement Hamas aurait réussi à éviter un piège tendu lors d’une rencontre de négociations organisée à Doha. Les récits rapportés par des sources proches du mouvement décriraient une opération de grande ampleur, mêlant soupçons, subterfuge et frappes aériennes. Si elle était avérée, cette affaire mettrait en lumière un épisode spectaculaire de la guerre de l’ombre entre Israël, les États-Unis et la direction politique de Hamas.

L’incident se serait produit alors que des discussions indirectes étaient prévues entre des émissaires du Hamas et des médiateurs internationaux. Les Américains auraient insisté pour que deux hauts dirigeants du mouvement, Khaled Mechaal et Khalil al-Hayya, participent personnellement à une rencontre dans une villa privée de Doha. Habituellement, les discussions de ce type se dérouleraient dans des hôtels, sous la protection des autorités qataries et dans un cadre officiel.

Cette modification soudaine du protocole aurait éveillé les soupçons de la délégation de Hamas. Selon la version rapportée, la direction du mouvement aurait estimé que le choix de la villa pouvait cacher un traquenard.

Face à ces doutes, la délégation aurait mis en place une ruse. Plutôt que de se rendre elle-même à la villa, elle aurait envoyé des gardes du corps et membres de la sécurité, en leur confiant les téléphones portables personnels de Khaled Mechaal et de Khalil al-Hayya.

L’objectif aurait été de tromper une éventuelle surveillance électronique ou satellitaire, qui se baserait sur la localisation des appareils pour cibler les responsables. Les gardes se seraient présentés à la villa, donnant ainsi l’illusion que les deux dirigeants se trouvaient bien sur place.

Toujours selon ce récit, à peine les hommes de sécurité entrés dans la villa avec les téléphones, l’aviation israélienne, appuyée par un soutien américain, aurait lancé une frappe aérienne massive. Quinze missiles auraient touché le bâtiment, réduisant la villa en ruines.
L’attaque aurait été préparée comme une opération chirurgicale visant à éliminer la direction politique de Hamas en exil. Mais, si ces éléments se confirmaient, le piège n’aurait pas atteint son objectif. Les principaux dirigeants seraient restés en sécurité, à distance du lieu ciblé.

Dans la version rapportée par les proches du Hamas, la réussite de cette manœuvre serait attribuée à la vigilance des responsables, mais aussi à la « volonté divine ». Le récit insisterait sur le fait que la frappe, malgré sa puissance, n’aurait fait aucune victime parmi les figures de premier plan du mouvement.

Ainsi, Khaled Mechaal et Khalil al-Hayya auraient échappé de peu à une élimination planifiée, grâce à la décision de tester l’endroit par l’intermédiaire de leurs gardes.

À ce stade, aucune source indépendante n’aurait confirmé ces informations. Ni les autorités qataries, ni les médiateurs régionaux, ni encore moins les parties accusées — États-Unis et Israël — n’auraient reconnu un tel épisode.

Il pourrait donc s’agir d’un récit interne au Hamas, destiné à renforcer une image de vigilance et de résilience, ou bien d’un témoignage partiel d’un événement réel, mais encore entouré de zones d’ombre. Les détails fournis, notamment le nombre de missiles et la description de la villa, resteraient impossibles à vérifier de manière indépendante.

Qu’il s’agisse d’un fait avéré ou d’une mise en récit politique, l’affaire aurait une portée symbolique forte. Si Hamas avait réellement déjoué une tentative d’assassinat contre Khaled Mechaal et Khalil al-Hayya , cela démontrerait sa capacité à se méfier des mécanismes diplomatiques classiques et à anticiper des opérations clandestines de ses adversaires.

Pour Israël et les États-Unis, une telle tentative, si elle avait eu lieu, montrerait la volonté de cibler physiquement la direction politique du mouvement, y compris en dehors des territoires palestiniens. Cela soulèverait des questions juridiques et diplomatiques, notamment sur la souveraineté du Qatar, pays hôte des négociations.

Le Qatar, qui accueille depuis plusieurs années des dirigeants de Hamas en exil, joue un rôle d’intermédiaire délicat dans les crises régionales. L’émirat cherche à maintenir son statut de médiateur tout en préservant ses alliances stratégiques avec Washington.

Si une frappe de cette nature s’était effectivement produite à Doha, elle placerait l’État du Golfe dans une position extrêmement inconfortable : incapable d’assurer la sécurité de ses invités, et contraint de gérer les retombées diplomatiques d’une attaque menée sur son sol.

Un tel incident, même rapporté au conditionnel, rappellerait la fragilité des discussions en cours. La perspective d’un assassinat ciblé lors de négociations minerait la confiance entre les parties et renforcerait la conviction, au sein de Hamas, que les pourparlers sont piégés d’avance.

Cela pourrait également radicaliser la position du mouvement, en le confortant dans l’idée que la confrontation est inévitable, et que les garanties internationales restent insuffisantes pour protéger ses dirigeants.

À l’heure actuelle, l’histoire racontée par les proches de Hamas ne peut être confirmée ni infirmée de manière indépendante. Les éléments fournis demeurent invérifiables, et la prudence reste de mise.

Toutefois, la circulation de ce récit aurait déjà un effet politique : elle renforcerait la légitimité interne de la direction du mouvement, montrée comme clairvoyante et rescapée d’un complot. Elle alimenterait aussi la méfiance généralisée à l’égard des médiateurs occidentaux, accusés d’être partie prenante d’un piège mortel.

Si l’épisode relaté se confirmait, il constituerait l’un des épisodes les plus spectaculaires de la guerre secrète entre Hamas, Israël et leurs alliés. Mais en l’absence de preuves tangibles, il resterait avant tout un récit conditionnel, révélateur des tensions extrêmes entourant toute tentative de dialogue au Proche-Orient.

Dans ce jeu de dupes où la réalité se mêle à la propagande, une certitude demeurerait : la méfiance continue de miner la moindre initiative diplomatique.

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Jeudi 11 Septembre 2025

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